Thomas Naïm

Cette fois Thomas Naïm nous amène du côté du « Far Side ». Pour qui connaît sa discographie, le titre de l’album fait écho à Desert Highway, dont les références étaient notamment Bill Frisell et Ry Cooder. On imagine des passerelles avec la musique nord-américaine, d’autant plus qu’entre ces deux albums, Thomas Naïm avait commis Sounds of Jimi, un album de reprises de Jimi Hendrix.

Cette fois encore, on trouve Raphaël Chassin à la batterie et Marcello Giuliani à la basse, qui émargent auprès du guitariste depuis ses débuts discographiques. On notera en outre la présence à l’orgue et au piano de Marc Benham et, sur trois morceaux, du saxophoniste Laurent Bardainne en plus de Daniel Yvinec à la réalisation.

On obtient ainsi un album fondamentalement électrique – et ça ne tient pas qu’à la guitare – dans lequel on imagine volontiers de grandes plaines du Middle West ou les Rocheuses. « Slow Blues », « Kite » ou encore « Little Dreamer » et leurs développements imposants en sont autant d’exemples.