Scènes

Jazz Middelheim, carnet de voyage 1

Retour en dessins sur Jazz Middelheim, le festival d’Anvers en Belgique qui a lieu du 12 au 15 août.


Dessin : Pieter Fannes

Pieter Fannes était sur place pendant 4 jours. Nous publions chaque journée séparément.
Aujourd’hui, les concerts de Pascal Schumacher, Marcin Wasilewski, Avishai Cohen et Ludovico Einaudi.

Pascal Schumacher & Friends

Le dernier disque de Pascal Schumacher est ce qu’il appelle un “carnet de voyage” au Japon. Ici, il joue une ode à Sakura, la propriétaire de son bar à whisky préféré à Tokyo.
Un des numéros s’appelait “Wabi Sabi”, un concept qui désigne les petites imperfections qui font vivre les choses. Parlant d’imperfections, on peut découvrir les traces d’une première tentative sous les taches d’encre au-dessus de la tête de Pascal Schumacher.
Franz Von Chossy (piano), Pol Belardi (basse), Magic Malik (flute), Jens Dueppe (batterie)

Marcin Wasilewski Trio

Marcin Wasilewski trio avec Slawomir Kurkiewicz (contrebasse) et Michal Miskiewicz (batterie)
Marcin Wasilewski au piano
Marcin Wasilewski (piano) avec Slawomir Kurkiewicz (contrebasse)
Marcin Wasilewski (piano) avec Slawomir Kurkiewicz (contrebasse)
Slawomir Kurkiewicz (contrebasse)
Slawomir Kurkiewicz essayant de démêler son solo
Marcin Wasilewski au piano

Avishai Cohen Quartet

Le trompettiste Avishai Cohen jouait la musique de son album Into the Silence, dédié à la mémoire de son père. Avec le bassiste Barak Mori et Nasheet Waits à la batterie.
La musique était intense et retenue, ce que j’ai essayé à traduire dans les dessins.
J’adore dessiner les musiciens quand ils ne jouent pas.

Ludovico Einaudi

Une foule énorme se rassemble pour le concert de Ludovico Einaudi, à tel point que l’on commence à se mettre par terre entre les sièges.
Ludovico Einaudi et son groupe
Ludovico Einaudi et son groupe
Ludovico Einaudi et son groupe
Je me rends compte que les dessins sont assez répétitifs, mais après tout, ça vaut aussi pour la musique d’Einaudi.
Ne voulant pas prendre position, j’ai décidé d’approcher le portrait d’Einaudi d’une façon délibérément ambiguë. Pour ses admirateurs, les lignes horizontales peuvent symboliser son minimalisme raffiné et atmosphérique. Pour ses détracteurs, ça peut indiquer le fait qu’il ne se passe absolument rien dans sa musique.