Tribune

Le jazz en Midi-Pyrénées [3]

Le jazz en Midi-Pyrénées est en perpétuel mouvement, et ce panorama en quatre volets en constitue une photo en un instant T, un cliché nécessairement incomplet mais qui permet d’explorer cette scène. Marciac en est la figure la plus visible mais Toulouse en est le cœur. Ce réservoir de musiciens irrigue la scène jazz dans la Région et au-delà. Qui joue quoi et où ?


La région Midi-Pyrénées compte un nombre important de festivals de jazz, et en premier lieu, JIM (pour Jazz in Marciac). Ce festival gersois ultra-médiatisé n’a pas dévoré les autres qui, plus modestes dans leurs relations avec le gigantisme, vivent… ou lui survivent. Région du sud, région touristique, région de huit départements, il est somme toute assez logique qu’il y ait beaucoup de festivals.

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L’ultra-connu : Marciac

Bien entendu, lorsqu’on aborde la question des festivals de jazz en Midi-Pyrénées, il est inenvisageable de ne pas citer, en premier lieu, Jazz in Marciac. D’ailleurs, si sa prédominance, notamment médiatique, en fait une exception, elle peut devenir, pour les plus critiques, carrément étouffante. Quoi qu’il en soit, avec Jazz sur son 31, c’est un des deux très gros festivals de jazz en Midi-Pyrénées. Fortement subventionné, il est incontournable. Jean-Louis Guilhaumon, un de ses fondateurs, a été le principal du collège de Marciac [1], il est actuellement maire de Marciac, Vice-Président du Conseil Régional de Midi-Pyrénées et, bien entendu, Président du festival. On pourra, au regard de la concentration de ces pouvoirs, comprendre le poids de JIM dans l’univers jazzistique midi-pyrénéen. En laissant traîner ses oreilles, on a entendu des programmateurs se plaindre de certaines exigences d’exclusivité ; cette omnipotence n’est donc pas sans poser problème.

C’est vers le milieu des années 1990 que JIM prend de l’ampleur. Jusqu’alors le festival durait une semaine (un peu moins pour les premières éditions). Dès le milieu de la décennie, il s’allonge et, de fait, propose de plus en plus de concerts. Il faut également noter qu’à partir de 1995 Wynton Marsalis y sera programmé de manière systématique, souvent à plusieurs reprises dans la même édition, devenant ainsi un des musiciens emblématiques du festival après Guy Laffite… et peut-être avant John Zorn, qui y figure presque tous les ans depuis 2005.

Mais on ne saurait résumer Marciac à son omniprésence médiatique ainsi qu’à un bref aperçu de son histoire ; cela ne rendrait pas honnêtement compte de sa place dans le paysage jazzistique en Midi-Pyrénées et, en premier lieu, parmi les festivals de la région. Un rapide coup d’œil à la programmation 2013 : Marcus Miller, Geri Allen, Wayne Shorter, George Benson, Sandra Nkake, Chucho Valdés, Dave Douglas, Joshua Redman, Guillaume Perret, Pierrick Pedron, Céline Bonacina, Wynton Marsalis, Shai Maestro, Diana Krall, Gilberto Gil, Roberto Fonseca, les frères Moutin, Richard Galliano, Jacky Terrasson, Ahmad Jamal, Al Jarreau, Ravi Coltrane, Lionel Louéké… pour ne citer que les plus connus. Le off n’est pas en reste puisque sont à l’affiche Laurent Cugny, Guillaume de Chassy, Anne Pacéo, Dré Pallemaerts, Jérôme Regard, Nelson Veras… Sans compter ce qu’on pourrait qualifier de « off du off ». Car à côté de ce dernier (qui n’a de « off » que le nom tant il est institutionnalisé), sur la place de village,nombre de groupes se produisent à la terrasse d’un restaurant ou d’un bar, ou tout simplement dans la rue.

