Jazz Festival Marni Flagey (Belgique)
Communiqué :
Du 6 au 11 décembre 2006, Vivez au rythme de la note bleue avec la 2ème édition du :
« JAZZ FESTIVAL MARNI FLAGEY »
• CONCERTS
- 6/12 20H30 Théâtre Marni : PASCAL SCHUMACHER QUARTET (L)
- 7/12 20H30 Théâtre Marni : KNOM (F)
- 7/12 21h30 Théâtre Marni PIERRE & FRANÇOIS VAIANA « Tribute » (B)
- 8/12 20H30 Flagey : ARCHIE SHEPP & LE DAR GNAWA DE TANGER (USA)
- 9/12 20H30 Théâtre Marni : MÉLANIE DE BIASIO QUARTET (B)
- 10/12 20H30 Théâtre Marni : AMINA CLAUDINE MEYERS SOLO (USA)
• FILMS
6, 9, 10/12 Flagey : Jazz Camera : « ASCENSEUR POUR L’ECHAFAUD » L. Malle
7, 8, 12/12 Flagey : Jazz Camera « JUST FRIENDS » M-H Wajnberg
11/12 Flagey : Jazz on Screen : « COUNT BASIE » E Knapist & J-N Cristian
• BOURSE AUX DISQUES
9-10/12/2006 Théâtre Marni : Bourse aux disques jazz
• EXPO
6-14/12 Théâtre Marni : GUIDO MARCON INTERNATIONAL JAZZ REPORTER
• INFORMATIONS PRATIQUES
Flagey Place Ste Croix B- 1050 Bruxelles
Théâtre Marni Rue de Vergnies
25 B- 1050 Bruxelles
RESERVATIONS 02 641 10 20
Du 6 au 11 décembre 2006, c’est toute la place Flagey qui vibrera aux rythmes de la note bleue à l’occasion de la 2ème édition du Jazz Festival Marni Flagey. Cette initiative, à travers laquelle les deux institutions ont choisi de transformer la commune ixelloise en un pôle dynamique et festif dédié au jazz, a choisi cette année de n’afficher aucune thématique particulière afin de proposer des activités plus variées.
Au programme : des concerts d’artistes belges et étrangers, des projections de fictions et de documentaires, une bourse aux disques et une exposition de photos. Durant six jours les jeunes talents côtoieront les figures connues, l’image dialoguera avec la musique, le vinyle fera bon ménage avec la photo et le jazz se montrera dans toute sa richesse.
Le coup d’envoi du festival sera donné le mercredi 6 décembre, au Théâtre Marni, par le quartet du vibraphoniste luxembourgeois Pascal Schumacher. Entouré de Jef Neve au piano, de Christophe Devisscher à la contrebasse et de Jens Düppe à la batterie, cet artiste sacré « Nouveau Talent » au Django d’Or 2005, livrera au public des morceaux de son dernier album « Personal Legend » (Igloo) pour un concert de jazz acoustique des plus modernes.
Place le lendemain à une soirée composée avec tout d’abord le quintet français KNOM. Ces musiciens d’inspiration « Monkienne » distilleront une musique pleine de mélancolie, de sensualité et de dérapages contrôlés puisés dans le répertoire du blues, du groove ou encore du free jazz. Ils cèderont ensuite leur place à Pierre et François Vaiana dont le projet « Tribute » se veut un hommage aux monstres sacrés du jazz. A travers des grands classiques de Mingus et Shorter ainsi que des compositions moins connues de Coltrane ou Coleman - toutes portant le nom de jazzmen - le saxophone du père et la voix de baryton du fils se mêleront pour dresser un portrait des grands noms du jazz.
Le vendredi 8 décembre sera un jour de première belge avec le concert de Archie Shepp et le Dar Gnawa de Tanger au Studio 4 de Flagey. Au début de sa carrière, le saxophoniste, pianiste et chanteur américain Archie Shepp était un représentant du free jazz d’avant-garde. Dans les années 70’, il s’est lancé dans des expérimentations nourries de blues, de spiritual et de merengue afro-cubain…
C’est au cours d’un de ses périples qu’il a rencontré les Gnawas marocains, descendants des esclaves qui mêlèrent des éléments africains au chamanisme et à la tradition islamique d’Asie centrale. Considérant que les thèmes de la musique Gnawa sont ceux du blues, il décida de travailler avec eux. Le résultat de cette collaboration est le projet de jazz transcendé par des rituels et des danses, une musique proche de la transe, que le public découvrira en première au Studio 4 !
