Cette semaine à l’Olympic Café !
- mardi 15 mai
JEAN LOUIS + MUTATIS MUTANDIS (DELPIERRE JEROME GLEIZES)
JEAN LOUIS :
Aymeric Avice : trompette,
Joachim Florent : contrebasse,
Francesco Pastacaldi : batterie
Une trompette scotchante qui se camoufle et endosse toutes sortes de costumes, de la guitare saturée la plus rauque au souffle d’une fanfare free ou yiddish, une contrebasse très inventive et libre, une batterie qui revêt parfois les atours du cirque, une musique résolument fraîche, énergique, volontaire, enthousiasmante !
MUTATIS MUTANDIS :
Maxime Delpierre : Guitare,
Matthieu Jérôme : Fender Rhodes,
Philippe Gleizes : batterie
Mutatis Mutandis n’est pas le nom du trio, mais celui de leur premier disque, un des plus beaux que Chief Inspector, label qui a fédéré énergies et esthétiques de l’ex spot de musique les Falaises, ait produit à ce jour. Un compte rendu que l’on m’a envoyé : "Ce trio est l’une des plus intéressantes propositions, en termes d’énergie, de son et de composition, de la nouvelle scène parisienne. Un salutaire moment de liberté et de bonheur spontané. Leur performance est tellement réjouissante et décalée des normes convenues que la musique devient un acte délictueux, une atteinte à l’ordre établi. Espiègles, ils sont les voyous sympathiques de la musique improvisée. Véritable déluge épique à l’énergie rythmique torrentielle, bourrée de trouvailles malicieuses et subtiles.
Ici, pas de piano classique, mais plutôt deux instruments électrifiés : un Fender Rhodes et un Wurlitzer, aux sonorités chaleureuses, rondes, pleines, mais aussi à la limite de la distorsion et de la déchirure. Pas de basse non plus : le piano électrique la remplace avantageusement. En outre, le trio comporte une guitare et une batterie. D’emblée le son assez tendu et toujours prêt à éructer, évoque Miles Davis du début des années 70, référence revendiquée par le groupe. Et tout comme Davis, les trois musiciens composent à la lisière entre le jazz et le rock, mêlant les dynamiques des deux genres."
- Mercredi 16 mai
Guitare : Jean-François Riffaud
Batterie : Johan Guidou
Clarinette Basse : Julien Eil
Invité spécial : Alain Vankenhove à la trompette !
« ce trio de jeunes musiciens improvisateurs rouennais et parisiens propose un répertoire de compositions exigeantes et insolites, n’hésitant pas à confronter à l’univers du jazz et des musiques improvisées des réminiscences de styles aussi variés que la java, la country ou le zouk. Le tout est passé aux filtres successifs d’un instrumentarium original (guitare, guitare baryton, clarinette basse, batterie), d’une utilisation peu modérée de l’improvisation, et d’une énergie assez rock’n’roll… » Oui Monsieur, ça donne parfois envie de guincher !
- Jeudi 17 mai
Sarah MURCIA : Contrebasse
Franck VAILLANT : Batterie
Gilles CORONADO : Guitare
Olivier PY : Saxophone
Invité : Fred Poulet (Chant)
Caroline est le groupe de Sarah Murcia, magnifique contrebassiste de Magik Malick ou du moins connu mais néanmoins délicieux trio Rolex. Elle associe l’humour d’une reprise de G Michael, ou de chansons absurdes, à une rigueur rythmique toute française, Gilles Coronado y a toute place pour développer des sons splendides…
- Vendredi 18 mai
Paco el Lobo chant,
Laurent Geniez, sax, etc.,
Octave Z trompette, turntables,
Veronica Vallecillo cajon, danse, palmas,
Jean Herrera guitare
C’est une rencontre franche, Paco El Lobo, grand chanteur du flamenco le plus brut, le plus rauque n’abandonne rien de ce qu’il est, Laurent Géniez joue démoniaque des jouets & machines perturbants avec son accolyte Octave aux platines… Puis donne d’infinies phrases du jazz le plus rêveur, Véronica, danseuse contemporaine, sauvage au cajon, electrique lorsqu’elle interprète la danse flamenco…
Sur Rue Léon TV
- Samedi 19 mai
Le gros Tube, c’est un déferlement de joie, de funk, de cuivres hilares et efficaces. On peut compter environ 5 minutes avant que le sol ne soit trempé, les filles survoltées et les garçons incapables de faire du repérage tant le groove les emporte et leur fait oublier ce pour quoi parfois ils étaient venus. Au terme du premier set, on essore en général un t-shirt qui ne ressemble plus à grand-chose, pour derechef se rejeter dans la mélée. C’est si bon, on se découvre des ressorts insoupçonnés et l’on continue après le concert à danser dans le bar, même sur du Pergolèse…