Interview exclusive de Sonny Rollins sur France Musique

Communiqué :

A écouter du lundi 9 au vendredi 20 décembre 2013, de 18h à 19h dans l’émission Open Jazz, par Alex Dutilh

Sonny Rollins, l’ivresse de la solitude

« Alex Dutilh lui a rendu visite fin octobre dans sa maison dans les bois de Woodstock, à 2 heures de route de Manhattan. Là, il a trouvé un homme serein, épanoui, épris de solitude, impatient de revenir en studio… « pour faire enfin le disque dont je serais totalement satisfait » allait-il confier sans rire. Lui qui a multiplié les chefs d’œuvre et accumulé les plus prestigieuses récompenses ! L’interview révèle un bourreau de travail avec un appétit intact pour la seule chose qui compte en dernière analyse : la beauté et le partage de la musique.

Lucide, précis, totalement singulier, il commente le moindre recoin de sa carrière avec une exigence qui lui sert de moteur infatigable. En dix épisodes, une vie de jazz aux magnifiques fulgurances. Un son énorme, hérité de son maître Coleman Hawkins, et la générosité d’un homme en plein dans son temps. »

En détail :

• lundi 9/12 Le kid de Harlem (1949-54)
• mardi 10/12 Débuts de Prestige (1954-55)
• mercredi 11/12 Les notes bleues (1956-57)
• jeudi 12/12 Hollywood et les stars (1957-58)
• vendredi 13/12 Le poing levé (1958)
• lundi 16/12 La traversée du Bridge (1962-64)
• mardi 17/12 Les free sons (1965-67)
• mercredi 18/12 Le retour flamboyant (1972-84)
• jeudi 19/12 Une splendide solitude (1985-2000)
• vendredi 20/12 Sur la route (2000-13)

En complément :

Dans Le Matin des Musiciens, par Arnaud Merlin, mardi 10 décembre 2013 de 11h à 12h30 :

« En lien avec Open Jazz, Arnaud Merlin reçoit dans son Matin des Musiciens mardi une musicienne qui connaît parfaitement son style, la saxophoniste Géraldine Laurent. Avec elle, il retrace les deux premières décennies de sa carrière, depuis ses premiers enregistrements aux côtés de Bud Powell, de Miles Davis et de Thelonious Monk, au cœur des années du hard bop triomphant. Il s’intéresse à la façon dont le saxophoniste a su inventer de nouvelles formules, comme le trio sans piano, qui lui confère une nouvelle liberté. L’émission le suit aussi dans ses doutes, elle évoque sa rencontre avec son aîné Coleman Hawkins, avant de le laisser à la veille d’une nouvelle retraite, à la fin des années 60. Il est question d’articulation, de mise en place, de langage harmonique, d’imagination mélodique, du travail sur la sonorité, de tout ce qui fait la forte personnalité de Sonny Rollins. Avec, bien sûr, des illustrations jouées au saxophone par Géraldine Laurent. »