Accueil > Mots-clés > Dossiers > Norvège - Take the A Fjord
Norvège - Take the A Fjord
Le jazz est arrivé sur les terres norvégiennes en 1920, s’y est nourri au son des musiques traditionnelles, puis y a littéralement explosé dans les années 60, avec une touche, un souffle, un ton à nul autre pareil.
Ce boom créatif et le besoin d’ouverture de sa population a correspondu à l’abondance de revenus permise par les ressources pétrolières, certes, et par des institutions généreuses veillant à sa population, certes. Mais la créativité et l’exemplarité de sa scène jazz s’explique évidement par quelque chose de plus profond.
Le tandem Manfred Eicher et Jan Erik Kongshaug qui ont porté le son ECM au pinacle, la liberté et l’appétit d’exploration de musiciens au son immédiatement reconnaissables (Jan Garbarek, Svein Finnerud, Sidsel Endresen, Nils Petter Molvær, Arve Henriksen … la liste est très longue), qui ont nourri l’avant-garde sur 4 décennies, une vingtaine de festivals de jazz devenus majeurs sur la scène européenne et un don certain pour l’ouverture et la construction de ponts et partenariats solides à l’international, sont parmi les points forts de cette nation qui malgré ses 5 millions d’habitants compte pour beaucoup dans la vitalité du jazz international d’aujourd’hui.
Articles
-
Amalie Dahl, vers le soleil
14 avril, par Anne Yven
Rencontre, à Oslo où elle réside, avec la saxophoniste danoise Amalie Dahl.
-
Amalie Dahl’s Dafnie
14 avril, par Anne Yven
Membre de six formations scandinaves, activiste et force vive de nombreux collectifs et labels, avec une activité si dense, on se demandait si Amalie Dahl aurait le temps de donner une suite au premier album prometteur de son quintet Dafnie, sorti en 2022.
Composé d’elle-même aux saxophones et à l’électronique, Oscar Andreas Haug (entendu dans Bliss Quintet) à la trompette, Jørgen Bjelkerud au trombone, Nicolas Leirtrø (entendu dans I Like To Sleep ) à la contrebasse et la magique Veslemøy (…)
-
Dahl, Dalen, Søvik à Cologne
14 avril
Concert du trio avec la saxophoniste Amalie Dahl.
-
Dahl, Dalen et Søvik à Bruxelles
9 juillet 2023, par Laurent Orseau
Le trio Amalie Dahl / Henrik Sandstad Dalen / Jomar Jeppsson Søvik en concert aux Ateliers Claus, Bruxelles
-
Øyvind Hegg-Lunde : building instrument
12 janvier 2020, par Christophe Charpenel
Aurores boréales et percussions à Lyon, avec le batteur.
-
Arild Andersen, Mr. Joy
22 novembre 2020, par Anne Yven
Le contrebassiste norvégien fête ses 75 ans.
-
Ingebrigt Håker Flaten Quintet
29 mai 2008, par Laurent Poiget
Ingebrigt Håker Flaten] et on se dit qu’avant de passer à l’écoute du disque, un tour d’horizon n’est pas superflu.
Après avoir fait ses classes au conservatoire de Trondheim, il a parcouru le monde de 1997 à 2004 au sein du New Conceptions Of Jazz de son compatriote Bugge Wesseltoft. C’est au sein de ce groupe qu’il fut remarqué par Mats Gustaffson, saxophoniste suédois et icône des amateurs de free pour qui Peter Brötzmann n’est pas assez barbare. Gustaffson l’engagea au sein de The Thing, groupe où (…)
-
Stian Westerhus & Almut Kühne
8 décembre 2019, par Christophe Charpenel
Salzbourg, Jazz & The City au ArtHotel Blaue Gans, caveau de dégustation. Stian Westerhus guitare, Almut Kühne voix.
-
Grundt - Storaas
19 mars 2023, par Mario Borroni
L’expression du jazz le plus convaincant, comme débarrassé de tous ses apparats, c’est la proposition du duo de Cecilie Grundt et de Vigleik Storaas, respectivement saxophone ténor et piano : une entente cordiale qui n’a pas besoin d’une quelconque explosion sonore pour exprimer l’essentiel d’un langage épuré. Les tempos médiums sont de mise mais la justesse du propos est essentielle.
Commencer par « Beatrice » de Sam Rivers est une belle idée : ce morceau est instinctivement expressif. Un (…)
-
Geir Sundstøl
5 mars 2017, par Gilles Gaujarengues
On friserait presque le cliché en disant que Langen Ro nous vient tout droit des pays du Nord. Les morceaux s’y étendent comme autant de plaines glacées et désolées. La guitare de Geir Sundstøl y est « soundscape » : de grandes et spacieuses plages de sons, un tempo ralenti et une pointe électro-psychédélique. C’est froid, glacial et rudement réussi. La touche psychédélique n’est pas sans évoquer un intermédiaire adroitement situé entre quelques très belles compositions de Pink Floyd et le bottleneck de Ry (…)