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Edition du 23 avril 2024 // Citizenjazz.com / ISSN 2102-5487

Les dépêches

E. Dongala, A Love Supreme

Communiqué :

Emmanuel Dongala, A Love Supreme :

JE T’AIME MOI AUSSI !

Un bar. Un trio de jazz. Quelques notes rauques, abruptes, celles d’un saxo en crue, en rut et en prière… A love supreme. La fulgurance d’un artiste météore.

17 juillet 1967, « J.C. est mort »… John Coltrane a rendu son dernier souffle. Le souffle d’un saxophoniste, le frère de Charlie Parker, le compagnon de Dizzie Gillespie, de Miles Davis, de Thelonius Monk. 17 juillet 1967, un jeune Congolais est à New York, combinant ses études de chimie et sa passion du jazz… Il connaît Coltrane. Il l’a vu en concert, il l’a même rencontré et il apprécie sa musique, ses élans et ses fièvres.

« J.C. est mort »… Il apprend la nouvelle et se rend à la veillée organisée dans l’église de Harlem. Ce jour-là, il décide de mettre ses mots sur les notes de Coltrane, d’évoquer sa rencontre et pour célébrer son idole, il lui empruntera son titre, A Love Supreme

15 ans plus tard, A love supreme figure dans le recueil de nouvelles qu’Emmanuel Dongala publie sous le titre Jazz et vin de palme. A love supreme comme la mémoire déchirée d’un musicien éclairé, comme les traces d’une Amérique de l’apartheid (on disait ici ségrégation), de ses luttes pour s’y soustraire et de ses élans vers les Afriques indépendantes. A love supreme comme l’hommage d’un écrivain africain au musicien à jamais en colère. Près de quarante ans après la mort d’un talent qui n’a jamais eu quarante et un ans… Un bar. Un trio de jazz. Des accents, des notes et des mots, comme un instant de connivence, comme un partage complice. A love supreme.

  • Bernard Magnier, « Emmanuel Dongala, le jazz, John Coltrane et les Africains-Américains »

Entretien

Bernard Magnier : Vous êtes grand amateur de jazz et tout particulièrement de John Coltrane. Votre nouvelle A love supreme est consacrée à ce musicien. Pourquoi ce musicien plus qu’un autre ? Pouvez-vous nous dire ce qui vous séduit chez lui ?

Emmanuel Dongala : Pour comprendre ma fascination pour John Coltrane, il faut savoir que je suis arrivé aux États- Unis au début des années 60, une époque où le jazz amorçait une de ces transformations qui en ont fait une musique vivante, toujours en évolution. Le genre dominant jusque-là était le be-bop qui avait fini par ringardiser le bon vieux swing. Avec son tempo effréné, ses improvisations basées sur la structure harmonique plutôt que sur la mélodie - ce qui produisait parfois des sonorités dissonantes qui horripilaient les adeptes du swing - le bop avait fini par rompre le lien étroit qui existait entre le jazz et la danse, avec les « big bands ». Du coup, les musiciens migrèrent vers les petits night-clubs où ils pouvaient s’éclater et pousser au bout leurs expérimentations.

Ainsi donc, le bop qui avait commencé au milieu des années 40 avec des musiciens comme Charlie Parker et Dizzie Gillespie était à son apogée avec ses dérivés comme le hard-bop, le cool, la third-stream. Mais au début de ces années 60, les jeunes musiciens commençaient à se sentir à l’étroit dans le genre et aspiraient à autre chose. Cette autre chose fut le mouvement qui a sorti le jazz de l’ère be-bop et devait régner jusque dans le milieu des années 70, mouvement que, faute de mieux, on a dénommé « free jazz », « new wave », ou encore « new thing ». J’ai donc vécu cette période-là et c’est à travers la musique de John Coltrane que je voyais, de disque en disque, de concert en concert, sous mes yeux en quelque sorte, la progression du mouvement.

