Jazz & Blues sur Mezzo en juin

JAZZ

Mercredi 21 juin - 22h10
Buena Vista Social Club présente Ibrahim Ferrer au festival Jazz à Juan
Concert (2003, 50mn), réalisation : Patrick Savey

Né en 1927 à Santiago de Cuba, Ibrahim Ferrer commence la musique à l’âge de 13 ans et chante avec des groupes légendaires. Pourtant, il collectionne les mésaventures et les déceptions : en 1991, il retourne dans la rue cirer des chaussures. Jusqu’au jour où il est contacté pour l’enregistrement de Buena Vista Social Club. Il chante alors aux côtés de Ruben Gonzalez, Compay Segundo, Eliades Ochoa, Barbarito Torres et Guarijo Mirabal… et devient la star internationale du groupe. Pour la première fois à Juan-les-Pins, à 76 ans, avec vingt musiciens qu’il dirige avec douceur, mais de main de maître, il présente son deuxième album « Hermanos Buenos » et certains des titres qui l’ont rendu célèbre tels que « Perfume de Gardenia » et « Chan chan ».

Mercredi 21 juin - 23h05
Keziah Jones à l’Elysée Montmartre
Concert (2004, 52m), réalisation : Fabien Raymond

Keziah Jones s’est imposé sur la scène internationale comme un jeune bluesman cosmopolite, une sorte de philosophe musicien. Keziah mêle le blues, la soul et le funk pour créer un style propre qu’il baptise dès son premier album, le blufunk. Sanyaolu de son vrai nom est né à Lagos, au Nigéria, le 1er octobre 1968. Fils d’une grande famille de Lagos et élevé en Angleterre, il commence à jouer du piano à l’âge de treize ans et passe à la guitare trois ans plus tard. C’est dans le métro parisien qu’il se fait remarquer par un directeur artistique de Delabel France, en 1991. Le monde le découvre en 1992 avec son tube « Rhythm is Love ». Largement influencé par la personnalité politique et morale de Fela, et par le jeu de Jimi Hendrix, il devient rapidement un virtuose de la guitare électrique et signe d’emblée un disque-manifeste, « Blufunk is a Fact ». Ce premier opus est un joyau de blues acoustique, de R&B et de funk. « Africa Space Craft », son deuxième opus, dans lequel il évoque les problèmes de l’artiste africain contemporain, sort en 1995. Il signe en 1999 l’album « Liquid Sunshine », puis « Black Orpheus » en 2003, histoire d’une lente remontée aux sources africaines.

Jeudi 15 à 23h
The Frank Sinatra Show featuring Ella Fitzgerald
Concert (1959, 1h), réalisation : Bill Colloran

Cette émission fut enregistrée le 10 décembre 1959, à Palm Springs, en Californie, dans le cadre d’une série intitulée The Frank Sinatra Show. Durant près d’une heure et demie, « The Voice » est le maître de cérémonie d’un enchaînement incroyable de divertissements en tout genre. Ella Fitzgerald est l’invitée de marque qui, entre deux changements de robe, nous livre son swingue ou ses romances uniques et un duo avec Sinatra. Les chorégraphies et les mises en scène (parfois juste un amoncellement de chaises) sont d’un autre temps… Mais quelle époque ! Insouciante, chic et légère. Des variétés comme celles-là, on en redemande !

BLUES

Vendredi 2 à 23h
Blues Session : Kenny Neal Blues Band
Concert (2002, 52 mn), réalisation : Patrick Savey

Né le 14 octobre 1957 à New Orleans, en Louisiane, Kenny Neal a grandi à Baton Rouge avec ses sept frères et ses trois sœurs. Il a toujours baigné dans la musique. Son père, Raful Neal, bluesman de renom, le prend avec lui et Kenny joue dans son orchestre comme bassiste dès l’âge de treize ans. Kenny Neal est un musicien multi-instrumentiste : piano, basse, guitare, trompette, harmonica, et très bon chanteur, à la voix chaude, comme celle de son père. Sa musique a la sonorité du Sud, la force du « Chicago blues », le swing de New York, le jazzy du Canada. Kenny est un bluesman qui a su combiner avec intelligence toutes ses influences.

Lundi 5 à 23h
Blues Session : Autour du Blues
Documentaire (2003, 1h10), réalisation : Patrick Savey

Enregistré au Studio Ferber à Paris avec Axel Bauer, Dick Rivers, Chris Lancry, Jean-Jacques Goldman, Manu Galvin, Basile Leroux, Gerard Kawczinski, Gerard Bikialo, Ahmed Mouici, Denis Benarosh, David Johnson, Beverly J. Scott, Bernard Allisson, Gildas Arzel, Slim Batteux, Luc Bertin, Bernard Paganotti, Denys Lable, Patrick Verbeke, Michael Jones, Francis Cabrel, Tanya Saint Val, Paul Personne, Claude Engel.

Réunis autour du Blues « la mère de toutes les musiques » un gang d’artistes prend un réel plaisir à jouer ensemble. De cet enregistrement est né un double album.

Vendredi 9 à 23h
Blues Session : Lil’ed and the Blue Imperials
Concert (2003, 55mn), réalisation : Patrick Savey

Ce groupe, originaire de Chicago, est composé de Ed Williams, Michael Garrett, James « Pookie » Young et Kelly Littleton, soit deux guitaristes, une basse et une batterie. Tous les quatre jouent ce blues qui, même s’il est de Chicago, n’en met pas moins les guitares en folies, saturées à souhait, sur des rythmiques explosives, parfois proches du bon vieux rock’n’roll.

Vendredi 16 à 23h
Blues Session : Sherman Robertson
Concert (2003, 57mn), réalisation : Patrick Savey

Guitariste et chanteur, Sherman Robertson, considéré comme un jeune maître du zydéco, du blues électrique texan, du rhythm’n’blues et du blues louisianais du marais, peut être ajouté à la liste des légendes du blues.

Vendredi 23 à 23h
Blues Session : Big James Montgomery
Concert (2003, 52mn), réalisation : Patrick Savey

Virtuose du trombone, Big James Montgomery rejoint à dix-neuf ans le Little Milton Band puis le Albert King’s Blues Band. Sa rencontre avec Johnny Christian change sa vie : il parcourt le monde en collaborant avec Eric Clapton ou Dan Ackroyd. Le voici filmé au Jazz Club Lionel Hampton, à Paris, en 2003.

Vendredi 30 à 23h
Blues Session : Arthur Adams
Concert (2003, 1h), réalisation : Patrick Savey

Arthur Adams est un personnage attachant de la scène du Blues actuel. Son répertoire fait souvent appel au Blues le plus pur, version électrique avec une rythmique impeccable à la Teardrops.