Dossier

Léandre, la boss de la basse

A l’occasion des 40 ans de carrière scénique de la contrebassiste, compositrice et cheffe d’orchestre Joëlle Léandre, Citizen Jazz propose un dossier de plus de 70 articles rassemblés depuis 15 ans.


Photo : Frank Bigotte

En quarante ans de carrière, Joëlle Léandre a croisé du monde. Beaucoup de monde. Du monde entier. Des musiciens bien sûr, mais aussi des organisateurs de festivals, des activistes de labels… Des pairs, des élèves, des légendes et d’autres à venir. Le monde de la musique en quelque sorte.

La rédaction a rencontré bon nombre de ses compagnons de route et leur a demandé une chose simple : « Racontez-nous Joëlle Léandre ». Ils nous l’ont racontée. Celle qui a des choses à dire et qui se fout bien des étiquettes, celle qui brûle les planches et s’engouffre dans des taxis.

Mais ce n’est pas tout : avec Can You Hear Me ?, Joëlle Léandre a réuni autour de son travail neuf musiciens de générations différentes, faisant une large place à la jeunesse.
Au-delà de l’œuvre, que nous chroniquons aussi, nous sommes allés à la rencontre de ces musiciens qui représentent une forme de cartographie de la musique improvisée hexagonale, pour leur poser trois questions sur la contrebassiste à l’occasion de ses quarante ans de carrière.

Enfin, les disques publiés, les comptes rendus de concerts et festivals, les images et les vidéos qui racontent Joëlle Léandre sont réunis ici.

Une façon pour l’équipe de Citizen Jazz de lui répondre :
Can you Hear Me ?
Yes we can !

Les terrains à labourer

Portrait cubiste de Joëlle Léandre

Résumer quarante ans de carrière d’une artiste comme Joëlle Léandre paraît tout à fait impossible en peu de mots. Il faut, pour cerner cette musicienne aussi entière que complexe, plusieurs portes d’entrée qui dessinent une silhouette, forcément partiale et nécessairement incomplète. Il y a bien sûr la possibilité de consulter tous les articles de Citizen Jazz la concernant. Se référer à ce qu’en disent ses pairs. Ecouter chaque membre du tentet. Mais il a semblé nécessaire de dresser un portrait à la manière des Cubistes : que chaque côté d’un plan se dirige vers le point central.

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