Le samedi 9 décembre, Mélanie De Biasio donnera en quartet, au Théâtre Marni, un avant goût de son prochain album prévu pour 2007 (Igloo). Cette chanteuse belge à la voix suave comme Billie Holliday et à la présence scénique de Sarah Vaughan, sera accompagnée sur scène par Pascal Paulus au piano et orgue Hammond, Axel Gilain à la contrebasse et Wim Eggermont à la batterie. Nominée au Django d’Or 2006 pour sa jeune et brillante carrière, elle est ardemment soutenue par des artistes phares de la scène jazz locale tels que Steve Houben, Michel Herr ou encore Nicolas Kummert.
Les dernières notes du festival résonneront le dimanche 10 décembre au Théâtre Marni avec Amina Claudine Meyers. Cette chanteuse, pianiste et organiste américaine emmènera le public tant bien dans le monde du gospel que dans celui du jazz actuel. L’intensité avec laquelle elle interprètera les chansons de son répertoire ne manquera pas de faire frissonner le public !
Côté projections, Flagey proposera tout au long du festival, dans le cadre de « Jazz Camera », des films mettant en évidence les connivences entre jazz et cinéma. Au programme : le polar noir de Louis Malle « Ascenseur pour l’échafaud » dont la musique signée Miles Davis est une des plus belles musiques de films jamais enregistrées, et « Just Friends » de Marc-Henri Wajnberg, un film qui rend hommage à la passion du jazz, incarné dans une bande son originale où s’illustre notamment Archie Shepp.
Le Paquebot proposera également le 11 décembre, dans le cadre de sa série « Jazz on Screen », une projection du documentaire « Count Basie », ou le portrait d’un véritable aristocrate du jazz réalisé par Elisabeth Knapist et Jean-Noël Cristiani.
Côté images toujours, le Marni proposera du 6 au 14 décembre dans son foyer une exposition d’oeuvres du photographe vénitien Guido Marcon. Si ce reporter international a fixé sur pellicule l’actualité marquante de ces 30 dernières années, son œuvre a de particulier qu’elle laisse transparaître sa passion pour le jazz. C’est cet aspect de l’artiste auquel le public sera confronté.
Enfin, une bourse aux disques animera le foyer du Théâtre Marni les samedi 9 et dimanche 10 décembre. Amateurs et collectionneurs auront à partir de 16h00 le loisir de chiner la perle rare !
PASCAL SCHUMACHER QUARTET (B)
Pascal Schumacher vibraphone
Jef Neve piano
Christophe Devisscher contrebasse
Jens Düppe batterie
Représentant très prometteur de la nouvelle génération de vibraphonistes, sacré par le Django D’or « Jeune Talent » en 2005, Pascal Schumacher est un jeune jazzman luxembourgeois résidant à Bruxelles. Il se produit en quartet depuis 2003 avec le pianiste belge Jef Neve, véritable poète du clavier funambule et avec l’excellente section rythmique que constituent le contrebassiste belge Christophe Devisscher et le batteur allemand Jens Düppe.
Dès que l’improvisation commence à percer, les musiciens séduisent par une sonorité propre, passionnée et enchantée en passant par des monuments jazzistiques et des compositions personnelles, chacun se chargeant d’aller plus loin. Rengaines, mélodies tristes, mélodies gaies, vagues mélancoliques, la musique est respectivement haletante, douce ou violente.
Le quartet nous présente ici son deuxième album « Personal Legend » (Igloo, 2005) dans le cadre d’une tournée mondiale.
PASCAL SCHUMACHER, né au Luxembourg en 1979, s’est formé aux percussions au Conservatoire du Luxembourg avant de se spécialiser à Strasbourg avec Emmanuel Séjourné. Guy Cabay l’initie ensuite au vibraphone jazz. Il est également licencié en musicologie.
