Christie Dashiell

On a récemment pu découvrir sur scène la chanteuse Christie Dashiell, qui évolue au sein du collectif Black Lives emmené par le bassiste Reggie Washington. Cette Américaine, née à Washington DC d’un père bassiste (Caroll Dashiell), aime rappeler qu’elle chante depuis toujours ou presque. Il est vrai que son environnement familial a dû compter énormément dans son évolution personnelle et un parcours musical déjà fourni. Côté expériences, elle a eu l’occasion de se produire avec la batteuse Terri Lyne Carrington, le vibraphoniste Stefon Harris, la saxophoniste Lakecia Benjamin, avec Marcus Strickland, un autre saxophoniste qu’il peut lui arriver de retrouver au sein de Black Lives.

Après Time All Mine en 2016, on la retrouve aujourd’hui pour un deuxième album, Journey in Black, où fusionnent avec beaucoup d’aisance jazz et soul music. Ce « voyage » séduisant et accessible à un public très large constitue en effet une belle affirmation du talent de Christie Dashiell dont le chant semble naturel, on n’ose pas dire sans effort, avec ce mariage de limpidité, de souplesse et de force qu’elle déploie tout au long des neuf compositions (dont sept originales) qui composent l’album. On sait à quel point la « great black music » compte de passionnants musiciens depuis tant d’années. Christie Dashiell ajoute sa propre pierre à cet édifice et mérite vraiment qu’on lui prête une oreille non seulement attentive, mais dont on comprend très vite qu’elle tombera sous le charme de sa manière d’habiter chaque note.