Pat Martino, dernier envol
Le guitariste américain est décédé le 1er novembre 2021
Il est des rencontres qui en amènent d’autres, lorsque les planètes s’alignent certains rêves se réalisent.
- Pat Martino photo C Charpenel
En juillet 2015 sur le festival Jazz à Vienne, je croise le directeur du festival de Rimouski (Canada). Après quelques mots de présentation, celui-ci me propose de venir sur l’évènement qu’il organise en septembre sur la rive du Saint-Laurent (j’écris sur LA rive : à cet endroit le fleuve mesure une cinquantaine de kilomètres de large).
Deux musiciens programmés m’incitent à découvrir ce festival québecois : Brian Blade & The Fellowship et Pat Martino. Je m’y rends, profitant de l’été indien qui enflamme le ciel chaque soir. Le 4 septembre 2015, le guitariste programmé en trio anime une masterclass l’après-midi de son concert et c’est à l’issue de ce moment que je choisis de le rencontrer. L’homme est affable, il accepte une séance de portraits le lendemain à l’hôtel lorsqu’il sera reposé. Le soir, j’ai toute latitude pour photographier son concert.
Nous avons rendez-vous le matin dans le salon de l’hôtel où la lumière est idéale pour une séance de portraits. Pat Martino joue le jeu et pose quelques minutes avec la classe d’un acteur. Après une poignée de main l’homme reprend la route.
Tout s’est passé au-delà de ce que j’imaginais, un moment riche et simple vécu comme un cadeau. Merci Pat Martino.