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Edition du 24 mars 2024 // Citizenjazz.com / ISSN 2102-5487

Les dépêches

Jazz Poems sur France Culture

Communiqué :

FRANCE CULTURE
Juin/juillet 2006
Cycle Enzo Cormann

  • DIMANCHE 11 JUIN, 14-16 h : deux « jazz poems » :

« Mingus, Cuernavaca », jazz poem, avec l’Orchestre National de Jazz (Dir. Franck Tortiller), Enzo Cormann et Chloé Réjon (voix), et Jean-Marc Padovani (saxophones). Réalisation Marguerite Gateau. (1991) pour nonette de jazz et récitant
Musique Jean-Marc Padovani.

Le 5 janvier 1979, Charles Mingus mourait à cinquante-sept ans d’une sclérose amyotrophique, à Cuernavaca, dans le décor mexicain de « Au dessous du volcan » de Malcolm Lowry.

Les dernières heures du compositeur de « Me Myself and Eye ». Créé en 1992 au festival Banlieues Bleues, ce jazz poem, repris de nombreuses fois depuis, a été spécialement enregistré à l’occasion du cycle Cormann avec l’Orchestre National de Jazz et Jean-Marc Padovani.

et

« Le dit de la chute, tombeau de Jack Kerouac » (1922-1969) de et avec Enzo Cormann (texte, jeu), Jean-Marie Machado (piano) et Jean-Marc Padovani. Réalisation Jacques Taroni. Jean-Marie Machado : compositions musicales, piano), Jean-Marc Padovani (compositions musicales, saxophone ténor et soprano)

« En fait, je ne sais même pas ce que j’ai été : une sorte d’être fébrile, et différent, autant que peut l’être un flocon de neige… » (Les anges de la désolation, 1965)

Sur le site de France Culture

Le programme détaillé du cycle sur cormann.net

A réécouter pendant la semaine suivant la diffusion sur le site de Radio France

  • MARDI 13 JUIN : LE DIT DE JÉSUS-MARIE-JOSEPH (1992) 1 homme.
    par Enzo Cormann (voix), Gilles Chabenat ( compositions musicales, vielle électroacoustique) et Jean-Marc Padovani ( compositions musicales, saxophones). Réalisation Jacques Taroni.

A l’hôpital psychiatrique, Jésus-Marie-Joseph Gouffre cherche à tuer le temps en dessinant le visage de sa mère. Il n’y a pas de « était », dit Faulkner. Le temps est. Si « était » existait, il n’y aurait ni souffrance, ni tristesse. Le dit de Jésus-Marie-Joseph, est né de cette idée - sans doute abusive - de l’auteur de « Sound and Fury », du souvenir d’un séjour en hôpital psychiatrique effectué il y a vingt ans, et de la fréquentation assidue des sentiers de grande randonnée. Le rêve qui conduit ce « dit » est un rêve empreint de souffrance et de tristesse. Ce pourquoi il est écrit au temps présent.

En version oratorio, avec le quartet de saxophones “L’échappée belle“,
Théâtre de la Tempête, octobre 1994, mise en scène Jean-Pierre Dougnac.
Edition : Editions Théâtrales (in recueil Petites pièces d’auteurs n°1), Paris 1998.