MLB

Trois musiciens qui se connaissent sur le bout des doigts se réunissent pour commettre un album. C’est ainsi que, de prime abord, on pourrait résumer Birka. Mais là où on s’attendrait à des plages improvisées ad infinitum – Sylvain Luc notamment est un improvisateur hors pair – on trouve d’abord une musique qui semble particulièrement écrite. Ce n’est très certainement pas le cas : l’improvisation a toute sa place ici et c’est fort heureux. Reste que les quinze pistes qui composent ce disque semblent couchées sur le papier, à commencer par « Birka », titre éponyme par lequel tout commence. Mais ce sera la même chose avec « Terres celtes » qui lui succède, et ainsi de suite.

L’album a été écrit autour d’un paradigme géographique puisque, outre la « celtitude » du deuxième morceau, on trouve « Astor », qu’on imagine volontiers en hommage à Piazzolla, « Couleurs atlantiques », « Eg Elskar Deg » entre autres. Tout se termine avec une valse pour maman et une douce ivresse.