Chronique

Daniel Schläppi Marc Copland

Alice’s Wonderland

Daniel Schläppi (b), Marc Copland (p)

Label / Distribution : Catwalk

Alice’s Wonderland est le troisième volet des aventures du pianiste Marc Copland et du contrebassiste Daniel Schläppi (Essentials, 2012 ; More Essentials, 2015). Comme à leur habitude, le disque est composé à parts égales de compositions des deux musiciens et de reprises de standards fameux, prétexte à des digressions toutes plus exquises les unes que les autres.

Côté standards on est gâtés : entre un mélancolique « Everything I Love », un lumineux et virevoltant « Someday My Prince Will Come », une vivifiante version de « All of Me » ou un « Blue in Green » soyeux et alangui à souhait, on ne sait plus où donner de l’oreille.

Pour les compositions, c’est pas mal non plus : le trépidant « Day and Night » de Copland (clin d’œil malicieux à la chanson de Cole Porter popularisée par Fred Astaire et Ginger Rogers) et trois compositions singulières et sinueuses de Daniel Schläppi (« Alice’s Wonderland », « The Other Way Round » et « Juno ») où l’entente entre les deux musiciens se révèle fascinante. Bref, un beau disque, élégant et précieux, comme très souvent avec ces deux musiciens-là.