Un printemps jazz à Reims…

Communiqué :

Rencontres-concerts - Présentation

Depuis quatre ans, le public rémois adhère aux rencontres-concerts. Pour prolonger les actions autour du Reims Jazz Festival, les rencontres-concerts s’inscrivent dans un volet de diffusion-sensibilisation autour de l’improvisation car elle est au cœur de cette esthétique.

Ces rendez-vous se placent sous le signe de la rencontre et de l’échange : les musiciens développent leur démarche artistique et leur approche de l’improvisation, avant de répondre aux interrogations d’un public curieux de nouvelles conceptions et expressions musicales. Loin de retirer sa magie à la musique, le dialogue instauré permet de lever bien des mystères sur la conception d’un univers sonore et la complexité de la démarche de l’improvisateur.

L’enjeu de ce type de manifestation est la création d’un véritable dialogue,
d’échapper à une stricte diffusion en incluant un volet quasi pédagogique. Pour
faciliter la réflexion et le débat, nous aborderons le jazz autour de différents
angles : l’intégration des nouvelles technologies et leurs influences, les musiques folkloriques et bien sûr le rôle de la voix. Les rencontres-concerts se déroulent dans des lieux impliqués de la vie culturelle rémoise, qui présentent de multiples atouts en terme de convivialité et d’accueil du public. Nous investissons le Centre Culturel Saint-Exupéry, la Médiathèque Cathédrale, le siège de la Caisse d’Epargne Champagne-Ardenne, la Villa Douce (Présidence de l’Université de Champagne-Ardenne) et cette année dans le foyer du Grand Théâtre. Leurs jauges sont particulièrement bien adaptées à ce type d’échanges.

djaz à l’opéra

C’est un nouveau rendez-vous que propose [djaz]51 en partenariat avec le Grand Théâtre de Reims : une série de trois concerts qui met à l’honneur des voix d’aujourd’hui.

La voix est un élément primordial du jazz. Témoin des premières luttes des esclaves noirs, puis de l’émancipation des afro-américains, la voix a quitté les champs de coton (work songs) pour accompagner le chant des minstrels. Sillonnant les routes des Etats-Unis en s’accompagnant d’une simple guitare, ils ont constitué les premiers troubadours du peuple du blues.

Se démarquant du travail vocal de ses contemporains, Billie Holiday a changé
cette image en s’entourant des meilleurs musiciens de l’époque. Si Louis Armstrong inventa le « scat », cette manière de chanter en remplaçant les paroles par une suite d’onomatopées, Ella Fitzgerald, quant à elle, en fut une des grandes ambassadrices.

Par la suite, Sarah Vaughan, Anita O’Day, Abbey Lincoln, mais aussi Cab Calloway, Jon Hendricks ou encore Chet Baker ont profondément marqué l’histoire du jazz vocal. Aujourd’hui, la voix a trouvé enfin sa place en tant qu’instrument à part entière. Elle peut tout aussi bien remplir un rôle d’accompagnement, qu’un rôle rythmique, harmonique ou mélodique.