  • Au-delà de sa musique y a-t-il des aspects dans sa démarche de création, dans sa trajectoire personnelle qui retiennent également votre attention ?

Ce qui m’a fasciné chez Coltrane c’est sa capacité à se transformer. Comment littéralement en une nuit de 1957, il a pris la décision d’arrêter la boisson et les narcotiques qui avaient fait de lui un junkie, et comment… il l’a fait ! Comment il a apporté une dimension spirituelle au jazz, cette musique qui jusque-là était associée aux bouges et autres endroits mal famés. D’ailleurs, quelques critiques ont décrit sa musique comme du « spiritual jazz ». C’est aussi sa quête incessante de la perfection et de l’aventure. Après ce chef-d’œuvre absolu qu’est A love supreme, il n’a pas hésité à continuer sa recherche en se lançant dans le free jazz, aliénant ainsi ses plus fidèles admirateurs.

  • Dans votre nouvelle, vous évoquez une rencontre avec John Coltrane. A-t-elle eu lieu ? Quel souvenir en gardez-vous ?

Oui, j’ai rencontré Coltrane brièvement lors de l’un de ses concerts à New York. Malheureusement, elle n’a pas été suivie d’autres. Par contre, à sa mort, le 17 juillet 1967, j’étais présent à la veillée mortuaire à St Peter Lutheran Church de Manhattan. C’est d’ailleurs durant cette veillée que m’est venue l’idée d’écrire cet hommage.

  • Quel regard portez-vous, plus de 20 ans après sa parution, sur cette nouvelle ?

Souvent, quand on relit des textes que l’on a écrit il y a longtemps, on se dit toujours qu’on aurait pu ajouter ceci ou retrancher cela. Mais presque trois décennies après avoir écrit A love Supreme, je trouve ce texte toujours aussi frais et toujours aussi vrai. En plus de son côté lyrique et poétique, il a, me semble-t-il, très bien capté l’esprit de cette époque de lutte pour les droits civiques des « Africains-Américains » durant laquelle musique et combat politique étaient mêlés. Mieux, il semble que le temps lui a donné cette patine que l’on trouve sur les vieilles photographies, ajoutant ainsi un brin de nostalgie et d’authenticité.

  • Quel accueil a été réservé à ce texte ? À votre recueil ?

C’est le recueil de nouvelles le plus connu et le plus lu d’Afrique francophone. Il a été et est encore dans les programmes de nombreux lycées. Il a été réédité plusieurs fois et, à mon grand chagrin, il existe même des éditions pirates. Il est aussi très utilisé dans les universités et les lycées américains qui ont un programme de français. J’ai aussi lu quelque part un critique qui considère Jazz et vin de palme comme la première nouvelle de science-fiction africaine. A love supreme a fait l’objet de nombreuses lectures publiques et de plusieurs mises en scène aussi bien au Congo qu’ailleurs. Cependant, je considère la mise en scène du théâtre du TARMAC comme la meilleure, avec son trio de jazz « live » sur scène.

  • Il y a quelques années, on évoquait la « fratrie » des écrivains congolais et on s’étonnait volontiers du nombre important d’écrivains dans un pays si peu peuplé et dépourvu de maison d’édition. Qu’en est-il aujourd’hui ?

La « fratrie » des écrivains congolais n’existe plus. Sony Labou Tansi et Sylvain Bemba, l’inventeur du terme, sont morts ; d’autres sont dispersés à travers le monde ; d’autres encore sont entrés en politique et leur allégeance politique prime désormais sur la confraternité. Enfin, les plus jeunes se sont laissés prendre au jeu des média en jouant perso et n’hésitent pas à se faire des crasses pour mieux briller. Non, la « fratrie » n’existe plus !

  • Aujourd’hui, vous vivez aux États-Unis, comment percevezvous les liens existant entre les Africains-Américains et l’Afrique ? Une « mère-patrie » réelle ? Fantasmée ? Une terre d’origine lointaine ? Une fascination mêlée de crainte et d’ignorance ? Une attirance non-concrétisée ?