Depuis 1997, il s’oriente vers l’improvisation et se produit avec différents groupes tels que Kristen Cornwell Quintet, Marc Demuth Quartet, Gasz3…
A 27 ans, il est déjà très présent sur la scène jazz dans le Benelux : il accompagne Bruno Castelucci, Sebastian Coojmans, Jan De Haas, Marc Demuth, Jim Grandcamp, Jambangle, Diego Imbert, Chris Joris, Sylvain Rifflet, Sal La Rocca, Davide Petroca, Paolo Radoni, Maxime Saury, Brice Soniano, Oliver Strauch, Erwin Vann, Yvonne Walter…
Le Pascal Schumacher Quartet a été fondé par Pascal et Jef Neve en 2003. Le groupe tourne à présent dans le monde (Europe, Chine) avec son deuxième album « Personal Legend » (Igloo, 2005).
KNOM QUINTET (F)
Michel Peres contrebasse, direction
Fabien Ottones piano, claviers
Raphaël Imbert saxophones, clarinette basse
Wim Welker guitare
Cédric Bec batterie, percussions
L’ombre du Grand Monk plane au-dessus du Knom Quintet (cherchez l’anagramme !). Celui-ci est la preuve par cinq que le jazz a encore de beaux jours devant lui. Emmené par le jeune contrebassiste Michel Peres, cette formation du Sud de la France provoque, invoque les limites, offrant une large palette de sons. Mélancolie, sensualité, dérapages contrôlés jalonnent leur musique qui n’hésite pas à emprunter au blues, au groove ou au free jazz.
Pierre & François VAIANA « TRIBUTE » (B)
Pierre Vaiana saxophone soprano
François Vaiana chant
Eve Beuvens piano
Lara Rosseel contrebasse
Félix Simtaine batterie
Avec « Tribute », père et fils interprètent un hommage musical aux grands musiciens jazz composé par des grands du jazz. Une rencontre musicale et familiale pleine de chaleur et d’émotion.
A travers des grands classiques comme « Duke Ellington Sound of Love » ou « Goodbye Pork Pie Hat » composés par Charlie Mingus, « Lester Left Town » de Wayne Shorter, et des compositions moins connues comme « Miles Mode » de John Coltrane ou « Bird Food » d’Ornette Coleman, un double hommage est rendu au Jazz : compositeurs et musiciens sont mis en lumière.
Dans « Tribute », Pierre et François Vaiana mettent en commun leur amour du jazz et des jazzmen. La voix soprano du saxophone se mêle à la voix chaude et grave de baryton. A la batterie, Félix Simtaine, maître incontesté du swing et légende du jazz belge, un complice de longue date du saxophoniste. Ils sont également entourés par deux jeunes jazzwomen pleines de talent et de créativité : Eve Beuvens au piano et Lara Rosseel à la contrebasse.
PIERRE VAIANA
Saxophoniste soprano, compositeur et pédagogue. Né en 1955 en Belgique, Pierre Vaiana commence le saxophone soprano à 15 ans et étudie avec Jacques Pelzer. Il se forme ensuite au Conservatoire de Liège avec Henri Pousseur, Frederic Rzewski, Steve Lacy, Garrett List et Butch Morris, et à l’IACP d’Alan Silva à Paris.
Il joue avec de nombreux musiciens de la scène belge et enregistre son premier disque en en trio avec Félix Simtaine et Hein Van de Geyn en 1984 (« Trinacle », Igloo). Il vivra ensuite à New York où il étudie avec Joe Lovano et enregistre un disque avec Salvatore Bonafede, Mike Formanek et Jeff Hirschfield, De retour en Belgique, il fonde en 1992 « L’Ame des Poètes » avec Jean-Louis Rassinfosse et Pierre Van Dormael, puis Fabien Degryse.
Au Burkina Faso dans les années 90, il enseigne et crée le groupe « Foofango » et gère des projets artistiques (Africalia, etc.) et de formation. Il est aussi coordinateur d’une école de jazz au Centre des Musiques Arabes et Méditerranéennes de Sidi Bou Saïd enTunisie.
