Le jazz a sa tribune depuis 2001

Edition du 23 avril 2024 // Citizenjazz.com / ISSN 2102-5487

Les dépêches

Festival Factory 2006

Communiqué :

FACTORY
jazz et musiques électroniques

Le Festival d’Ile de France propose chaque année, en septembre et octobre, un ensemble de concerts dans des lieux d’exception en Ile-de-France. Sa programmation présente des musiques classiques, traditionnelles ou des créations contemporaines, avec bien souvent des passerelles entre ces répertoires.

La série Factory en constitue le volet jazz et musiques électroniques. Créé en 1999 à Saint-Denis, Factory est depuis ses débuts en perpétuel mouvement. En 2005, il quittait les territoires devenus exigus du Trabendo pour s’engager sur des sentiers plus vastes : la scène de la Cigale, à Pigalle.

Tout au début était l’électro-jazz des Lourau, Truffaz, Herbert, Wesseltof, Molvaer… puis a suivi le brassage des courants musicaux, ainsi que le retour des précurseurs (Jon Hassell, Ryuichi Sakamoto, Roy Ayers, Carl Craig, Yusef Lateef…), Puis les rencontres hybrides entre les samples et la World (Mercan
Dede, Dhafer Youssef, Cheik Tidiane Seck, Zuco 103…), le Rock (BJ Cole avec Alexkid et Paolo Fresu…), ou le Hip-Hop des grafs d’Expert et de Marko.

Factory est devenu aujourd’hui un nouveau creuset des musiques électroniques. Il a réussi à conserver l’esprit de métissage entre les cultures, mais aussi entre les générations. Les artistes audacieux de Factory, dont Andy Warhol a inspiré le nom, voient en ce festival le terrain idéal pour se mettre en danger. De nouveaux artistes émergent chaque année à Factory, parfois sous de surprenantes identités, tandis que d’autres s’épanouissent grâce aux sonorités nouvelles d’instruments inventés : le “Funk-zen” du suisse Nik Bärtsch précédera en ouverture l’audace du pianiste et joueur de “xénophone”, Bojan Z, dernier lauréat du prestigieux European Jazz Price.

La programmation n’en reste pas moins éclectique. Et cet éclectisme associé au décloisonnement des répertoires actuels est le leitmotiv de Factory. Pourquoi Murcof, un des plus talentueux producteurs de musiques électroniques, ne rencontrerait-il pas un des plus brillants pianistes classiques de sa génération, Francesco Tristano Schlimé ? Pourquoi empêcherait-on le bouillonnant duo Bumcello de se frotter au plus expérimenté quatuor de manipulateurs de platines Birdy Nam Nam ? En accueillant les suédois The Knife, Factory perpétue son rôle de défricheur du vaste territoire scandinave. Et pour cette soirée du 12 octobre, The Knife et le binôme Murcof - Francesco Schlimé succèdent à l’éclatant duo Sakamoto / Alva Noto, pérennisant ainsi la programmation de “concerts audiovisuels”. Les retours de Matthew Herbert, de Marque Gilmore sous le projet Sub.Sufi.Soul, ou la venue de l’outsider Joakim du label Versatile indiquent enfin la volonté d’accompagner les carrières de ces passionnants artistes et labels.

  • Mercredi 11 octobre
    Bojan Z trio (Label bleu / SGB-FR-USA)
    Nik Bärtsch’s Ronin (ECM / CHE)
    dj Req (Plush / GBR)
  • Jeudi 12 octobre
    The Knife (Rabib Records / SUE)
    Murcof (Leaf / MEX) meets Francesco “Tristano” Schlimé (ESP)
    dj Oof (FR)
  • Vendredi 13 octobre
    Bumcello (Tôt ou tard / FR) meets Birdy Nam Nam (Uwe / FR)
    Sub. Sufi. Soul featuring State of Bengal, Marque Gilmore
    & Aref Durvesh, Amar, Jazzhead (IND, GBR, TUR)
    dj Missill (Discograph / FR)
  • Samedi 14 octobre
    Herbert live (Accidental records / GBR)
    Joakim live (Versatile / FR)
    dj Loïk (Kraked / FR)

