Domancich/Avenel/Goubert : DAG

Communiqué :

Les Forces en Présence présentent :

Sophia Domancich
Simon Goubert
Jean-Jacques Avenel

Sortie le 14 septembre 2006 sur le label CRISTAL RECORDS

En concert les 19 et 20 septembre au Sunside (Paris)

Concert retransmis sur France-Musiques
Jazz-Club de Claude Carrière
vendredi 22 septembre 2006
à 23 heures

Le trio. Le trio piano - contrebasse - batterie.
Orchestration par excellence dans le jazz depuis la fin des années 30, période pendant laquelle Nat King Cole lui ouvrit la voie de la modernité. Le trio est l’endroit de toutes les libertés, permettant d’exprimer, de déclencher, d’enclencher, tour à tour ou simultanément, des sentiments allant du plus grand dépouillement au plus grand chaos. Mais la liberté n’a de valeur que si l’on sait ce que l’on veut en faire et comment l’utiliser. Sophia Domancich, Jean-Jacques Avenel et Simon Goubert, ont chacun pratiqué cet art depuis longtemps, au sein de formations déterminantes dans le paysage du jazz français, et pourtant bien différentes.

Sophia Domancich tout d’abord, a dirigé durant huit années, un trio au sein duquel elle était en compagnie de deux des figures les plus importantes de la scène anglaise : le contrebassiste Paul Rogers et le batteur Tony Levin. Dans un tout autre style, elle participe depuis 2004 au Flowers Trio, en compagnie du batteur Ramon Lopez, et d’une des figures de proue des musiques improvisées : la contrebassiste Joëlle Léandre.

Pour ce qui est de Jean-Jacques Avenel, qu’il ait côtoyé les saxophonistes prestigieux Frank Wright et Steve Lacy, n’est pas étranger au fait qu’on a pu l’entendre maintes fois en trio avec leurs compagnons de route, les pianistes Bobby Few ou Mal Waldron. La pratique du trio, sous toutes ses formes, est une de ses armes les plus affûtées.

Simon Goubert enfin, a participé aux trios de nombreux pianistes français et étrangers dont John Hicks, Joachim Kühn, ou plus récemment, Eric Watson ; mais le travail qu’il a effectué avec le trio (Michel) Graillier-(Alby) Cullaz-Goubert, est sans doute celui qui a laissé le plus de traces dans le cœur d’une génération d’auditeurs français.

Ces trois compagnons de musique (ils se retrouvent régulièrement, notamment dans des formations dirigées par le saxophoniste Steve Potts ou le flûtiste Michel Édelin), ont donc l’habitude d’évoluer depuis de nombreuses années dans cet espace si périlleux qu’offre le trio. Sur ce premier album, nous pouvons entendre un répertoire conçu pour DAG, constitué de compositions rigoureuses des trois protagonistes, et de mélodies suscitant des formes ouvertes, dans lesquelles l’improvisation s’épanouit.

Où les sons de trois instrumentistes exceptionnels, s’unissent jusqu’à n’en former qu’un.