Scènes

Gent Jazz Festival, reportage dessiné (suite)

Reportage dessiné au festival de Gand, en juillet 2017


Gent Jazz Festival, le 8 juillet 2017, avec Rava - Stanko, Bassdrumbone , Trio Grande, McCoy Tyner et Craig Taborn Trio et Wayne Shorter Quartet with Casco Philharmonic performing Emanon

Rava - Stanko

Enrico Rava (trompette), Tomasz Stańko (trompette), Giovanni Guidi (piano), Reuben Rogers (basse), Gerald Cleaver (batterie)


Bassdrumbone

Mark Helias (basse), Gerry Hemingway (batterie) et Ray Anderson (trombone)


Trio Grande

Laurent Dehors (anches, guimbarde, chant), Michel Massot (trombone, tuba, chant), Michel Debrulle (batterie, percussion, chant).


McCoy Tyner et Craig Taborn Trio

McCoy Tyner (piano), Craig Taborn (piano), Gerald Cannon (contrebasse), Francisco Mela (batterie)

Craig Taborn jouait avec Gerald Cannon (contrebasse) et Francisco Mela (batterie) dans un set initalement construit autour de McCoy Tyner. Ce dernier n’a finalement joué que trois morceaux.
Pas de problème, car Craig Taborn est un artiste formidable, aussi à l’aise avec le langage de McCoy que dans un registre plus avant-gardiste. Ici, il joue « When Kabuya Dances » de Geri Allen, qui devait normalement accompagner la tournée, mais qui est malheureusement décédée au début de cet été.

Des sons aigus issus « d’on-ne-sait-où » sortent du piano.

Contrairement à Herbie Hancock, les années sont clairement visibles sur McCoy.

Il reste un pianiste impressionnant…

…néanmoins, ses lignes ne sont plus aussi claires qu’avant et son pied droit quitte peu la pédale.


Wayne Shorter Quartet with Casco Philharmonic performing Emanon

Wayne Shorter (saxophone), Danilo Pérez (piano), John Patitucci (basse), Brian Blade (batterie), Clark Rundell (chef d’orchestre), Casco Philharmonic (orchestre)

John Patitucci, Brian Blade et la jeune photographe Andrea.

De concert en concert, les silences de Wayne deviennent de plus en plus longs. Il est bouddhiste, donc on ne sait jamais s’il est en train d’atteindre le Nirvana ou s’il est juste un peu absent.

En tout cas, quand il joue, il semble en état de méditation…

… ou surpris comme un gamin de dix ans par ce qu’il a fait.

D’où j’étais assis, je voyais à peine l’orchestre, qui était caché par le quartette. En revanche, le son énorme de l’orchestre noyait les quatre musiciens qui jouaient devant. Moi, je trouvais que c’était un peu trop. Et aussi, mes papiers n’était pas assez grands pour tous les dessiner dessus. Alors j’ai juste dessiné la violoncelliste.

Finalement, j’ai quand-même dessiné le chef et quelques violonistes. Mais c’était surtout le plaisir de jeu entre Patitucci, Pérez et Blake qui était beau à voir.