Dans les années 60, pendant la lutte des Africains-Américains pour leurs droits civiques, il y avait une véritable fascination pour l’Afrique, une fascination aussi bien idéologique qu’historique. Cela était dû au fait que l’Afrique venait de conquérir son indépendance et servait un peu de modèle ou du moins de repère historique à cette population qui luttait elle aussi pour son droit d’exister. C’est d’ailleurs vers cette époque-là que le terme « African American » a remplacé le terme « negro » qui désignait les noirs américains, c’est tout vous dire. Aujourd’hui, l’Afrique a déçu. Sous l’effet de loupe des média dont la plupart des Africains-Américains tirent leur information concernant le continent, l’Afrique n’est plus pour eux que le continent de la misère, du sida, des guerres civiles. Ils ne s’y intéressent pas vraiment. Heureusement qu’il y a une frange intellectuelle qui s’intéresse toujours à notre vieux continent, organise des voyages et même des programmes pour retrouver les régions précises d’Afrique d’où provenaient leurs aïeux à partir des recherches génétiques basées sur l’ADN.

  • Vous-même, comment y êtes-vous reçu en tant qu’écrivain ?

L’un de mes plus grands bonheurs est que j’ai pu percer aux USA en tant qu’écrivain, surtout en considérant le fait que je viens d’Afrique et que j’écris toujours en français. Mon dernier livre, Johnny chien méchant par exemple, a été désigné comme l’un des meilleurs livres de l’année 2005 par le Los Angeles Times. Depuis Le Feu des origines, tous mes livres sont systématiquement traduits. Enfin, durant l’année académique 2005-2006, un cours entier a été consacré à mes œuvres à l’Université de Californie de Los Angeles (UCLA).

(Propos recueillis le 7 juin 2006)

Entretien avec Luc Clémentin

Bernard Magnier : Pouvez-vous nous dire ce qui vous a conduit vers l’adaptation de cette nouvelle d’Emmanuel Dongala ?

Luc Clémentin : Le TARMAC de la Villette, dans le cadre de sa participation à « Jazz à la Villette », m’a proposé en 2005 de faire une lecture de cette nouvelle d’un auteur francophone, qui évoque le jazz et restitue les liens existant entre le continent africain et la communauté noire des États-Unis d’Amérique. Je disposais d’un peu de temps donc très vite la qualité et la force de cette nouvelle, m’ont donné envie d’une forme plus aboutie. La rencontre avec les musiciens a été déterminante car elle a permis d’inventer la partition musicale qui vient se mêler au texte. Un comédien, un saxophoniste, un batteur et un contrebassiste racontent ensemble cette histoire.

Quelles sont les qualités majeures de ce texte ?

La force de ce texte tient à la très belle restitution de la profession de foi de ce sacré grand musicien qu’a été John Coltrane, J.C… La manière avec laquelle Emmanuel Dongala aborde la question de l’engagement politique à travers l’exigence artistique de Coltrane est aussi un élément très intéressant. Quels ont été vos partis pris de mise en scène ? Je souhaitais faire entendre le plus simplement possible ce magnifique témoignage d’amitié et de profond respect pour sa quête d’absolu , d’un écrivain à un musicien. Après quelques répétitions, le choix de faire du narrateur un patron d’une boîte de jazz qui raconte, derrière son bar, « sa » rencontre avec Coltrane s’est imposé naturellement. La configuration du foyer du TARMAC, avec la possibilité d’une immédiate proximité du public, assis à des petites tables autour du trio de jazz et du bar, permet de restituer le lien sensible et intime qui existe dans la nouvelle.

Adapter un texte qui initialement n’est pas un texte de théâtre, est-ce une plus grande liberté pour un metteur en scène ? Est-ce au contraire plus contraignant ?

