Laurent de Wilde

Après avoir fait le coup du pianiste français à New York, Laurent De Wilde a saisi en marche le train de l’électro. Bien lui en a pris car ses productions en ce domaine ne sont certes pas géniales mais fortement sympathiques. Comme ce nouvel album. Le plus, ce sont de bonnes ambiances contemporaines, avec des grooves intéressants, notamment dus à Stéphane Huchard qui est dans cette affaire depuis son début. On ne dira jamais assez à quel point il est un grand batteur. Très bon pianiste acoustique, De Wilde réussit à se trouver une personnalité séduisante au Rhodes. Le moins, ce sont des mélodies assez banales, des chorus pour le moins transparents voire inutiles, et des programmations de pianiste jazzeux indignes d’un DJ de moyenne catégorie. Comme quoi il ne suffit pas d’aimer pour savoir bien aimer. Ce ne sont pas les femmes déçues qui me contrediront. Dans le rôle du second batteur, exit Philippe Garcia, bonjour Laurent Robin, pénible avec David El Malek mais excellent avec Cam. Au final, un bon album de consommation immédiate.