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Allemagne
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Depart
3 mars 2008, par Julien LefèvreDans la filiation des trios rollinsiens, Depart offre tous les ingrédients d’un jazz puissant et festif . La section rythmique composée de Heiri Känzig et Jojo Mayer propose un groove dévastateur, aussi dansant que diabolique dans sa complexité. Sur cette piste de lancement, Harry Sokal alterne entre décollage délicat au soprano (« Another World ») ou verticalité rauque au ténor (« Bassaxunison »). Pour autant l’ensemble ne se « départit » jamais d’une cohésion/densité, façon « big band » (« Mingus » en est le (…) -
A. Mangelsdorff, J. Pastorius, A. Mouzon
17 octobre 2005, par Bob HatteauLe 25 juillet dernier, les trombones de la terre coulissaient de douleur : Albert Mangelsdorff venait de rendre son ultime coda. Il y a vingt-neuf ans, le tromboniste sortait un disque plein de vie : Trilogue. Enregistré live le 6 novembre 1976, pendant les Journées du Jazz, au Berlin Philarmonic, c’était une rencontre aussi improbable que détonnante…
En effet, tout est surprenant dans ce disque ! Albert Mangelsdorff est plutôt porté vers le post bop et le free, alors qu’Alphonse Mouzon et Jaco (…) -
Heinz Sauer & Michael Wollny
14 août 2006, par Jérôme GransacAprès Melancholia, voicile deuxième opus de Sauer et Wollny.
Entre romantisme et sérénité, les duettistes nous régalent par leurs interprétations de « Ruby My Dear » mais surtout « Evidence » de Monk.
Sur « Nothing compares 2 U », de Prince, repris par Sinéad O’Connor, les duettistes nous rendent témoin d’un moment somptueux d’émotion et de créativité à vous faire hérisser le poil.
Sauer est plus en avant que son collègue pianiste avec un discours épuré et parfois saisissant.
Il faut écouter, une fois encore (…) -
Kessler & Bachevalier
22 mai 2006, par Bob HatteauDes voiles pour deux flotteurs et vogue le Catamaran ! C’est ce que proposent ces deux équipiers de vingt ans, le pianiste grand-mottois, Siegfried Kessler et le batteur percussionniste nîmois, Michel Bachevalier : des notes pour deux artistes et vogue la musique !
Inutile de présenter les deux matelots, fort connus de tous les amateurs. Si l’on excepte la dernière plage, extraite de la Cinquième Symphonie de Jean Sibelius, les sept autres morceaux sont l’œuvre du duo : « Kessler joue Bachevalier (…) -
A. Von Schlippenbach Trio
17 juillet 2008, par Laurent Poiget“The trio that never dies”. C’est ainsi qu’Eugene Chadbourne qualifie l’Alexandre Von Schlippenbach Trio, cette formation née en 1970 et apparue pour la première fois sur disque en 1972 avec Pakistani Pomade, récemment réédité par Atavistic.
Dans le flot abondant et sans cesse renouvelé des parutions, Gold Is Where You Find It n’est pas un disque parmi les autres, mais la neuvième livraison en trente-six ans d’un trio d’ores et déjà inscrit dans l’histoire en tant que formation à la fois créatrice et (…) -
Chris Gall Trio + Enik
13 octobre 2008, par Armel BlochLe label allemand ACT n’en est pas à son premier trio piano - contrebasse - batterie, ce qui se comprend aisément vu les innombrables possibilités offertes par cette formule et les musiciens d’exception qui ont su l’exploiter avec succès : Esbjörn Svensson, Hubert Nuss, Lars Jansson, Paolo Paliaga… autant de références mises en évidence par ce label.
Très influencé par la musique classique, qu’il a étudiée en Allemagne, le jeune pianiste Chris Gall n’hésite ni à exposer ses différentes inspirations, (…) -
Tok Tok Tok
17 octobre 2004, par Patrick Audoux -
Heinz Sauer et Michael Wollny
4 décembre 2005, par Jean-Marc Laouénan24 novembre 2006, Institut hongrois -
Andromeda Mega Express Orchestra
23 juillet 2010, par Franpi BarriauxDirigé par le jeune et talentueux clarinettiste allemand Daniel Glatzel, l’Andromeda Mega Express Orchestra, ce Big Band berlinois de vingt pièces trouve avant tout sa motivation dans une jubilatoire volonté de ne pas se laisser enfermer par la taxidermie des étiquettes musicales.
L’album Take off ! est avant tout celui d’un big band de jazz qui se transcende sur scène. La vitalité des soudaines explosions free, comme des bulles de savon qui éclatent, ou les cascades du vibraphoniste Karl Ivar (…) -
John Surman
26 mai 2008, par Mathieu DurandL’Anglais revient avec un disque encore une fois raffiné, en compagnie d’un quatuor à cordes, un cuivre charmeur, un tempo vagabond et coquin (« Moonlighter » en ouverture). Tendance classique et titre révélateur : le saxophoniste tente en effet de s’insinuer dans les espaces ménagés par les cordes (« You Never Know »). John Surman choisit ici une formule organique - point de machines ou d’électronique dans ces espaces-là - et continue d’explorer les possibilités de confrontation entre instruments. (…)