Sylvain Luc, si loin si proche

Sylvain Luc photo C Charpenel

Sylvain Luc a accepté une séance portrait. Une faveur, car il venait de me confier que poser ne l’enchantait guère. J’ai déclenché trois fois, sourire et malice dans les yeux, je suis comblé. C’était le 13 décembre 2014 à l’Amphiopéra de Lyon (désormais Amphi Underground) entre les balances et le concert ; le saxophoniste Stefano Di Battista avait invité le guitariste à rejoindre son trio.
Cette photo est pleine de sens pour moi, j’allais voir aussi souvent que possible Sylvain Luc en concert pour le photographier mais pas seulement : ses prouesses musicales et autres acrobaties facétieuses imprégnées d’une immense sensibilité m’ont toujours subjugué. Mélange d’admiration, de joie et d’incompréhension pour l’apprenti-guitariste que j’étais.
Un de mes héros est parti.
Si loin, si proche.