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Edition du 24 mars 2024 // Citizenjazz.com / ISSN 2102-5487

Les dépêches

Dreyfus Musique lance son site

Communiqué :

« A cette occasion, de nombreux disques « cultes » sont réédités et se retrouvent enfin disponibles avec parmi eux des artistes incontournables comme Ahmad Jamal, Stan Getz, Michel Petrucciani, Django Reinhardt, Richard Galliano, Marcus Miller, Sylvain Luc, Maurice Vander, Michel Portal, Bud Powell… La liste est longue, tant le catalogue Dreyfus est imposant. L’occasion de mettre un focus sur ce label farouchement indépendant et synonyme de qualité pour les épris du jazz et de musique en général.

Le label Dreyfus Musique lance son site internet

 » C’est au début des années 90, après avoir connu de nombreux succès artistiques et commerciaux, en particulier avec Jean Michel Jarre et Christophe, que Francis Dreyfus se lance dans l’aventure du jazz. Pari périlleux mais pari réussi ! Pour s’imposer d’emblée dans cet univers dans lequel on ne l’attendait pas forcément, Francis Dreyfus signe des pointures : Marcus Miller, Steve Grossman, Roy Haynes, mais aussi Richard Galliano, Biréli Lagrène, Michel Petrucciani ou encore Eddy Louiss. 15 ans après, Dreyfus Jazz est devenu un label prestigieux et incontournable. Un label à la qualité et à l’exigence artistique unanimement reconnues. Un label qui a su sortir le jazz du ghetto : 5 millions d’albums vendus à travers le monde, dont plus de 900 000 unités de la collection Jazz reference (70 albums des géants du jazz avec une qualité sonore inégalée) Aujourd’hui, le label prouve, par ses nouvelles signatures, qu’il continue à rassembler les meilleurs talents et à promouvoir le jazz de qualité : Luis Salinas, Hadrien Féraud, Térez Montcalm, Bert Joris, Olivier Ker Ourio, Dorado Schmitt… disponibles dans la partie Shop du site.

 » Et voici une sélection d’albums qui ont fait l’histoire du jazz et qui sont à nouveau disponibles :

  • Maurice Vander : Sunny Moon for Two

« Un disque superbe plein de trouvailles et de beauté, qu’apprécieront comme moi, tous ceux et toutes celles quoi pour la bonne musique se déguste et se ressent, en toute simplicité. »
© René Urtreger

  • Ahmad Jamal The Essence Part 1

« Ahmad Jamal est reconnaissable entre tous : renversante virtuosité, attaques percussives, successions de notes cristallines, surabondance d’idée.
Après avoir révolutionné l’histoire de l’instrument et l’art du trio dans les années cinquante, il possède aujourd’hui la plénitude de celui qui n’a plus rien à prouver. Son style a bien entendu évolué au fil des années pour passer d’un jeu fin et feutré à une vision plus orchestrale de l’instrument, un jeu puissant à la dextérité folle où est cependant perceptible ce sens de la nuance qui le caractérise.
Accompagné d’un quartette tout simplement épatant : James Cammack ou Jamil Nasser à la basse, Idris Muhammad à la batterie, la percussion Afro-Latine de Manolo Badrena qui s’insinue dans l’interstice des notes du maître, sans oublier un George Coleman dense et puissant au meilleur de sa forme au saxophone ténor, il nous propose une musique violemment charnelle, emplie de mélodies entêtantes où les climats se bousculent. Une explosion en feu d’artifice de notes scintillantes, une musique profonde, un tempo tendu comme une corde de contrebasse.

  • Eddy Louiss Trio

Grand Prix de l’Académie du Jazz en 1991, ce disque légendaire a trouvé toute la place qu’il méritait auprès des critiques et du public.
« La mémoire, parfois, peut faire mal. Qui pourrait croire aujourd’hui qu’un tel diamant passa presque inaperçu lorsqu’il fut exposé dans les vitrine ? « Eddy Louiss est un génie » m’a confié Stan Getz. Le plus difficile ne se distingue pas du plus simple c’est de jouer comme on respire. Le secret ? écoutez et ré-écoutez ces six plages : il y est tout entier contenu. » © Alain Gerber

  • Stan Getz Live in Paris

Comment traduire avec des mots les vibrations sourdes, les tendresses et les véhémences du plus grand saxophoniste de jazz, celui qui fut pour ses pairs, « The Sound », le son à l’état pur ?
Son qui revient grâce à ce live enregistré dans les années 80 au New Morning et où Stan Getz était vraiment chez lui.
Cd CD qui nous le rend enchantera une fois de plus. Une fois de plus il fera regretter que cette voix, ici restituée, et dont les murs du New Morning gardent l’écho, se soit tue.
Écoutez …

Humair - Louiss – Ponty

Alliage instrumental inédit dans l’histoire du jazz, ce trio légendaire se hissa, à l’époque, au niveau des grands groupes de jazz internationaux par son modernisme, sa musicalité et son énergie.
Enregistré en 1968 au « Camaléon » (jazz club situé rue Saint-André des Arts, à Paris), ces deux albums indispensables, et qui ne forment qu’un tout, reflètent exactement la complicité, le respect et le besoin de jouer de PONTY, HUMAIR, LOUISS

Michel Portal : ¡Dejarme Solo !

Ce que Michel Portal donne à entendre dans « Dejarme Solo ! », c’est un travail qui n’a presque rien à voir avec ce qu’il pratique en scène et en groupe. Quelque chose comme l’exaspération blanche de sa démarche. Fragments de pulsations et de souvenirs, bribes de territoires imaginaires ou supposés, échos éclatants de mémoires assourdies, les thèmes alignés peuvent au choix se prendre pour eux-mêmes, ou s’écouter au fil d’un itinéraire. Comme si plage après plage, ce disque contait une histoire sans mot. Une histoire musicale. Une histoire en musique, pour tous les rêves possibles. Une histoire de musiques.

Steve Grossman Quartet with Michel Petrucciani

Steve Grossman est un génie du jazz, un des rares à avoir, dès son plus âge, touché au don de Dieu et à sas grâce. Le cadeau de Dieu fut la place chaude héritée de Wayne Shorter au sein du groupe de Miles Davis.
En janvier 1998, Grossman décide d’enregistrer un nouvel album. Michel Petrucciani décide immédiatement d’être de la partie. La section rythmique est composée d’Andy McKee à la contrebasse et Joe Farnsworth à la batterie.
Ce disque fait la part belle aux ballades, à la douceur. Steve Grossman pare son instrument d’une gamme de sons qui va du feulement le plus grave aux aigus les plus retenus. Quelques compositions originales comme ce fameux Parisian Welcome de Michel Petrucciani qui deviendra vite un standard.
Un disque obligatoire pour tous les amoureux de jazz. »

Dreyfus Musique