Pendant quinze jours, le village gersois se transforme, selon la formule consacrée, en « capitale du jazz », avec ses hauts et ses bas. On peut même suivre dans la presse le feuilleton quotidien du festival [2]. Cette surexposition a des avantages et des désagréments…

Des festivals qui ne sont pas « de jazz » mais qui en programment

Mais il existe en Midi-Pyrénées nombre de festivals - dix-huit Marciac compris, sauf omission -, qui se tiennent généralement en été et d’autres qui, plus généralistes, programment notamment du jazz. C’est le cas de Rio Loco à Toulouse, avec sa thématique géographique (lusophonie, Afrique du Sud, Maghreb…). On a pu y voir dans ce cadre Joachim Kühn, Erik Truffaz, Abdullah Ibrahim, Bojan Z, Marc Ribot, Sonny Troupé, Julien Lourau… Citons aussi Piano aux Jacobins, qui a programmé entre autres Thomas Enhco, Baptiste Trotignon, Yaron Herman ou Sophia Domancich, ou le festival gaillacois Les P’tits Bouchons (Chilly Gonzales, Manu Katché) qui fait pourtant la part belle à la chanson (Juliette Gréco, Jacques Higelin… pour les plus connus). On retiendra pour la petite histoire que la musique de Manu Katché y est qualifiée de « free jazz » et que sa notice biographique insiste sur sa participation à la Nouvelle Star et sur ses collaborations avec Dire Straits, Peter Gabriel, Sting ou Tracy Chapman… N’oublions pas l’albigeois Pause Guitare, qui n’est d’ailleurs plus spécifiquement consacré à la guitare ; on y a vu Ibrahim Maalouf en 2011. De la même manière, le Théâtre de l’Usine, très lié à l’Opéra éclaté [3], propose parfois du jazz (Paul Lay) et pratique des échanges avec le festival voisin Souillac en Jazz. Notons enfin que le festival de blues de Cahors, malgré la proximité du genre, ne programme jamais de jazz mais un blues tourné vers le rock avec des musiciens comme Poppa Chuby ou Louis Bertignac, pour les plus médiatisés.

Parmi les festivals qui ne se revendiquent pas spécifiquement du jazz, impossible de ne pas évoquer le Drums Summit fondé par l’Ecole de batterie Dante Agostini de Toulouse et la Salle Nougaro ; contrairement ce que pourrait laisser entendre son nom, il n’est pas exclusivement consacré à la batterie : elle n’est à l’affiche qu’une année sur deux, en alternance avec un autre instrument. Pas de spécificité jazz, donc mais de facto celui-ci y est bien plus présent que les autres styles. Ainsi, l’année de l’accordéon, on y a vu Marc Perrone, Richard Galliano et Lionel Suarez. L’année du saxophone, Michel Portal, Tony Malaby, Sophie Alour et Pulcinella. Pour le piano : Giovanni Mirabassi, Baptiste Trotignon, Stefano Bollani et… Alexandre Tharaud (seul musicien non estampillé jazz).

Un réseau dense de festivals de jazz

Sur ces dix-huit festivals régionaux, on en compte six en Haute-Garonne (Jazz sur son 31, Un pavé dans le jazz, Jazz en Comminges, La semaine de jazz de Cugnaux, Le printemps fait son jazz et Jazz en cordée), trois en Ariège (Jazz’velanet, Swing à Mirepoix et Jazz à Foix), trois en Aveyron (Millau en Jazz, Les Nuits et les Jours de Querbes et Mines de Jazz à Decazeville), deux dans le Tarn et Garonne (Jazz à Montauban et Jazz à Grisolles), un dans le Lot (Souillac en Jazz), un dans les Hautes-Pyrénées (Jazz à Luz), un dans le Gers (Marciac) et un dans le Tarn (Castres en Jazz, qui semble bien modeste). Majoritairement estivaux - c’est le cas de huit d’entre eux - ils sont souvent situés dans des zones touristiques majeures. Ainsi de Jazz à Luz, situé à proximité du Cirque de Gavarnie et de la Réserve Naturelle du Néouvielle dans les Hautes-Pyrénées. C’est également le cas de Souillac en Jazz, situé dans la vallée de la Dordogne lotoise, à proximité de Rocamadour et de Sarlat ou encore de Querbes, dont le festival se déroule en grande partie dans un hameau isolé à la limite du Lot et de l’Aveyron.

