Chronique

Giovanni Agosti

Stretching

Giovanni Agosti (p), Marco Rottoli (cb), Riccardo Chiaberta (d)

Label / Distribution : Honolulu Records

La formule piano, basse, batterie est particulièrement éprouvée et les prédécesseurs – entre Bill Evans, Keith Jarrett, Kühn/Humair/Jenny-Clark, E.S.T. ou encore the Bad Plus – ont mis la barre très haut. Bref, difficile de se démarquer et nombre de formations restent d’un classicisme tel qu’on n’éprouve guère d’émotion à l’écoute de leur musique. C’est malheureusement le cas de ce Stretching. L’album n’est pas mauvais, loin de là, mais quel intérêt ? On y entend, sur les onze pistes du disque, des thèmes et des chorus certes agréables mais finalement peu enthousiasmants. « Way Too Romantic » est une belle pièce tout comme le très monkien « One for Teeno » mais on les oublie rapidement. « Stretching », morceau qui a donné son titre à l’album, est peut-être plus parlant ? Il est en tout cas très délicat. Reste qu’il ne dure que 1’28.