Larry Coryell

Il s’agit ici du dernier enregistrement en studio de Larry Coryell et quatre ans après sa mort, la publication de cet album vient clôturer une carrière longue d’un demi-siècle. Il y est avec Kevin Brady à la batterie et Dave Redmond à la basse sur un registre acoustique constitué de grands standards, notamment « In a Sentimental Mood » qui débute l’album. La version de « Morning of the Carnival » est peut-être plus rock, en tout cas elle va crescendo, mais elle reste dans une atmosphère « club ». D’ailleurs, ce crescendo semble une mise en abyme puisqu’au fur et à mesure qu’on s’enfonce dans l’album, on verse dans un jazz-rock de plus en plus déluré. C’est ainsi que « Relaxin’ At Camarillo », « Someday My Prince Will Come » et surtout « The Last Peavey », une des deux compositions originales, sont faits d’une énergie qui renverse tout ou presque. Ce « Last Swing » se termine avec « 369 » et avec une tonicité qui ne retombe pas.