Chansons du crépuscule

Je rapprocherais volontiers ce très excitant duo de celui que formaient, ou forment encore, Hélène Breschand et Jean-François Pauvros. J’ai eu le plaisir de les recevoir pendant une édition du Bordeaux Jazz Festival, et je garde un souvenir très fort de leurs concerts au « Molière » et de leur tournée en région très reculée, où leur musique, accueillie par une audience réduite, passait superbement auprès de publics pas du tout spécialistes.

Ainsi en va-t’il de la rencontre Breschand/ Elliott Sharp, qui paraît sous le label d’Elliott. L’intrication des voix et des sons, naturels ou artificiels, se fait constamment au profit d’une musique acérée, qui tient constamment en éveil. Une bien belle étape dans la polychromie qui signe la musique d’Hélène, qui sait aussi à qui adresser ses questions et profiter des réponses.