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Fables of Mingus - le centenaire du grand Charles
Il existe une fameuse photo de Charles Mingus à l’aéroport de Marignane par Guy Le Querrec prise le 19 août 1976, après un concert à Chateauvallon, dans le Var. On y voit un homme poussant un chariot sur lequel repose une contrebasse dans un étui. Du moins, on voit un corps sans tête, cette dernière étant cachée par le manche de l’instrument. Comme si l’homme et l’instrument se confondaient. Un fantasme de Mingus. Car on ne peut envisager l’immense jazzman que comme un fantasme. Lui-même ne se plaisait-il pas à brouiller les pistes concernant son identité - cette façon de parler de lui à la troisième personne du singulier, comme « son petit copain » dans son autobiographie « Moins qu’un chien » ?
Impossible d’être exhaustif, tant dans la connaissance de l’œuvre que dans son analyse. D’ailleurs, en matière d’analyse, il se posait là, Mingus, parsemant son œuvre de références à la psychanalyse (« All the things you could be if Sigmund’s Freud Wife was your Mother », les notes de pochette de « The Black Saint and the Sinner Lady » rédigées par son psy, Edmund Pollock…). Soyons modestes face à l’immensité d’une œuvre dont certains trésors restent à découvrir. Inscrivons-nous dans le cortège d’hommages qui ne manquent pas de se succéder en ce centenaire de la naissance d’un géant du jazz dont la colère à l’égard de son pays, ces États-Unis structurellement racistes, a nourri le sens musical, l’irriguant d’une créativité exacerbée qui a produit des chefs d’œuvres.
Bonne lecture de ce dossier spécial « centenaire de Charles Mingus », qui s’enrichira désormais de tous les nouveaux articles concernant le légendaire contrebassiste publiés par le magazine.
Articles
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Oh Yeah ! - Papanosh et ses invités interpellent Mingus
28 avril 2014, par Franpi Barriaux
Le quintet Papanosh présentait au Hangar 23 de Rouen sa nouvelle création autour de Mingus, avec Roy Nathanson et Fidel Fourneyron.
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Mingus, au nom du Verbe
1er mai 2022, par Laurent Dussutour
Bibliographie commentée de quelques ouvrages consacrés à Charles Mingus.
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Faubus en Europe
1er mai 2022, par Franpi Barriaux
Les fables de Mingus voyagent sur le vieux continent.
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Sue Mingus
9 février 2009, par Sophie Chambon
La veuve de Charles Mingus se voue, depuis la mort de son mari, à entretenir la flamme. Non seulement elle a créé son propre label réunissant les trois formations qui célèbrent l’œuvre du contrebassiste, sous le titre « I Am Three », clin d‘œil aux premières phrases de Beneath the Underdog » - portrait hallucinant d’un délirant personnage, mais elle a aussi écrit Pour l’amour de Mingus, qui complète cette autobiographie parue en français sous le titre Moins qu’un chien aux éditions Parenthèses.
Susan (…)
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Géraud Portal : autour de Mingus
1er mai 2022, par Laurent Dussutour
Entretien avec le contrebassiste Géraud Portal à propos de son rapport à Mingus.
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Monk, avec un aime comme Mingus
8 octobre 2017, par Raphaël Benoit
Non, Mingus et Monk n’ont jamais enregistré ensemble.
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Mingus
3 mars 2019, par Raphaël Benoit
Il est des dates qui chamboulent tout. Le 29 juin 1964, Charles Mingus perd son alter ego musical, Eric Dolphy, qui meurt d’une crise cardiaque à Berlin. L’évènement est crucial et marquera un point de rupture dans la carrière du compositeur. C’est aussi le point de départ d’une descente aux enfers. Hormis quelques belles prestations (Mingus at Monterey 1964, Music Written for Monterey 1965), le contrebassiste s’effondre. Il multiplie les crises de colère, divorce avec Judy Starkey, est expulsé de (…)
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Haitian Fight Song
3 juin 2018, par Philippe Méziat
Un morceau emblématique de la sphère militante de Charles Mingus.
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La Jazz Hotte 2018
16 décembre 2018, par Matthieu Jouan
Non seulement c’est Noël, mais c’est décembre.
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Vidal-Mingus, ou les fables du Moulin à jazz
16 janvier 2012, par Sophie Chambon
On ne saurait rêver plus belle affiche que Charles (Mingus) à Charlie Free… « Fables of Mingus », tout un programme concocté avec amour par le contrebassiste Jacques Vidal et son quintet…