Virginie Daïdé Quartet

Virginie Daïdé suit son bonhomme de chemin. La saxophoniste en est, tout de même, à son troisième album. Elle est, toujours au saxophone ténor, encore aux manettes d’un quartet avec piano, basse et batterie. On ne change pas une configuration lorsqu’elle sied à celle qui la conduit. Conduire justement, le terme est approprié puisque c’est en grande partie au guidon de son vélo et au gré de ses déplacement à Paris que la saxophoniste a conçu While We’re Strollin’.

Il faut donc envisager cet album comme une série de cheminements dans la capitale française et l’auditeur aura la liberté – pourquoi pas ? – d’associer telle ou telle composition à tel ou tel quartier. Car les titres ne donnent guère d’indications et on pourra sans crainte de faire une faute d’appréciation associer « El descarillador » aux Thermes, « Last Minute » à Roissy si on manque franchement d’imagination, « Esplanade » à celle des Invalides ou encore « Gone », une balade à l’incipit rollinsien, à Boucicaut.