Jean-François Foucault

Cet ouvrage, qui avec facétie se lit d’une traite, dévoile la personnalité de Jean-François Foucault. Sa vie est racontée en détail, depuis son enfance marquée par l’amour du violon jusqu’à sa maturité professionnelle consacrée entièrement au jazz.

Plus qu’une analyse dédiée aux musiques qui traversent l’existence de l’auteur, c’est avant tout une approche de l’envers du décor artistique qui transparait dans La Valise de Jean Schwarz. Durant les années soixante, Jean-François Foucault est pianiste dans l’un des nombreux groupes de rock’n’roll émergents et se produit sur scène. Ce sont les heures de gloire du Golf Drouot.

La suite de cet ouvrage décrit l’organisation épique des concerts ainsi que la création des Maisons des Arts et de la Culture qui nous transportent dans les années soixante-dix, époque magique où l’inventivité était de mise. De fil en aiguille, le livre relate l’aventure du jazz hexagonal qui devient rapidement le point de mire de Jean-François Foucault, tout d’abord avec le soutien de deux illustres journalistes, Laurent Goddet et Jean-Pierre Patillot. C’est la rencontre déterminante avec Daniel Humair qui va rebattre les cartes : la vie de Jean-François Foucault prend alors une tout autre tournure. Il devient l’agent de référence des jazzmen français. De nombreuses anecdotes croustillantes se succèdent, ainsi que des portraits de musiciens. L’écriture limpide retranscrit parfaitement des situations marquantes comme les risques rencontrés lors de tournées au Moyen-Orient.

Je vous vois venir : mais pourquoi ce titre, La Valise de Jean Schwarz ? En 1986 à la Maison de la Culture de Grenoble, Michel Portal et son groupe international sont à l’affiche pour un concert très attendu. Il m’aura fallu attendre 37 ans pour découvrir que ce jour-là, un évènement particulier avait échappé à tous les spectateurs présents, dont j’étais. Ne comptez pas sur moi pour vous divulguer des explications détaillées, plongez-vous plutôt dans ce livre qui vous révèlera la clé de l’énigme.