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Jean-Jacques Avenel

Contrebasse, Kora

Né le 16 juin 1948 au Havre, mort le 11 août 2014 à Paris.
Jean-Jacques Avenel fait son apprentissage de la contrebasse en autodidacte. Il joue aux côtés de Colette Magny en 1972. En 1977, il joue également de la kora, instrument qu’il affectionne dans le quatrième disque du saxophoniste pour Saravah The owl.
En 1981, il remplace Kent Carter dans le groupe de Steve Lacy qu’il ne quittera plus (ils enregistreront ensemble plus d’une vingtaine d’albums). La fin des années 70 où on l’entend aux côtés de Raymond Boni, Alain Pinsolle, Claude Bernard, Daunik Lazro, François Tusque, Zool Fleischer.
Sa fidélité à Steve Lacy ne l’empêche pas de développer d’autres expériences avec Hans Kennel, David Murray, Jean-Louis Méchali, Antonio Farao, Archie Shepp, François Raulin, Michel Edelin ou le chanteur Pierre Akendengué.
Autre rencontre décisive, celle du pianiste Benoît Delbecq avec qui il se produit dans diverses groupes (trio, quintet). L’Afrique le passionne et il trouve l’occasion d’affirmer son jeu de Kora aux côtés de Yakhouba Sissokho. Jean-Jacques Avenel publie Waraba en 2004, son seul disque en tant que leader. Sissokho fait partie de l’aventure ainsi que Lansiné Kouyaté, Moriba Koïta et Michel Edelin. Il enregistre avec Mal Waldron en 2002 l’album One more time.

Contrebassiste recherché, garant tant au niveau du jeu que du son d’une sorte de passerelle entre divers états du jazz, il forme également un trio avec Sophia Domancich et Simon Goubert (DAG), joue avec le hauboïste Jean-Luc Fillon, le saxophoniste François Carrier, le pianiste Achille Gajo, et son compagnon du groupe de Lacy le batteur John Betsch.

En 2011, il prend part au Crescendo in Duke de Benoît Delbecq et en 2012 participe à la première du projet sur scène à Sons d’Hiver avant de s’associer à la création d’un projet unique unissant le trio Delbecq à Josh Abrams et David Boykin au musée du Quai Branly.

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