Certains d’entre eux sont maintenant anciens. C’est le cas de Souillac en Jazz, créé en 1976, de Marciac, en 1978 et de Montauban en 1982. Les cinq suivants (par ordre de création, Jazz sur son 31, Lavelanet, Luz, Millau et Mirepoix) ont été fondés entre 1987 et 1996, les cinq autres au tout début des années 2000 (Querbes, Foix, Comminges, Decazeville et Grisolles). Et les petits derniers : « La semaine jazz de Cugnaux » créé en 2010, « Le printemps fait son jazz » à Muret, créé en 2012, et « Jazz en cordée » à Luchon, première édition. On constate trois fortes périodes de créations : autour de 1980, autour de 1990 et au tout début des années 2000. Il faudra en revanche spécifier qu’il s’agit là de festivals qui existent encore. D’autres ont cessé leur activité pour différentes raisons, dont le très regretté « Assier dans tous ses états », festival lotois qui a beaucoup compté pour le jazz expérimental et la création, avec un parti pris courageux et par principe novateur. On croise encore régulièrement des gens qui, sur le Causse lotois et ailleurs, regrettent cette disparition.

L’analyse des programmations, notamment pour les festivals les plus anciens, montre des évolutions significatives. Ainsi, pour Souillac en Jazz, on constate un tournant dans la programmation au milieu des années 1980, quand la direction artistique change de main. Le festival, qui programmait jusqu’alors un jazz assez « old school », passe à des musiques plus modernes. Ainsi, en 1985 les têtes d’affiche étaient Marcel Zanini, Claude Tissendier, l’Ornicar Big Band, Monty Alexander, Jean-Charles Capon et François Biensan. On est, hormis avec le solo de Capon, clairement dans un registre swing. En 1987, on trouvait parmi les têtes d’affiche, Eddy Louiss, Johnny Griffin et Christian Escoudé. C’est donc en proportion inverse qu’il faut regarder la programmation de 1987. Avec Eddy Louiss et Johnny Griffin, la programmation est définitivement moins dirigée vers le swing, bien plus moderne. On pourra faire le même constat avec Marciac [4], quoique dans une moindre mesure. Il y a d’ailleurs des musiciens en commun (Elisabeth Caumont, Georges Arvanitas, L’Ornicar Big Band en 1985, Monty Alexander en 1986, Christian Escoudé en 1987, des musiciens plutôt traditionnels tels que Stéphane Grappelli en 1985 et des styles plus traditionnels avec La Velle et une soirée Nouvelle-Orléans en 1986 (avec notamment Maxim Saury). Mais il semble que la programmation de Marciac ait toujours laissé de la place à des musiciens modernes puisqu’on y a écouté Didier Lockwood et Johnny Griffin au milieu des années 1980, ou Henri Texier avec Eric Barret et Aldo Romano en 1988. (Même si, cette même année 1988, le festival se clôture avec une « Nuit du jazz traditionnel ».)

Jazz à Montauban est, dès le début, très ancré dans la tradition. Ainsi, dès la première édition, on y trouve Memphis Slim, Maxim Saury, Claude Bolling et Ray Charles. L’année suivante, Memphis Slim qui partage l’affiche avec Arnett Cobb et Fats Domino, entre autres. La troisième édition rendra hommage à Count Basie. La présence d’Hugues Panassié se fait sentir… Par la suite, le festival de Montauban ira plus du côté de la variété, incarnée notamment par Julien Clerc, Ayo et Olivia Ruiz en 2012.