  • Mercredi 11 octobre, 19 h / La Cigale (Paris 18e)
    BOJAN Z TRIO
    Bojan Z, piano, Fender Rhodes
    Rémi Vignolo, contrebasse
    Ari Hoenig, batterie

NIK BÄRTSCH’S RONIN
Nik Bärtsch, piano, Fender Rhodes
Björn Meyer, basse
Kaspar Rast, batterie
Sha, basse, contrebasse, clarinette
Andi Pupato, percussions

DJ REQ

Bojan Z Trio (live)
Natif de Belgrade, Bojan Z a débarqué à l’âge de 20 ans à Paris. Depuis cette année 1988, il a parcouru un sacré chemin, devenant
l’une des références du jazz “made in France”, décoré du titre de Chevalier des Arts et des Lettres. Pianiste de formation
classique biberonné à Ravel et Debussy, il n’a pas tardé à s’intéresser à Weather Report, Keith Jarret ou Herbie Hancock.
Il confesse avoir découvert la richesse de la musique traditionnelle des Balkans, souvent présente chez lui, presque par accident,
alors qu’il accomplissait son service comme chef d’orchestre dans l’armée Yougoslave ! Il faut avoir écouté sa version
très personnelle de “Ashes to Ashes” (David Bowie), limpide et étrange, pour comprendre qu’il est un musicien “border line”,
qui combat l’orthodoxie jazz. Pour fêter la sortie de son dernier album (“Xenophonia”, label Bleu), il joue accompagné de Rémi
Vignolo (contrebasse) et de Ari Hoenig.
Discographie sélective :
Xenophonia (2006), Label bleu
Transpacifik (2003), Label bleu
Sites internet :
www.bojanz.com
www.label-bleu.com

Nik Bärtsch’s Ronin (live)
Jazz ? Peut-être… À l’écoute de “Stoa” (label ECM), dernière production du pianiste suisse Nik Bärtsch, né à Zurich en 1971,
l’auditeur pensera immanquablement aux structures modulaires et pulsatives de la musique répétitive “classique”. “Plus
jeune, j’étais fasciné par la façon qu’avait Cage de philosopher sur la réduction des contenus musicaux, par les pensées de
Feldman à propos de la lumière et j’aimais beaucoup également ce que Steve Reich disait dans ses écrits sur les différentes
façons qu’a la matière de créer sa propre forme”, explique Bärtsch. Certains ont classé “Stoa” dans la catégorie “ambient”.
Mais on ne trouve ici aucune de ces boucles éléctroniques dont usent et abusent les adeptes du genre. Sur scène, les grooves
hypnotiques (à choisir, Bärtsch préfère l’étiquette de “funk zen”) du pianiste-compositeur sont servis par quatre sidemen d’exception
 : Kaspar Rast (batterie), Björn Meyer (basse), Andi Putato (percussions) et Stefan “Sha” Haslebacher (clarinette basse
et clarinette contrebasse).
Avec le soutien de Pro Helvetia, fondation suisse pour la culture
Discographie sélective :
Stoa (2006), ECM/Universal Jazz
Sites internet :
www.nikbaertsch.com
www.ecm.com

Req (warm up, DJ)
On lui doit trois albums sur les prestigieux labels électro Skint et Warp. Issu de la scène rap de Brigthon maître dans l’art du
graffiti, et visionnaire du hip-hop expérimental, DJ Req a su trouver son propre style, qu’il qualifie lui-même de “photoréaliste”.
Req puise les couleurs, les sons, pour les projeter sur une canevas de rythmes. Il compose ses morceaux comme il
graffe : par entrelacs.
Discographie sélective :
Remember to kee the xfader clean (2000-2006), Plush records
Car paint scheme (2003), Warp
Sites internet :
www.req.net
www.plush-internet.com

  • Jeudi 12 octobre, 19 h / La Cigale (Paris 18e)
    THE KNIFE (SUE)
    Olof Dreijer, machines, voix, vidéos
    Karin Dreijer Andersson, machines, voix, vidéos

MURCOF (MEX)
MEETS FRANCESCO “TRISTANO” SCHLIMÉ (ESP)
Murcof, machines, vidéos
Francesco “Tristano” Schlimé, piano