Plébiscité meilleur saxophoniste soprano de Belgique par les auditeurs de la VRT en mars 2000, cet artiste diversifie les expériences : saxophoniste dans la « CHRIS JORIS EXPERIENCE », il écrit les arrangements et participe à la session d’enregistrement à New York du nouveau CD de Myriam Alter « IF » (Enja) avec Dino Saluzzi, John Ruocco, Kenny Werner, Greg Cohen et Joey Baron, il crée le spectacle « SONASTORIE » avec Antoine Cirri pour Europalia Italia en 2003, dirige en 2006 une nouvelle création pour le Théâtre Royal de la Monnaie dans la série « Nouveaux Horizons » pour le 60ème anniversaire de l’immigration italienne en Belgique. Récemment, il est devenu conseiller artistique des stages de musique à l’Académie Internationale d’Eté de Wallonie.
FRANÇOIS VAIANA
Bercé depuis toujours par la musique, François Vaiana a une formation impressionnante en jazz, musique traditionnelle africaine, musique électronique, r’nb et hip hop.
Au cours de son enfance en Belgique, il apprend le chant, les percussions, le solfège avec Anja Kowalski, Michel Seba et Chris Joris. Durant son séjour au Burkina Faso, il apprend l’art des calebasses avec des maîtres Peuls et apprend à jouer des Dounoun-Ba avec des Griots Burkinabè. Ensuite, il découvre à New York le chant jazz avec Dr. Gloria Cooper, la musique électronique avec Lefferts Brown et participe à de nombreuses jams soul, rap et spoken words. Il complète sa formation en Belgique au Jazz Studio et suit des cours avec David Linx et Garett List.
Il joue dans le septette de jazz contemporain “Dimanche En Famille”, et le groupe “Zam”, chanteur camerounais. Ce jeune finaliste du premier concours international de chant jazz au Music Village en 2005 a pour objectif d’être à la fois musicien jazz et électro de scène et de studio et programmateur r’n’b et hip hop.
ARCHIE SHEPP & LE DAR GNAWA DE TANGER (USA)
Archie Shepp saxophones, voix
Tom McClung piano
Wayne Dockery contrebasse
Steve McCraven batterie
Maalem Abdellah El Gourd gembri, chant
Abdelkader El Khlyfy crotales, chant, danse
Khalid Rahhali crotales, chant, danse
Noureddine Touati crotales, chant, danse
Figure mythique du free jazz et de toutes les mouvances aventureuses, le saxophoniste américain Archie Shepp se produira le vendredi 8 décembre sur la scène du Studio 4 de Flagey en compagnie du Dar Gnawa de Tanger rencontré au festival d’Essaouira en 1999. Pour celui qui n’a cessé de repousser les limites de son art tout en travaillant la question des racines africaines du jazz, la rencontre avec les rythmes complexes des musiques de transe de la tradition gnawa était inévitable. Elle a donné lieu à un album, Kindred Spirit, et une tournée de concerts qui passe aussi par Bruxelles !
Enregistré en France en 2003, Kindred Spirit témoigne d’une rencontre ardente entre danse, fulgurances et chants sacrés. Rattachant l’expérience spirituelle de la musique gnawa à ses propres souvenirs d’enfance au sein de l’église baptiste, Shepp plongera le public de Flagey dans un univers hallucinatoire pulsé de grooves lancinants. La voix rauque et épaisse de son saxophone s’insinuera lentement mais sûrement dans l’entêtante spirale du gembri, des tambours et des crotales. Le résultat sera une musique immémoriale, libre et étonnement actuelle.
De ses débuts avec Cecil Taylor dans les années 1960 à son ascension avec John Coltrane puis Sun Râ ou Roswell Rudd, Shepp a approfondi l’esprit du blues et du Negro Spiritual. Sa carrière ponctuée de nombreuses rencontres avec d’autres cultures musicales prend, avec les musiciens du Dar gnawa de Tanger, une ampleur toujours plus exploratrice.