Autres festivals « old school » : Mirepoix, opportunément intitulé « Swing à Mirepoix » avec en 2011, le quartet de Christophe Tellez, St Louis Big Band et Smoky Joe Combo, et Grisolles dont la programmation est peu risquée : en 2012 le quintet d’Hélios Quinquis, fortement influencé par les Balkans, Cadillac Slim, un guitariste chanteur, Marie Carrié, chanteuse, tous deux dans des styles différents mais néanmoins très classiques. D’ailleurs la présentation de l’édition 2012 n’associe qu’à un groupe sur neuf le qualificatif de « modern jazz ».

« Assier dans tous ses états » n’existe plus, mais ce jazz-là n’est pas pour autant absent de la région Midi-Pyrénées. « Un pavé dans le jazz » et ses « musiques aventureuses à Toulouse », ainsi que Jazz à Luz, en ont fait leur ligne esthétique, et leur programmation respective reste fondamentalement celle de festivals défricheurs. [5].

Rencontre entre festivals structurants et musiciens régionaux

Si l’on considère les musiciens et groupes régionaux d’une part, et d’autre part les festivals, se pose la question de la rencontre des deux. Les festivals en Midi-Pyrénées programment-ils des musiciens des Midi-Pyrénées ? en réalité, on ne peut pas poser la question de manière aussi tranchée en ne laissant que « oui » ou « non » comme réponses possibles. Une programmation compte différents étages, dont le plus prestigieux est occupé par les têtes d’affiche. De fait, il faut comprendre dans quelle mesure ces groupes y sont programmés. Souillac en Jazz [6], par exemple, propose rarement une affiche composée exclusivement de groupes régionaux dans son « in ». En 2012, sur cinq concerts en soirée, on pouvait certes écouter Pulcinella et le duo Didier Labbé / Grégory Daltin et, en 2011 déjà, la formation gospel Vocal Colors et le quintet de Christian Ton Ton Salut. Mais avant cela il faut remonter à 2007 (l’accordéoniste lotois Christian Toucas) et 2005 (Jean-Marc Padovani). Aux côtés de musiciens à forte plus-value médiatique (Charles Lloyd, E.S.T., Richard Galliano, Michel Portal…), on voit cependant beaucoup de formations régionales, voire locales, dans le « off ». En 2013 Bluemary Swing et Ad Hoc, en 2012 le FDH trio (ex- Free du Hazard), en 2011 Amad quartet, Dr Phonkk, la Lanterne Sourde, le Black Xtet et Locoson, en 2010 La Lanterne Sourde, Phatt Shinglarr, la Fanfare d’occasion et JazzPot (une formation frontalière, basée en Dordogne mais à deux pas du Lot). Si on remonte aux années précédentes, on fait le même constat.

Une organisation presque identique prévaut à Saint-Gaudens. Jazz en Comminges ne programme en effet aucune formation issue de Midi-Pyrénées dans son « in » tandis que le « off » leur fait la part belle. Pour l’édition 2013 : Triple Scotch Trio, Happy Feet, Le Tigre des platanes, Gilbert Villenave, Format A4, le trio Bergin, Swing Machine, Strange Enquête, Exocet, Watusi, La Ceiba, les Tweezers Dixie Stomp et les Jazzpilleurs.

Si des manifestations telles que Piano aux Jacobins ou Rio Loco ne programment jamais de formations locales [7], d’autres, au contraire, y semblent particulièrement sensibles. C’est le cas du dernier né, Jazz en cordée, qui a invité pour sa première édition Et Hop, The Headbangers (les ex-Salesteak sextet, mené par le trompettiste Nicolas Gardel), deux formations innovantes issues de la scène midi-pyrénéenne, ainsi que le Richard Hertel trio. Quant aux « diurnes », que certains appellent le « off » ou « l’animation », on y trouve un pianiste toulousain, Lorenzo Naccarato, un guitariste parisien, Bernard Vidal, La Mescla et le Michel Devaux duo.

