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Edition du 23 avril 2024 // Citizenjazz.com / ISSN 2102-5487

Les dépêches

Gaspard LaNuit : Il était temps !

Communiqué :

Le nouvel album de Gaspard LaNuit, Il était temps, est sorti
chez 3h Moins Le Quart/Disques Deluxe/Discograph

CONNAISSEZ-VOUS M. Gaspard LaNuit ?

“Connaissez-vous M. Gaspard LaNuit ? - Que lui voulez-vous, à ce garçon-là ? Parler de lui. Enfin non, plutôt l’écouter. Car ce Gaspard-là est un auteur, un maître de la syllabe aiguisée, du verbe pointu, de la triple croche à double détente. Pas rat pour deux sous, il sourit envers et malgré tout. Une pointe d’ironie entre les reins, il se livre sans faux semblants. Il chante vrai, entendez comme il est, comme il aime, comme il hait. Un peu, beaucoup, passionnément.

Ce Gaspard-là est un compositeur, un lettré qui s’y entend question musiques : elles grincent, butinent, couinent, grognent, rauquent, jazzent, blues aussi… Eclectique, le garçon ? Juste curieux, c’est tellement mieux. Voilà l’esprit qui se trame derrière les noires et les blanches, les proprement écrites et les salement improvisées. Des mélodies qui sous leurs faux airs de trois fois rien racontent un univers sans pareil. Du genre bien arrangé, à savoir un brin dérangé. Le sien, la vie et ses émois, la mort et ses oublis, des bons délires et des mauvaises pensées, le rouge et le noir, encore et toujours.

Bien entendu, il y a des fantômes, Ferré et Gainsbourg en tête, Higelin père et fils aussi, Tom Waits et Phil Minton tout autant, et ainsi de suite. Brisons-là, écoutez-le. Inutile de jouer aux comparaisons : les influences sont ainsi faites qu’il faut bel et bien les assumer. Et puis aussi vite fait les oublier. Gaspard, c’est surtout un sacré lascar, un drôle de type qui sue par tous les bouts. Pourvu qu’il ait l’ivresse du swing explosé. Sur scène, ça fait pas un pli, sauf à sa chemise, lessivée : il habite le moindre de ses mots, des textes qui sonnent comme des évidences, un sens de la prosodie, un style de mélancolie, pas forcément polie.

Ça cogne et on en redemande. Romantique ? Un peu, à la folie, sans doute. Poète, si c’est d’être poète que d’avoir cherché l’art ! Il n’est pas fatigué de ne pas avoir trouvé des réponses à ses points de suspension. C’est sans fin et ce n’est qu’un début. La vie est décidément un délicieux enfer pour qui attise de la brûler. - Merci, mon brave ! … Si Gaspard LaNuit est en enfer, qu’il y rôtisse. J’imprime son disque. Il était temps.”

Prochains concerts de Gaspard LaNuit :

  • le 30 mai 2006 à La Cigale (Paris 18), en première partie du Cirque des Mirages
  • le 1er juin 2006 à La Machine à Coudre (Marseille - 13)
  • le 2 juin 2006 à la MCL (Gerardmer - 88)
  • le 3 juin 2006 aux Passagers du Zinc (Besançon - 25)
  • les 4 & 5 juin 2006 au FIMU (Belfort - 90)
  • le 17 juin 2006 à la Boule Noire (Paris 18) : soirée de sortie du disque, partagée
    avec le Wildmimi Antigroove Syndicate, qui sortira son disque le même soir !
  • le 23 juin 2006 au Studio de l’Ermitage (Paris 20), en solo en première partie de
    Surnatural Orchestra
  • le 10 août 2006 au Festival Mens Alors ! (Mens - 38)
  • le 27 octobre 2006 au Biplan (Lille - 59)

Dernière minute :

“Il était temps” a eu 3 clés dans le numéro de Télérama daté du 31 mai :
“Coréalisé par l’artiste et le guitariste Fred Pallem (Le Sacre du Tympan), ce disque de tripes et de coeur risque de secouer la torpeur d’une chanson française qui se regarde beaucoup le nombril. Gaspard LaNuit tue l’ennui. Il était temps.” ©