Louis Armstrong

The Nightclubs

avec Jack Teagarden (tb, voc), Earl Hines (p), Edmond Hall (cl), Barney Bigard (cl), Berrett Deems (dm)

Distribution / Label : Dot Time Records

Au nombre des propos élogieux que Miles Davis a pu tenir sur Louis Armstrong, on trouve cette formule selon laquelle on ne trouve pas une seule fausse note dans toute l’œuvre de Louis. Sachant qu’on peut entendre « fausse note » en bien des sens, et que l’on peut en faire autant avec le mot « œuvre » (enregistrée ? en studio ? en public ?), on se trouvera contraint d’adhérer à l’énoncé, quels que soient les éléments qui pourraient s’y opposer.

Ici par exemple, capté entre 1950 et 1958, donc à l’époque où il possédait encore tous ses moyens et un véritable « all stars », Armstrong est la plupart du temps percutant de santé et de vigueur, sauf en certaines occasions où les impératifs du « show » le conduisent à des séances comiques d’un effet très moyen. Ce n’est pas la première fois que cela se produit, mais cela m’a gêné à l’écoute. Qui a mal vieilli ? On ne cherchera pas bien loin la réponse… hélas pour moi !