ONJ Claude Barthélémy

Claude Barthélémy, deuxième. La première mouture de son ONJ n’avait pas laissé de souvenir impérissable. Celle-ci est nettement plus goûteuse. A part lui, il n’y a pratiquement que des jeunes, choisis dans la mouvance créative actuelle. Il ne manque que Christophe Monniot. Tous les autres auxquels on pense y sont.

Au fil des années, le guitariste a abandonné ses provocations infantiles de jazzman punk. En vrai marginal accroché à la société, il se consacre maintenant sur ses talents de compositeur et arrangeur, sans les gâcher par des excès divers.

Et ma foi la réussite est totale. Entre jazz(s) de toutes sortes, rock, musette, fanfare, musique contemporaine, le mix est parfaitement dosé. Le batteur est un inconnu, ouvert et solide, qui joue parfois de façon un peu scolaire mais sait aussi faire le niais quand il le faut. Il manque un peu de frappe en binaire mais possède une belle sonorité d’ensemble et un bon drive de cymbale. Mention spéciale pour l’accordéoniste Didier Ithursarry. Détail amusant, les deux bassistes sont fils de batteurs : Mahieux et Lété. Voici en tous cas un très bel orchestre, le meilleur ONJ depuis celui de Cugny.

Line-up :

Jean-Luc Landsweerdt (d), Nicolas Mahieux (cb, derbouka), Olivier Lété (elb), Alexis Thérain (g), Didier Ithursarry (acc), Vincent Limouzin (vib, marimba mexicaine, gamelan,…), Jean-Louis Pommier, Sébastien Llado (tb), Pascal Benech (btb), Geoffroy Tamisier (tempête Bb, bugle), Médéric Collignon (cornet de poche, bugle), Vincent Mascart (ts, ss), Philippe Lemoine (bs, as, sax sopranino).