Chez ces festivals - antinomiques sur ce point - on décèle un continuum avec d’autres, qui programment plus facilement les artistes régionaux. Querbes et Grisolles, par exemple. Mais le plus souvent, à l’instar de Souillac, Jazz en Comminges et Foix, on constate un partage entre une « grande scène » accueillant des musiciens d’envergure internationale et un « off », voire une scène intermédiaire comme c’est de plus en plus le cas à Souillac, pour les musiciens de Midi-Pyrénées. Ainsi Jazz’Velanet les place non pas dans un « off » mais en première partie : cette année, le duo Joël Trolonges / Isabelle Cirla avant les « Cheerleaders » de Pierrick Pedron et le quintet Alfie Ryner avant Portal / Humair / Chevillon en 2011. Dans une démarche semblable, Millau distingue têtes d’affiche, scènes « découverte », afters et musiques d’animation. Or, en 2013, aucune formation de Midi-Pyrénées sur les grandes scènes ; parmi les trois découvertes, en revanche, deux sont issues de Midi-Pyrénées (le sextet de Nicolas Gardel et La Face cachée des sous-bois et, parmi les groupes d’animation, Contreband. Mais Millau est également à proximité du Languedoc-Roussillon. Or, quand on analyse la programmation, on remarque que les groupes participant à l’« animation » et aux afters sont, en fait, souvent basés à proximité. Même remarque, d’ailleurs, pour Souillac, situé à proximité du Limousin.

Le cas de Jazz sur son 31 est encore différent. Jusqu’à présent il ménageait une place spécifique au jazz en Midi-Pyrénées, et plus spécifiquement aux formations et musiciens de Haute-Garonne, dont plusieurs cartes blanches en rapport avec Toulouse et sa région. (Jean-Marc Padovani, l’ex-toulousain Claude Egéa, l’accordéoniste Lionel Suarez). L’édition 2012 accordait beaucoup de place aux groupes locaux. On a ainsi pu y voir, outre le Big Band 31, l’Art Bop jazztet, le quartet de Didier Labbé, les Jazpilleurs, le quartet de Julien Duthu (avec Robin Fincker, Pierre Pollet et Camille Secheppet), le trio de Laurent Coulondre (avec Pierre-Alain Tocanier et Viktor Nyberg), Magali Piétri Mooz Jaï (avec Rémi Leclerc, Thibaud Soulas et Pierre Pollet), Meajam, Mystère trio, M’Organ trio, Pulcinella, Sylvain del Campo (qui, installé à Paris, joue régulièrement à Toulouse et, en l’occurrence, avec Pierre-Alain Tocanier), Laurent Coulondre, the Blue Daffodils et Wen quartet, jeunes et brillants vainqueurs du dernier tremplin du festival d’Oloron qui proposent une musique très délicate.

Les festivals de jazz en Midi-Pyrénées sont nombreux et, indéniablement, participent à la vitalité musicale et touristique de la Région. Ce sont des moments culturels forts en même temps qu’ils constituent, pour nombre d’entre eux, des vitrines touristiques importantes. En revanche, leur participation à la promotion de groupes régionaux est très inégale. Peut-être parce qu’ils sont à l’articulation de deux logiques pas nécessairement compatibles ? Si certains mettent effectivement en avant les musiciens locaux, ils sont aussi dans des logiques de promotion territoriale et touristique, et liés par des contraintes budgétaires. De fait, ils doivent « faire des entrées » et c’est au vu de cette logique que les têtes d’affiche y sont très souvent des « grandes stars internationales ».

À suivre…


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par Gilles Gaujarengues // Publié le 21 octobre 2013

[1Qui comporte depuis le milieu des années 1990 une classe de jazz.

[2Cf. « Keith Jarrett tient son rang de goujat » ou « Garrett à des miles de Miles » sous la plume ô combien controversée de Serge Loupien dans Libération.

[3Dont la direction artistique, ainsi que celle du festival de théâtre de Figeac, est assurée par Olivier Desbordes.

[4Dans la mesure du possible, car les archives du site ne remontent qu’à 1985.

[5Au demeurant, ils ont le même directeur artistique, Jean-Pierre Layrac.

[6Le festival que je connais le mieux, pour y participer.

[7À l’exception déjà citée des Suites mexicaines lors de l’édition 2011 de Rio Loco et de Moonlight Benjamin en 2013.