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L’ONJ au Châtelet (25 janvier 2011)


« A l’occasion de son 25ème anniversaire, l’Orchestre National du Jazz est invité le temps d’une soirée par le théâtre du Châtelet. La formation dirigée par Daniel Yvinec donne deux concerts en un, avec dans un premier temps son hommage à Billie Holiday, puis la première parisienne de sa toute dernière création, Shut Up & Dance. A cette occasion l’orchestre invite notamment la chorégraphe Blanca Li qui vient de présenter une petite pépite au festival Suresnes Cités Danse.

  • Première partie
    BROADWAY IN SATIN : Billie Holiday revisited
    Invités : Sandra Nkaké et John Greaves (voix)

Broadway in Satin évoque, à travers le répertoire des grands standards d’outre-Atlantique, la mémoire de Billie Holiday. Interprète géniale et tourmentée, cette immense artiste a su s’approprier ces succès populaires avec une telle force et originalité que l’on pourrait jurer qu’elle en est l’auteur. Gardant intacts les merveilleux contours des mélodies, l’ONJ aborde un recueil de chansons emblématiques interprétées par la diva : God Bless The Child, I Am a Fool to Want You, Strange Fruit… Conçus en collaboration avec Alban Darche, les arrangements projettent une lumière inédite sur ces mélodies en utilisant avec pertinence les particularités et les couleurs de l’orchestre. Empruntant aussi bien à l’écriture classique qu’à la musique de film, le jazz, la pop ou l’électronique, ces versions transfigurées seront portées par deux voix, deux personnalités contrastées : Sandra Nkaké, chanteuse soul solaire oscillant entre fougue et grâce et John Greaves, poète, figure emblématique du songwriting anglo-saxon.

  • Deuxième partie
    SHUT UP AND DANCE
    Avec une chorégraphie de Blanca Li

Daniel Yvinec s’est associé à John Hollenbeck pour la création de Shut Up And Dance, répertoire original qui s’intéresse à l’idée de mouvement et de danse. Le rythme y est exploré dans toutes ses nuances d’expression, le plus souvent là où on ne l’attend pas : une balle de ping-pong qui rebondit dans les cordes d’un piano, divers objets maltraités par des logiciels informatiques, des clés d’instruments, des tubes de PVC qui délivrent de mélodies… Tout devient percussion, véritable trame d’une écriture mélodique puissante où se rencontrent les couleurs de la musique répétitive, la musique pygmée, la musique savante, la musique électronique, la transe des Gnawas, le swing de Duke Ellington. Les compositions signées John Hollenbeck évoquent le foisonnement et la densité de l’écriture classique en une série de dix mini-concertos spécialement dédiés à chacun des musiciens de l’orchestre en fonction de leur personnalité et de leur langage. Shut Up And Dance invite à une enivrante fête du rythme à laquelle se mêleront exceptionnellement les danseurs de la compagnie Blanca Li qui a imaginé une chorégraphie sur des pièces du répertoire. » © Arte Live Web

par // Publié le 27 janvier 2011

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