La liberté est beaucoup plus grande. Tout est possible car c’est au metteur en scène et au comédien d’inventer cette partition à laquelle pense forcément un auteur lorsqu’il écrit pour le théâtre : ce qui, derrière les mots, peut donner vie à ses protagonistes. En présence d’un texte dramatique, mon travail et mon plaisir de metteur en scène sont de trouver les clefs qui permettent de m’approcher des sources d’inspirations intimes, donc mystérieuses, de l’auteur. Il s’agit aussi de comprendre les raisons de son désir de voir ses personnages incarnés sur un plateau. Dans le cas d’une adaptation, ce deuxième aspect revient au metteur en scène-adaptateur… On peut donc dire que la liberté est deux fois plus grande !

  • Propos recueillis le 6 juin 2006

Emmanuel Dongala…

Un professeur de chimie passionné de jazz. Un lecteur de romans latino-américains qui met en scène Sartre et Mishima. Un écrivain congolais né… en Oubangui-Chari. Un romancier francophone qui enseigne… aux États-Unis. Sans doute, Emmanuel Dongala est-il tout cela. Il n’y a pas là, l’ombre d’une contradiction mais une somme de hasards et de passions, d’élans et d’aléas, d’intégrité et d’indépendance qui font de cet écrivain et de son oeuvre une belle singularité dans le paysage littéraire du continent africain. Né en 1941 d’une mère centrafricaine et d’un père congolais, il a tout d’abord suivi les mutations de son père, instituteur dans l’ancienne Afrique équatoriale française (AEF), avant de s’en aller poursuivre ses études de biochimie en France puis aux États-Unis de 1961 à 1968.

De retour à Brazzaville où il enseigne à l’université, il écrit et publie, en 1973, son premier roman, Un fusil dans la main, un poème dans la poche, puis, un recueil de nouvelles, Jazz et vin de palme, en 1981, suivis d’un autre roman, Le Feu des origines, en 1987. Ces titres, salués par la critique et quelques prix, sont appréciés des lecteurs et ont fait de lui l’un des écrivains africains les plus lus sur le continent et des plus traduits de par le monde. Voilà donc, plus de trente ans qu’Emmanuel Dongala poursuit, avec exigence, son bonhomme de chemin romanesque, sans trop se préoccuper des vents, pourvu que ceux-ci ne soient pas trop violents, car la démesure et la folie il en connaît aussi les rigueurs…

En 1997, sa maison de Brazzaville dévastée et pillée par les fureurs de la guerre, il ne lui reste plus qu’à emprunter les chemins de l’exil. Il se tourne alors vers la France où il a été fait chevalier des Arts et Lettres, mais il est un chevalier sans armure et… sans visa car l’administration a ses raisons que la raison (et le cœur) ne peuvent entendre. C’est donc éconduit par le pays où il a publié ses livres qu’il se tourne vers les États-Unis qu’il connaît pour y avoir vécu et où son ami Philip Roth peut l’héberger et lui trouver un poste d’enseignant dans une université…

Aujourd’hui professeur de chimie et de… littérature francophone aux États-Unis, il poursuit son oeuvre en français, et a publié deux autres romans, Les petits garçons naissent aussi des étoiles, en 1998 et Johnny chien méchant en 2002. Cinq titres en un peu plus de trente ans, Emmanuel Dongala n’abuse pas de sa plume, mais son oeuvre témoigne d’une originalité et d’une diversité d’inspiration qui en font l’un des écrivains africains les plus intéressants et originaux du continent.

… et son quintet de livres

Un fusil dans la main, un poème dans la poche, Albin Michel, 1973
Dans l’Afrique australe des années 70, un paysan d’un pays voisin, un vieil homme de Soweto et un Noir américain combattent pour le même idéal…

Jazz et vin de palme, Hatier, 1981 ; rééd. Serpent à plumes, 2000
Comme le laisse entendre le titre, ce recueil de nouvelles est construit en deux temps. D’une part, le côté africain, congolais plus particulièrement, le « vin de palme » et ce regard acerbe porté sur les quotidiennetés de la vie et sur les dérives des pouvoirs. Et d’autre part, le côté « jazz » avec de singulières envolées musicales en compagnie de John Coltrane. Outre la nouvelle « A love supreme » qui reprend le titre de l’un des plus fameux morceaux du saxophoniste et qui est exclusivement consacrée au musicien, ce recueil comprend aussi une nouvelle située dans le métro de New York. Ce recueil publié en 1981 est aujourd’hui un classique, traduit dans plusieurs langues et enseigné dans de nombreux lycées et universités africains.

