Mad Sheer Khan au Satellit’ Café

Communiqué :

MAD SHEER KHAN->www.madsheerkhan.com]
Tribal Rock

• 5 février 2008 à 21h 8/10€

MAD SHEER KHAN nous délivre aujourd’hui un nouvel album résolument ancré dans une actualité brûlante, le buschisme, le pétrole, l’Iraq, la terreur, le camp X-Ray de Guantanamo, les mines anti-personnel, les manipulations affairiste et égoïste des politiques, la surveillance et les contrôles dictatoriaux des populations : Demoncracy.

Autant de thèmes visités qui s’inscrivent dans le parcours pacifiste de Mad Sheer Khan, dans la lignée des années 70 rebelles dont il est issu. Deux magnifiques hommages sur cet album de 15 titres, un à la muse de l’Underground Nico avec qui il a enregistré en 1981 ce même « Orly Flight », hymne aux exilés clandestins et un à Edwin Star avec le célébrissime « War » transposé du Vietnam initial à l’Irak actuel. Un titre d’espoir « Awake » dont les paroles ont été écrites pour la musique de Mad Sheer Khan par un haut dignitaire Bouddhiste « La 12e réincarnation du Tal Stupa ».

Un album qui réveille, qui déroute, riche des tumultes de la vie, de la tristesse trop souvent familière à l’humour acide, du pamphlet sur le cynisme politique jusqu’à l’énergie primale du rock combatif, Mad Sheer Khan nous surprend une fois encore par sa diversité et sa richesse.

Un son psyche incontournable qui nous amène jusqu’au cœur d’un rock tribal mêlé au souffle puissant de son fidèle dilruba, violon de l’Inde aux sonorités décidemment inépuisables servies par le style unique de ce virtuose rare et visionnaire.

Ce guerrier musicien, multi instrumentiste né dans la casbah d’Alger (auteur compositeur et réalisateur) a toujours milité pour une création libre. Artiste hors-piste, militant indépendant, producteur de son premier lp Rahmann avec Didier Lockwood (polydor-1980).

Leader du « TAG » (Tradition et Avant-Garde), mouvement dont il est le créateur depuis 1973, il transpose ses origines afro-asiatiques (il a étudié avec les plus grands maîtres les instruments et musiques persanes (tar-santur), baul, gnawa et indiennes …) aux sonorités les plus actuelles pour en tirer une musique puissante et subtile, inattendue et envoûtante.

Signé en 1999 par la prestigieuse maison de disque Erato, représentée aux Etats Unis par Atlantic, il compose et réalise l’incroyable et essentiel “1001 Nights” disque pacifiste et unificateur qui réunit 7 chanteuses : Navajo, Algérienne, Israélienne, Iranienne, Tibétaine, Indienne et Malienne.

Avec “Samarkand Hôtel”, Mad Sheer Khan a revisité l’oeuvre d’Hendrix au son du Dilruba (violon rare du Rajasthan, gonflé à la wha-wha et à la distorsion), transposant l’univers du Voodoo Child dans une dimension intemporelle, presque irréelle, mixant la transe rituelle avec une virtuosité et une rare richesse de sonorités que le légendaire gaucher n’aurait sans doute pas renié…“.

Sa virtuosité, la richesse de son univers, sa simplicité, son authenticité font de lui un artiste réellement à part et de chacun de ses concerts un événement dont on ne ressort pas indemne… “ . Dans un univers où tout est cadré, borduré, rangé dans des cases, MAD SHEER KHAN continue de transgresser pour notre plus grand bonheur. Voici un nouvel album qui « doit » faire du bruit !!

Mad Sheer Khan : Chant, Dilruba
Célia : Harmonium Indien, Tampura Tag
Sergio Leon Ruffin : Batterie, choeurs
Gabriel Hayoun : Electro Station