Le maâlem Abdellah Boulkhair El Gourd, qui l’accompagnera sur scène, est considéré comme un des principaux ambassadeurs de la culture gnawa. Son club le « Dar Gnawa » situé dans la Médina de Tanger est à la fois un musée consacré à cette culture, un centre d’apprentissage pour jeunes musiciens et une salle de concert. Il a reçu dans son pays de nombreuses prix, entre autres pour l’album The Splendid Master Gnawa Musicians of Morocco produit avec son ami Randy Weston qui est à l’origine de sa rencontre avec Archie Shepp.
Ne manquez sous aucun prétexte ce concert enflammé, donné en première belge à Flagey, qui vous plongera aux sources de la « black art music », terme qu’Archie Shepp préfère au mot « Jazz » !
MÉLANIE DE BIASIO QUARTET (B)
Melanie De Biasio : chant
Pascal Paulus : piano, orgue Hammond
Axel Gilain : contrebasse
Yves Peeters : batterie
La jeune chanteuse belge à la voix chaude et captivante que l’on compare volontiers à Billie Holliday et Sarah Vaughan nous offre le 10 décembre au Théâtre Marni un avant-goût de son premier album prévu pour 2007.
Née à Charleroi en 1978, Mélanie étudia dès l’âge de 8 ans le solfège, la flûte, la diction et la déclamation.
Elle fit partie de groupes pop rock, funk avant de chanter dans la formation jazz rock« Orange Kazoo » et d’entrer au Conservatoire de Bruxelles. Son premier groupe jazz fut le « Harmadik fül Trio ».
Elle travailla ensuite avec Charles Loos, Michel Herr, Sal La Rocca, Bruno Castellucci, Teun Verbruggen, Axel Gilain, Jeremy Calbert, Nicolas Kummert, Alain Chafwéhé, Phillippe Aerts, Mimi Verderame, Gregory et Steve Houben.
Cette jeune artiste nominée au Django d’Or 2006 dans la catégorie jeune talent, nous donne ici un avant-goût de son premier album fort attendu, qu’elle prépare actuellement avec deux compositeurs et pianistes, Pascal Mohy et Pascal Paulus.
AMINA CLAUDINE MEYERS (USA)
Amina Claudine Meyers : chant, piano, orgue Hammond
La pianiste, organiste et chanteuse new-yorkaise Amina Claudine Meyers clôturera la deuxième édition du Jazz Festival Marni Flagey le dimanche 10 décembre avec un concert qui nous fera voyage dans le gospel et le jazz actuel.
Née en Arkansas en 1943, Amina Claudine Meyers ressent très tôt les influences du gospel, du r’nb mais aussi de la musique classique. D’abord choriste, elle apprend ensuite le piano et l’orgue Hammond. Son répertoire éclectique puise ses racines dans le spiritual afro-américain et le gospel : elle joue avec aisance blues, soul funk, r’n’b urbain ou encore poème symphonique. Elle a écrit pour des comédies musicales, des ensembles de chambre ainsi que des chœurs.
Sa voix puissante et singulière lui a valu de nombreuses collaborations avec des artistes de jazz et de blues tels que Muhal Richard Abrams, Lester Bowie, Sonny Stitt, Gene Ammons, Archie Shepp, Henry Threadgill, The Art Ensemble Of Chicago, Bill Laswell, Ray Anderson, David Murray, Charlie Haden`s Liberation Music Orchestra….
Pour la deuxième édition du festival, Flagey et le Théâtre Marni ont souhaité élargir les activités proposées : outre les concerts, les mordus de jazz pourront chiner lors de la bourse aux disques, découvrir les photos de Guido Marcon et assister à trois projections.
JAZZ CAMERA
Les connivences entre le jazz et le cinéma sont nombreuses, depuis le premier film « parlant » de l’histoire du 7e art, le Jazz Singer (Chanteur de jazz) qui révolutionna le spectacle populaire en 1928. Dans le cadre de Jazz Camera, le public pourra voir et revoir au Studio 5 de Flagey deux films où le compagnonnage des deux formes d’expression se fait pur bonheur complice. Le polar noir de Louis Malle Ascenseur pour l’échafaud offrant à entendre une musique de film signée Miles Davis parmi les plus belles jamais enregistrées, tandis que l’intimiste et rêveur Just Friends de Marc-Henri Wajnberg rendra hommage à la passion du jazz, incarné dans une bande originale où s’illustre notamment Archie Shepp.