DJ OOF (FR)

The Knife (live et projections)
Ceux qui ont vu leur récent live à Londres parlent de “terreurs enfantines”. Là, en guise de projecteur, un automate installé sur
un côté de la scène diffusait sur un immense écran des vidéos et des dessins animés à la fois naïfs et inquiétants, peuplés de
monstres énigmatiques. Le visage caché derrière des masques façon comedia dell’ arte, Olof (machines, synthétiseur) et Karin
Dreijer (machines, chant), frère et sœur à la ville, conçoivent leurs concerts comme autant de happenings. Parmi leurs influences,
les Suédois citent les musiques techno de Carl Craig et d’Aphex Twin ou encore le cinéma de David Lynch. Mais, comme
le montrent leurs trois albums, ils aiment aussi la musique classique, la pop, voire l’easy listening. Un univers étrange, pénétrant.
À n’en pas douter, ces Pet Shop Boys venus du froid seront l’un des événements de Factory.
Discographie sélective :
The Silent Shout (avril 2006), Rabid records/V2
Deep Cuts (2004), Rabid records/V2
Sites internet :
www.theknife.net
www.rabidrecords.com

Murcof meets Francesco “Tristano” Schlimé (live et projections - création)
À ma gauche, le Mexicain Fernando Corona, plus connu sous le nom de Murcof. À ma droite, le Luxembourgeois Francesco
“Tristano” Schlimé. Le premier a enregistré trois superbes albums à ranger dans la catégorie “électronica” (pour faire vite, de
la techno destinée à la seule écoute et pas à la danse) qui célèbrent la fusion de la musique classique et du minimalime électronique,
avec Arvo Pärt comme influence revendiquée. Le second est un des jeunes pianistes les plus brillants de sa génération,
lauréat du Concours international de piano XXe siècle d’Orléans en 2004, et élève de la prestigieuse Juilliard School de New
York. Tous deux sont exilés à Barcelone, ville chérie des amateurs de techno, notamment grâce à son festival Sonar. Ensemble,
c’est sûr, ils vont nous faire voyager, de Jean-Sébastien Bach à Glen Gould, de Carl Craig à… Mais si c’était eux, les artistes révolutionnaires de leur époque ?
Murcof
discographie sélective :
Remembranza (2005), Leaf
Martes (2004), Leaf
sites internet :
www.murcof.com
www.myspace.com/murcof
www.theleaflabel.com

Oof (warm up, DJ)
Côté scène, on lui doit de mémorables ciné-mix, réalisés avec son complice VJ Lootin : sur fond de rock psychédélique, des
images de films (“Fantomas”, “L’homme orchestre”, “Les Demoiselles de Rochefort”…) samplées et déformées. Côté ville,
Fred Elalouf s’est trouvé un job qui colle à sa passion pour la musique. À la tête de l’agence de promotion Ping Pong, il est le
représentant en France du fameux label électro anglais Ninja Tune. On lui doit aussi l’organisation de moult événements dans
les clubs ou salles de concerts parisiens : les soirées “Solid Water”, “Solid Steel”, “Can you Pass The Acid Test ?”…
Sites internet :
www.myspace.com/cinemix
www.pingpong.fr

Francesco “Tristano” Schlimé
discographie sélective :
Concertos pour piano (mai 2006), Pentatone
L’œuvre pour piano, Berio (2005), Sysyphe
site internet :
www.francescoschlime.com

  • Vendredi 13 octobre, 19 h / La Cigale (Paris 18e)
    BUMCELLO MEETS BIRDY NAM NAM
    Cyril Atef, batterie, effets
    Vincent Segal, violoncelle, effets
    Crazy B, Pone, Need, Lilmike, platines

SUB. SUFI. SOUL FEATURING STATE OF BENGAL,
MARQUE GILMORE, AREF DURVESH,
AMAR, JAZZHEAD
State of Bengal, machines, basse, voix
Marque Gilmore, batterie, effets
Aref Durvesh, tablas, voix
Amar, voix
Jazzhead, platines

