Slam et rap en anglais et français. Du rock, de la drum and bass. Tous idiomes utilisés sans faute de goût voyante ni erreur due à la méconnaissance.
En un sens, cela impressionne.
Ambiances tendues et électriques et un univers musical – les rythmes purement jamaïcains en moins – qui rappelle Zenzile parfois, Medeski Martin & Wood par moments, et beaucoup d’autres en fonction des différents costumes que Josef Bilek fait revêtir à ses morceaux.
Belle maîtrise donc mais un éparpillement qui, comme c’est souvent le cas, disperse l’attention plutôt qu’il ne la ré-aiguillonne.
Tout de même, le disque recèle assez de beautés étranges et retorses (le dernier morceau sur « Quichotte ») pour dépasser l’intérêt fugace.