Festival Radio France à Montpellier
Communiqué :
Du jazz classique au jazz contemporain
Comme chaque été, le jazz sera présent au Festival de Radio France et Montpellier Languedoc-Roussillon, et cette année encore dans l’Amphithéâtre d’O, où l’on entendra cette musique dans toute la diversité de son histoire.
Cela commencera le 18 juillet par du jazz classique, avec un vibrant hommage à Johnny Hodges, par le quintette du saxophoniste Marc Richard, dont le projet s’intitule « Cooking the Rabbit », en référence au surnom de ce légendaire partenaire de Duke Ellington, et de quelques autres parmi lesquels Lionel Hampton.
Le solo du pianiste Baptiste Trotignon nous permettra d’accueillir un remarquable jazzman qui afait entendre cette musique en novembre dernier à la Salle Gaveau, quatre décennies après Martial Solal qui fut l’un des rares à conduire cet art dans l’antre de la musique de chambre.
Le « Newtopia Quintet » du saxophoniste Raphaël Imbert, lauréat l’an dernier du Concours national de jazz de la Défense, nous vaudra de goûter le talent de la nouvelle génération, avec en particulier le pianiste Yaron Herman, qui est en train de conquérir l’Europe des amateurs de piano.
Avec le nouveau « Trio Time » du pianiste Jean-Marie Machado, c’est l’une des fortes identités du jazz français qui s’épanouira sur la scène de l’amphithéâtre d’O, où la première semaine se conclura en apothéose avec le Grand Orchestre du trompettiste (compositeur, arrangeur, improvisateur vocal…) Jean-Loup Longnon.
La seconde semaine commencera en trio avec le saxophoniste Sylvain Beuf, parvenu avec Diego Imbert et Franck Agulhon à une connivence idéale. Le trio du pianiste François Raulin, avec des partenaires de haut vol, ouvrira des horizons neufs dans cet art pourtant codé.
Le « Collectif 32 cordes » du contrebassiste Louis Petrucciani (qui vit près de Montpellier) nous permettra de réentendre une autre grande figure languedocienne qui rayonne jusqu’au-delà des frontières : le guitariste Jean-Pierre Llabador.
Le trio « Ark », de Nancy, accueillera deux invités : le trompettiste Jean-Luc Cappozzo, Franc-Comtois devenu Tourangeau, et le guitariste Philippe Deschepper, Nordiste notoire devenu Marseillais (l’un et l’autre adoubés depuis longtemps par toutes les grandes scènes festivalières d’Europe).
Et cela se conclura de belle manière avec le trio d’un saxophoniste d’une musicalité remarquable : Matthieu Donarier.
A noter que le dimanche 23 juillet, dans le cadre de la Journée de Jazz du festival quis’épanouira aussi dans d’autres lieux, l’Amphithéâtre d’O accueillera (mais dans un horaire plus avancé : à 19h) le trio du pianiste Zool Fleischer, musicien foncièrement original et magnifiquement entouré de Jean-Jacques Avenel à la contrebasse (également présent le 26 avec François Raulin) et du batteur Jeff Boudreaux.
Comme toujours, le festival déploiera toutes les couleurs d’un emblème de liberté, le jazz, saisi sur le vif, et partagé à ciel ouvert…
- dimanche 23 juillet Place de l’Europe
Soirée événement à entrée libre
Soirée Dee Dee Bridgewater
En coproduction avec l’Orchestre National de Montpellier
Avec le soutien de la Ville de Montpellier
21h00 Laurent De Wilde Trio
Laurent De Wilde, piano
Darryl Hall, contrebasse
Laurent Robin, batterie
22h00 Dee Dee Bridgewater, voix - “J’ai deux amours”
« La plus française des chanteuses de jazz américaines rend hommage au répertoire français »
Louis Winsberg/Patrick Manouguian, guitare
Ira Coleman, contrebasse
Marc Berthoumieux, accordéon
Minino Garay, batterie et percussion
Eddy Tomassi, percussion
Pablo Mendez, percussion
J’ai deux amours • La mer • Ne me quitte pas • Mon homme • Et maintenant
Que reste-t-il de nos amours • Dansez sur moi • La Belle vie • Avec le temps
La Vie en rose • Les Feuilles mortes • …
« J’ai deux amours ! » : ainsi Joséphine Baker, américaine fraîchement débarquée à Paris, affirmait-elle sa double passion pour son pays et la France, sur la scène du Casino de Paris, au tournant des années trente. Quelque soixante ans plus tard, l’histoire se répétait : Dee Dee Bridgewater, faisant le voyage vers le vieux continent, s’installait à Paris… La plus française des chanteuses de jazz américaines dédie ce songbook à son illustre consœur - dont on fête cette année le centenaire de la naissance -, tout en tirant son chapeau à d’autres artistes chéris : Léo Ferré, Claude Nougaro, Sacha Distel et Édith Piaf.
En première partie, le piano de Laurent de Wilde associé à son Trio, de retour à l’acoustique, donnera, à n’en pas douter, un ton résolument swing et racé à la soirée.
Et aussi :
Une exposition de photographies de Jacques Bisceglia « Moments de Jazz », organisée par le Département de l’Hérault, est également proposée au Domaine d’O du 18 au 29 juillet, à partir de 19h30.