Le Feu des origines, Albin Michel, 1987 ; rééd. Serpent à plumes, 2001
Une quête des origines pour un personnage hors du commun doué de quelques pouvoirs mais qui subit la violence de « l’aventure » coloniale et esclavagiste.

Les petits garçons naissent aussi des étoiles, Serpent à plumes, 1998
La vie d’une famille avec ses coeurs purs et ses zones d’ombre comme une photographie en miniature de la destinée d’un pays africain au lendemain des indépendances.

Johnny chien méchant, Serpent à plumes, 2002
Il est un orphelin, assassin et violeur, se fait appeler « Chien méchant » et appartient à l’une des milices qui rançonnent le pays. Elle est une jeune fille dont l’avenir personnel a été brisé et la famille détruite… Deux adolescents, deux destins dans le même chaos des guerres et des enfants-soldats

Entretien n°2

Bernard Magnier : Une mère centrafricaine, un père congolais ; des études aux États-Unis puis en France… voilà quelques éléments biographiques très cosmopolites… Pouvez-vous nous parler de votre enfance, de votre adolescence ?

Mon enfance et mon adolescence sont caractérisées par l’errance. Mon père qui est originaire du Congo avait été envoyé comme instituteur en Oubangui-Chari et c’est là qu’il s’est marié et que je suis né. À l’époque les enseignants se déplaçaient constamment, en moyenne une fois tous les deux ans. Ce qui fait que né à Alindao, le pays de ma mère, j’ai fait tous les districts et toutes les régions du pays. À sept ou huit ans, quand mon père a été affecté dans son Congo natal, j’ai donc quitté la Centrafrique. Mais l’errance n’a pas cessé pour autant car mon père a continué ses pérégrinations avant d’achever sa carrière à Brazzaville où il a pris sa retraite. Depuis, l’errance s’est poursuivie puisque je suis allé aux États-Unis puis en France poursuivre mes études. J’ai vécu aux États-Unis sans interruption de 1961 à 1968 puis j’y suis allé au moins une fois tous les deux ans dans les années 70.

  • Quels souvenirs gardez-vous de ses déplacements ? Nous nous déplacions dans de grands camions avec tous les bagages. Nous, les enfants, nous étions accrochés derrière avec les autres passagers et on affrontait le soleil, la poussière, la pluie, les vieux ponts. Pour nous, c’était fascinant, d’autant plus que les camions transportaient également le courrier et leur arrivée dans un district était l’événement de la semaine !

(Extrait d’un entretien publié dans la revue Calao en 1992 [« Dongala, l’enfance et l’errance »])

Emmanuel Dongala, A Love Supreme : extrait

Quand j’arrivais de mon Afrique natale, je ne connaissais que vaguement la musique classique d’Armstrong, d’Ellington ou encore de Bessie Smith et Scott Joplin entre autres. Je l’aimais bien d’ailleurs et j’avais même quelques disques. Je trouvais cette musique émouvante parce que nostalgique, et chaque fois que j’écoutais ces vieux morceaux, inévitablement se dessinaient dans ma mémoire les grandes plantations de coton, les bateaux à aubes qui remontaient le Mississippi, Saint-Louis, Kansas city, Chicago et enfin Harlem, New York… »

P.-S. :

Le site

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PRIX DES PLACES : 15 € : plein tarif / 10 € : habitants du 19e et de Pantin, seniors, carte Villette, collectivités, étudiants, RMIstes, chômeurs et intermittents / 5 € : enfants