Scènes

Jazz Middelheim, carnet de voyage 3

Retour en dessins sur Jazz Middelheim, le festival d’Anvers en Belgique qui a lieu du 12 au 15 août.


Pieter Fannes était sur place pendant 4 jours. Nous publions chaque journée séparément.

Aujourd’hui, les concerts de Jef Neve & Typhoon, Andrew Claes et Mélanie Di Biasio,

Avishai Cohen

Comme artiste en résidence, Avishai Cohen était omniprésent sur Middelheim. Pour varier un peu, j’ai décidé de le dessiner de dos. La pose est assez typique pour lui : il aime se promener sur scène pendant ses solos. Pour ce dernier concert, Cohen jouait avec les étudiants du conservatoire d’Anvers : Roeland Celis (piano), Kobe Boon (contrebasse), Casper Van De Velde (batterie).

Jef Neve & Typhoon

Le pianiste Jef Neve jouait avec le rappeur néerlandais Typhoon, qui de temps en temps invitait le public à déclamer des mots (“Nooit !” en néerlandais, c’est “Jamais !”).
Le concert balançait entre l’intimisme et l’humour, le chanteur n’hésitant pas à faire des blagues à double sens sur la prétendue tension érotique entre les deux hommes.

Stuff

Stuff : c’est la sensation du moment dans le monde du jazz en Belgique.
Pour traduire leur jeu plein d’énergie, j’ai décidé d’ouvrir une grande bouteille d’encre noire et de me foutre de toutes les taches que je ferais sur le papier et sur mes vêtements (heureusement noirs eux aussi). En effet, j’étais tellement couvert d’encre après le concert qu’un des passagers dans le train de retour à Bruxelles m’a demandé si je travaillais dans un garage (cette fois-ci, j’avais attrapé le dernier train, mais dans ma hâte, je n’avais pas trouvé le temps de me laver).
Andrew Claes (sax) Dries Laheye (basse), Joris Caluwaerts (keyboard), Lander Gyselinck (drums)
Lander Gyselinck (batterie), Andrew Claes (clavisax - ou comment ça s’appelle ?)
Mixmonster Menno (plaque tournante)
Stuff
Après un certain temps, je me suis dit qu’un peu de rouge ne serait pas mal non plus. Andrew Claes, clavisax (ou comment ça s’appelle ?)

Mélanie Di Biasio

Comme toujours, Mélanie Di Biasio crée une atmosphère très intense en jouant avec les silences et l’intimité.
Comme Mélanie voulait pas de photographes ni de dessinateurs devant la scène, mon point de vue sur le concert était très limité. D’où j’étais assis, je ne pouvais voir que Mélanie, le bassiste Sam Gerstmans et un guitariste, qui, malheureusement, n’a joué que les deux premiers morceaux (c’est pourquoi il ne figure qu’à moitié sur les deux premiers dessins).
Mélanie Di Biasio
Je me se sentais presque voyeur en observant la danse à distance entre Mélanie et le batteur Dré Pallemaerts.
En écoutant Dré.