Scènes

Jazz en Transhumance 2002

quand deux festivals allient leurs idées


Pour la première année, deux festivals pyrénéens se sont tendu la main par-dessus la montagne qui sépare leurs vallées respectives - et par la même occasion les Pyrénées-Atlantiques des Hautes-Pyrénées.

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Cette collaboration entre « Des rives et des notes », le festival jazz d’Oloron (qui programmait cette année des formations telles que Volapük, le quartet de Louis Sclavis, le duo Ken Hyder/Maggie Nicols ou encore Médéric Collignon - évadé de chez Sclavis - et Michel Mandel - évadé de Volapük - en solo), et « Jazz à Luz » a pris la forme d’une randonnée dont chacune des trois étapes donnait lieu à un concert dans une petite église de montagne.

Ce trait d’union entre les deux manifestations reflète bien leur vocation commune, qui est de faire découvrir un jazz aventureux (au point de se risquer entièrement hors de son territoire) et des musiques improvisées évoluant résolument dans la délicatesse.

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C’est ainsi que, le 8 juillet, Michel Mandel médusait son auditoire, peu familier de ce genre de pratiques, en soufflant dans deux clarinettes plongées dans un aquarium. Le lendemain, le duo Sylvain Kassap/Hélène Labarrière jouait tout en douceur le répertoire de son récent « Piccolo » (Evidence). Le 10, Paul Rogers et Régis Huby ont surpris, tandis que Didier Petit et André Minvielle faisaient l’unanimité dans la belle église des Templiers pour l’arrivée des randonneurs à Luz Saint-Sauveur.