« ASCENSEUR POUR L’ÉCHAFAUD »
Un film de Louis Malle
FR - 1958 - 91’ - N&B -VO - ST. NL
06/12 21:00, 09/12 22:00 et 10/12 18:00
Studio 5, Flagey
Tarif plein : 7€
Tarif réduit : 5.50€
Dans « Ascenseur pour l’échafaud » les accents profonds de la trompette de Miles Davis fusionnent avec les images superbes d’un Paris nocturne admirablement filmé par Henri Decae, avec la sensualité qu’un Louis Malle lui-même très inspiré désirait pour son adaptation du roman policier de Noël Calef. Une des plus fameuses musiques de film jamais enregistrée est l’idéal compagnon du polar envoûtant où un homme (joué par Maurice Ronet) croit commettre le crime parfait, mais se retrouve coincé dans un ascenseur dont il tente désespérément de sortir tandis qu’au dehors, un concours de circonstances le rapproche de sa perte. Captivant !
« JUST FRIENDS »
Un film de Marc-Henri Wajnberg
BE/NL/FR - 1993 - 99’ - COULEUR -VO - ST. NL
07/12 20:00, 08/12 18:00 + rencontre avec le réalisateur, 12/12 22:00
Tarif plein : 7€
Tarif réduit : 5.50€
Situé à Anvers à la fin des années 1950, « Just Friends » a pour héros un musicien, saxophoniste ténor (Josse De Pauw) qui travaille sur les docks pour survivre et nourrit le rêve de partir à New York pour y jouer avec ses idoles du jazz noir américain. Les espoirs de Jack, son acharnement à réunir la somme nécessaire au voyage, ses élans et ses coups de blues, mais aussi ses amours et ses amitiés, sont narrés avec humour et tendresse par un Marc-Henri Wajnberg qui rend simultanément un vibrant hommage au jazz, Archie Shepp et Michel Herr animant une bande originale excitante.
JAZZ ON SCREEN
« COUNT BASIE »
Un documentaire de Elisabeth Knapist & Jean-Noël Cristiani
FR - 1996 - ’52 - VF
Tarif unique : 8€
De même que son ami « Duke » Ellington, William Basie n’a pas volé son titre de « Comte ». Ce film est le portrait d’un véritable aristocrate du jazz. Il montre que ce personnage avait autant d’élégance dans ses propos et dans ses actes, que dans son jeu de piano et dans la façon dont il menait son orchestre. Son big band était comme une extraordinaire « machine à swing » et il est captivant d’en démonter les rouages avec ses anciens membres (le trompettiste Buck Clayton, le tromboniste Al Grey et le saxophoniste Illinois Jacquet).
Le film montre des extraits de Sound of Jazz, une magnifique jam session filmée où Count Basie est entouré des meilleurs solistes du jazz classique. Comme à chaque fois, la séance sera introduite par un spécialiste et précédée par des projections de soundies et d’extraits musicaux filmés. Une production Flagey en collaboration avec la Maison du Jazz à Liège
EXPO
GUIDO MARCON : INTERNATIONAL JAZZ REPORTER
Photographe d’origine vénitienne, Guido MARCON a étudié à Bruxelles avant d’argenter nos scènes politiques, sociales, économiques et culturelles pour le compte de nos plus grands journaux et magazines. La RTBF et RTL l’envoient dans le monde entier fixer sur la pellicule les événements qui ont marqué l’ actualité depuis 1970.
Sa passion pour le jazz transparaît dans toute son œuvre et c’est cet aspect fascinant de l’artiste présentera au Théâtre Marni pendant le festival « Jazz Festival Marni Flagey » et jusqu’au 14 décembre 2006. Entrée libre tous les soirs de concerts dès 19h30