DJ MISS’ILL

Bumcello meets Birdy Nam Nam (live - création)
Six musiciens pour un concert dont on peut déjà affirmer qu’il ne ressemblera à rien de déjà entendu. Pro de l’impro,
militants de toutes les musiques, les deux Bumcello, Cyril Atef (batterie, percus, jouets divers…) et Vincent Ségal (violloncelle,
basse), ont un CV bien trop long pour être récité ici. On a repéré Cyril aux côtés de Cheb Mami, Princess Erika, Yves Robert,
au sein de l’Orchestre National de Barbes… Vincent a joué avec Cesaria Evora, Glen Ferris, DJ Medhi, Dick Annergarn, les
rappeurs de Blackalicious… De tous les disques et de tous les concerts du chanteur M, ils ne se sont pas fait prier pour rencontrer
une des sensations de l’année 2006 : les quatres platinistes de Birdy Nam Nam, qui exécutent leur musique à partir de
vinyles scratchés, au confluent de l’électro, du jazz et du hip-hop.
Bumcello
discographie sélective :
Animal Sophistiqué (2005), Tôt ou Tard
sites internet :
www.bumcello.com
www.totoutard.com

Sub. Sufi. Soul (live - création)
Rien de moins que la dream team de la musique indienne contemporaine. Au sein de diverses formations, ceux-là ont jeté les
bases du fameux son “asian beat” au début des années 90. Imaginée par le batteur et producteur Marque Gilmore, un habitué
de Factory (on est encore sous le charme de sa prestation avec le cornettiste Graham Haynes), la réunion musicale promet
d’être riche. Gilmore a appelé le DJ et compositeur State Of Bengal (collaborateur de Massive Attack, Björk, Ananda Shankar),
le joueur de tablas Aref Durvesh (Nitin Sawhney, Susheela Raman) et la chanteuse Amar, qui, après avoir longtemps accompagné
Talvin Singh, a sorti un premier album (“Outside”, label Wea) remarqué.
Discographie sélective :
Skip.Ij (fin 2006), Betel Nut Records
Tani Tani (2004), Real World
Creation Step (2003), Tribal Broadcast Recordings
Outside (2000), WEA
Drum-fm (1999), Monumental records
Anokha the soundz of Asian Underground (1997), Island
Sites internet :
www.stateofbengal.com
www.myspace.com/stateofbengal
www.drumfm.com
www.myspace.com/marquegilmore

Missill (warm up DJ)
“Mon style, c’est le “break beat new skool” : une boucle rythmique empruntée au rap mais plus rapide et dansante avec des
vocaux ragga ou rock et des sonorités électro,” explique t-elle. À 25 ans, la française Missill a réussi a imposer son nom dans
le cercle très fermé des DJ’s dont on parle. Graphiste, elle a réalisé l’affiche des dernières Trans Musicales de Rennes. Là en
DJ set, elle a fait un tabac. Il faut dire que, derrières ses platines, elle déploie une énergie digne des musiciens rock les plus
dynamiques. Sa compilation mixée (“Mash Up”, label Discograph) rassemble stars et anonymes de la scène électro-hip-hop.
On y découvre aussi un morceau de sa composition, d’excellente facture. Parions qu’entre ses soirées à Londres où Shangaï,
elle trouvera un jour le temps de s’enfermer en studio pour enregistrer son album.
Discographie sélective :
Mash up (2005), Discograph
Sites internet :
www.missill.com
www.myspace.com/djmissill

Birdy Nam Nam
discographie sélective :
Birdy Nam Nam (2005), Uwe
Get me (2003), Tôt ou Tard
sites internet :
www.birdynamnam.com
www.uncivilizedworld.com

  • Samedi 14 octobre, 19 h / La Cigale (Paris 18e)
    HERBERT LIVE
    Matthew Herbert, machines
    Neil Thomas, guitare, voix
    Dave Okumu, guitare
    Valérie Etienne, voix
    Leo Taylor, batterie
    Phil Parnell, claviers
    Peter Wraight, trompette
    Ben Castle, saxophones

JOAKIM LIVE
Joakim, machines, guitare, voix
Maxime Delpierre, guitare
Juan, basse
Mark Kerr, batterie

