« La chanteuse, l’infini et la clef à molette »

Communiqué :

MARTHE VASSALLO / LYDIA DOMANCICH

une promenade détendue et passionnée à travers des formes de chant très diverses : de Rossini à des chansons personnelles (en français et en anglais), en passant par une ridée 6 temps, une gwerz, Brassens, Tom Waits et Queen…

un concert où le public est invité à participer activement tantôt aux morceaux, tantôt à diverses expériences sonores, et se retrouve plongé au coeur de l’univers de couleurs et de sensations que connaissent les musiciens : être non plus seulement entouré de son, mais en être partie prenante.

une chanteuse qui raconte à la salle, avec humour et sincérité, ce que chacune des chansons illustre du travail d’un(e) musicien(ne) : les merveilles, les gags, les curiosités, l’apprentissage permanent… et l’indispensable sens de l’autodérision !

une pianiste-compositrice-arrangeuse-complice qui habille le tout avec richesse et intelligence, mettant en lumière la cohérence profonde du programme, et tirant parti de toutes les possibilités de l’instrument acoustique et électronique.

Musique traditionnelle bretonne dont elle est une des voix les plus connues, musique classique où elle mène une discrète double vie, rencontres avec jazz, rock et chanson : Marthe Vassallo a choisi de ne pas choisir. La liste éclectique de ses collaborations (Loened Fall, Bugel Koar, Gilles Le Bigot, Eric Le Lann, Bagad Kemper, ensemble Mélisme(s), choeurs de l’Opéra de Rennes…) reflète la recherche d’intégrité et l’appétit franc-tireur d’une amoureuse de la voix.

Le parcours de Lydia Domancich, pianiste et compositrice,_ est aussi atypique que sa musique : depuis la classe de piano du Conservatoire de Paris jusqu’au trio Madomko, en passant par l’improvisation, les musiques apparentées au jazz, les compositions pour la danse, un intérêt pour les musiques traditionnelles nourri par plusieurs voyages en Afrique, un goût du texte et de la poésie – trois décennies d’une carrière généreuse et sans concession.

C’est au cours du projet Sula Bassana (initié par le flûtiste Jean-Mathias Petri autour du trio Andouma : Lydia Domancich, Pierre Marcault et la guinéenne Aïssata Kouyaté) que les deux musiciennes ont travaillé ensemble pour la première fois. Lydia fait ensuite appel à Marthe en 2003 pour le spectacle Un chant à soi (compositions et textes de femmes du XXè siècle) qui voit s’approfondir la collaboration entre deux artistes l’une et l’autre polyvalentes et singulières. Une intimité musicale qui fait de Lydia la complice toute indiquée de ce nouveau voyage intérieur.