Mat Najean Jazz Band

« Comme un vinyle qui sonnerait familier, dont on ne savait pas qu’il avait existé… »
Voilà l’esprit de l’album Panorama, un album frais et réussi de compositions neuves… qui respirent le jazz old school et les années folles.

Réunis en janvier 2019 par le saxophoniste et compositeur Mathieu Najean autour du goût pour le swing et la culture des standards, sept musiciens et une chanteuse de la toute jeune génération livrent ce premier album en format octet, enregistré et mixé à Paris par Antoine Karacostas en septembre 2019.
Si Panorama constitue la première livraison sous ce format octet, les musiciens qui le constituent sont déjà impliqués dans des collectifs, actifs en particulier sur la scène parisienne, initiateurs de jam sessions. Citons dans le désordre :
Romain Vuillemin, guitariste qui fait revivre le patrimoine de Django Reinhardt au sein de son quartet, également guitariste au sein du Umlaut Big Band.
Edouard Pennes, contrebassiste au sein du Collectif Paris Swing (aux côtés des frères Dousteyssier, de Matthieu Naulleau), au sein du Romain Vuillemin Quartet, et guitariste au sein du RP Quartet (qui a livré en 2020 sa revisite de monuments du jazz dans leur Poney Jungle).
Le batteur David Paycha et le trompettiste Noé Codjia, au sein du Zoot Collectif (qui compte Neil Saidi, Alex Gilson, Pablo Campos, Clément Daldosso …).
Quant au pianiste Bastien Brison, il participe par ailleurs sur la scène lyonnaise au projet Uptake avec Paul et Noé Berne, Robinson Khoury.
Edouard Wallyn, tromboniste originaire de Tourcoing, est passé par le Conservatoire Royal de Bruxelles où a également étudié, en classe de saxophone, l’instigateur de ce nouveau format octet, Mathieu Najean. Après avoir commencé la musique en apprenant le basson classique à Angoulême, Mathieu joue, compose et arrange dans différentes formations en particulier le swing des années 40-50 pour des soirées de danse lindy-hop (Reverend Juke).

Parmi les treize titres de ce premier album entièrement composé par ses soins, ne ratez pas le troisième morceau, intitulé « Le Loup ». Un morceau atypique au sein de l’album parce qu’il fait un pas de côté par rapport au swing et évoque une lente procession.