DJ LOÏK

Herbert live
Un pionnier de la house revisite le jazz.
Au milieu des années 90, son album “Around The House”, a ouvert une nouvelle ère : celle du sample intelligent, d’une approche
dépouillée et raffinée de l’électro (les spécialistes parlent de “house minimale”). Se sentant à l’étroit dans le rôle du DJ
qui fait danser les foules, Matthew Herbert s’est ensuite appliqué à défendre ce qu’il nomme le “protest sampling”. Ses
disques “The Mechanics of Destruction” et “Plat du Jour”, avec leurs échantillonnages sonores incongrus (canettes de Coca
triturées, caleçons Gap déchirés…), étaient autant de déclarations de guerre aux multinationales. Plus accessible, son
“Matthew Herbert Big Band” célébrait le télescopage inattendu de la musique électronique et du swing jazz. Son récent
“Scale” (label K7 !) n’est pas si éloigné de cet esprit. Entre cuivres sautillants et mouvements de cordes, l’Anglais, qui confesse
“avoir voulu enregistrer des chansons optimistes sans être sûr d’y être parvenu”, a réalisé un album qui évoque tour à tour
les comédies musicales d’antan et le funk de Prince. Sur scène, entouré de sept musiciens (dont la chanteuse Valérie Etienne,
ex-Galliano), il pilote depuis ses machines un savant équilibre entre orchestrations sophistiquées et pulsations rythmiques.
Discographie sélective :
Scale (juin 2006), Accidental records, K7 !
Good Bye Swingtime (2003), Accidental records, K7 !
Sites internet :
www.matthewherbert.com
www.myspace.com/matthewherbert

Joakim (live)
Il est un espoir de la “French Touch” depuis qu’il a enregistré un poignée de hits pour dance floor. Mais ce parisien n’est jamais
là où on l’attend. Prenez son morceau le plus connu, “I Wish You Were Gone” : tout sauf de la house boum-boum. On y entend
une guitare rock à la mélodie entêtante, une voix mélancolique et grave qui évoque les belles heures de la new wave. Les artistes
signés sur son défricheur label, Tigersushi, sont un signe que Joakim a les esgourdes grandes ouvertes, entre électro, rock
et “ambient” expérimentale. Voici, d’ailleurs, qui pourrait être une bonne définition de sa musique. Entouré d’une section rythmique
(basse, guitare, batterie), le producteur, qui s’essaie sur quelques morceaux à la chanson, joue pour la première fois en
live à Paris. Très attendu.
Discographie sélective :
Monsters and Silly Songs (octobre 2006), Versatile records
Sites internet :
www.myspace.com/jimibazzouka
www.versatilerecords.com

Loïk (warm up, DJ)
Il n’est pas pour rien dans l’essor du hip-hop et de la house à Paris. DJ puis directeur des programmes de Radio Nova, de 1987
à 1997, Loïk Dury est plus qu’un passeur de musiques : il a accompagné la vie de beaucoup d’entre-nous, réalisé la bande son
de la génération électronique. Compositeur et illustrateur sonore pour de nombreux créateurs de mode (Junko Shimada,
Kenzo, Karl Lagerfeld, Paco Rabane…) il s’est associé en 2000 à plusieurs musiciens et au producteur Monte Cristo pour créer
la structure Kraked. La petite bande a inscrit son nom au générique de quantités de films, de dessins animés, de spots publicitaires.
Parmi une quinzaine de BO réalisées : “Les Poupées russes”, “L’Auberge espagnole”, “Peut-être”, de Cédric Klaplisch
(nominée aux Victoires de la musique 1999), “Bienvenue en Suisse”, de Léa Frazer, “La Cuirasse”, de Frédéric Provost,
“Mauvais esprit”, de Patrick Alessandrin…
Discographie sélective :
Les Poupées Russes BO (2005), Up Music
L’Auberge Espagnole BO (2002), East West
Site internet :
www.kraked.com

P.-S. :

FACTORY
mercredi 11 / jeudi 12 / vendredi 13 / samedi 14 / octobre 2006
19 h
La Cigale
120 bd de rochechouart, Paris 18e, métro Pigalle
tarifs : 16, 18, 20 €
infos-résa : 01 58 71 01 01, www.fidf.fr
Bar sur place