Chronique

Simon Spang-Hanssen & Central Earth

South of nowhere

Simon Spang-Hanssen (soprano et ténor) plus orchestre.

Label / Distribution : Spangster Records

Il fut un temps où le saxophoniste, chef d’orchestre et compositeur danois Simon Spang-Hanssen habitait et jouait à Paris. Il avait d’ailleurs laissé une trace discographique de bonne facture : Instant Blue, avec Bojan Z, Michel Benita et Billy Hart. Il vient de réaliser au Danemark un disque en grand orchestre où il combine les éléments essentiels qui ont toujours animé sa musique : les rythmes et les couleurs afro-cubaines et les ambiances aériennes et dépouillées. Ce disque est un mélange de glace et de feu. On y découvre les solistes danois qui n’ont visiblement pas comme seul horizon la mer du Nord mais qui loucheraient plutôt du côté de la mer des Caraïbes. Avec ce disque, Spang-Hanssen affirme une fois de plus son identité métissée et fait une encore montre d’un jeu chaleureux et maîtrisé aux saxophones (notamment sur « South of Nowhere »).
Une bonne nouvelle nous vient du Nord.