Scènes

No noise, no reduction, c’est grave docteur ?

Vendredi 27 mai 2016, Toulouse. Au bar L’Impro


No Noise, No Reduction c’est d’abord un son. Un son brut et puissant. Une déflagration portée par trois souffleurs telluriques.
Deux saxophones basses, un baryton. Marc Maffiolo et Florian Nastorg en épine dorsale rythmique, Marc Démereau en boutefeu démoniaque.
Cette musique est incendiaire. Un cri de rage. Un brûlot hard core. Une révolte qui déborde. Un punk découvrant Albert Ayler. Sonic Youth s’essayant au free.

Trois saxophones et pas de batterie. L’ensemble y gagne en légèreté. Un jeu subtil entre pulsation primaire, rythmique collective et improvisations lumineuses.
Ils sont trois et c’est tout un orchestre que l’on entend. Un orchestre tribal, un son chaleureux, une musique couillue qui jette aux orties toute appartenance stylistique. C’est grave docteur ?