Le jazz a sa tribune depuis 2001

Edition du 28 avril 2024 // Citizenjazz.com / ISSN 2102-5487

Les dépêches

Michel Edelin Quintet « Et la tosca passa… »

Communiqué :

Autour de l’opéra de Puccini), avec :

Michel EDELIN (flûtes)
Jacques DI DONATO ( clarinette, sax soprano)
François COUTURIER (piano)
François MÉCHALI (contrebasse)
Daniel HUMAIR (batterie)

L’opéra italien, l’une des musiques savantes les plus populaires, n’aurait pas sa place dans l’univers du jazz ? Et pourtant, Michel Edelin, flûtiste et arrangeur hors pair, propose ici une relecture audacieuse de Tosca. Avec ce quintet, l’évocation des mélodies célèbres de Puccini traverse magistralement les séquences improvisées où le lyrisme de l’opéra et la ferveur du jazz s’entrelacent. Ce flûtiste virtuose – on pense à Roland Kirk ou Eric Dolphy - s’est entouré pour ce nouveau défi des plus grands jazzmen français : Di Donato, Couturier, Méchali et Humair.

“Lecture de l’opéra et mise en question du jazz ou l’inverse… La beauté est autant dans ce vertige que dans la maîtrise sans faille des musiciens. (…) une musique s’insinuant avec bonheur entre jazz et classique : jamais ennuyeuse et parfois tranchante”. © Impro Jazz

« Lester Bowie déclarait que le jazz n’était pas une musique de répertoire, une formule, un exercice scolaire ou académique mais un feeling, un concept, une idée, une approche, une attitude, une façon de vivre et qu’il inclut par lui-même de nombreuses formes artistiques différentes.

Ces propos pourraient définir l’essentiel de Et la Tosca passa…

(…) L’évocation de la musique de Puccini considérée comme un “objet musical” affirmé ou une simple réminiscence qui illustre, traverse ou résout les séquences improvisées qu’il induit.

… Pour tenter de créer une liaison intemporelle et poétique entre les mélodies de Puccini et l’empreinte des grandes figures lyriques du jazz.

Pour proposer aux musiciens connus et reconnus qui composent ce quintet de faire un pas de côté et de se placer en situation de jouer “autre”, de s’exprimer d’une manière différente de ce que l’on connaît d’eux dans d’autres configurations et sur d’autres scènes.

… et pour oser espérer que sous les traits de Maria Callas, la silhouette de Tosca apparaîtra, traversant lentement le fond de scène accompagnée de Puccini, d’Albert Ayler et de John Coltrane… »
© Michel Edelin.


Michel EDELIN
flûte, flûte alto, flûte basse

  • Michel Edelin est mentionné dans le ” Dictionnaire du Jazz” (Laffont) et est reconnu dans “Les Grands créateurs de Jazz” (Bordas) comme un authentique spécialiste de la flûte jazz. Il figure parmi les quatre flûtistes cités par un référendum Jazz Hot (avec Dave Valentin, James Moody et Sonny Fortune). Flûtiste “exclusif” de formation initiale autodidacte, remporte plusieurs prix de soliste (dont le prestigieux prix de La Défense). Michel Edelin commence par interpréter Coltrane, Mingus, Miles Davis et se situe, à l’exemple de Roland Kirk, Jeremy Steig ou Eric Dolphy, parmi ceux qui font de la flûte un moyen d’expression original, mais à part entière, en l’écartant de son image d’instrument secondaire au répertoire stéréotypé.
  • Flûtiste de Triode, puis créateur de “Flûtes rencontre” ( écriture de l’essentiel de la musique des deux disques), deux groupes qui lui ouvrent les portes des concerts et des festivals internationaux.
  • Formation d’un quartet auquel s’associent Andy Emler, Mico Nissim, François Couturier, François Méchali, M. Mouthana, F. Verly , P. Gritz et plus ponctuellement A. Hervé, J-M Pilc, O.Hutman, M. Lorenzini, F. Moutin, H. Labarrière, Y. Rousseau, A. Cullaz, R. Lopez, Fredy Studer… Au quartette se joignent des solistes tels que J-F Canape, M. Steckar, M. Godard, Ph. Legris, J. Di Donato, J. Querlier, J-M Larché, J-Ch. Capon, Ph .Maté, Tony Lakatos, Y. Seffer, Jef Sicard, M. Magnoni, S. Kassap… pour former le Edelin/Méchali Nonet, jouant les compositions des deux leaders.

1990-1992

  • Joue avec Byard Lancaster et est le “special guest” du quintet du flûtiste Dave Valentin (Festivals de Montreux, Vienne…etc).
  • Participation au “Flûtes Europe Express” de Jérôme Bourdellon (fl). Avec Jiri Stivin ( fl), Barry Altschul (dms), F Méchali.
  • Ecriture du livret et de la musique de “Ze Blue Note”, opéra-jazz pour quintet et choeur d’enfants (le CREA, Dir : Didier Grojsman). Plusieurs représentations : Espace J. Prévert d’Aulnay, Rencontres Internationales d’Evian, Paris - Bouffes du Nord, Vendôme, Geselberg (D) et un CD cité parmi les six meilleurs disques de l’année et distingué par un “Coup de coeur” Télérama. Avec Simon Goubert (dms), Alain Jean-Marie (p) et François Méchali (b), création du “Sécial Thelonious”, consacré aux compositions de Monk.

1993-1997

  • Pour un quintet avec Jacques Di Donato (sax bcl), Daniel Humair (dms), François Méchali (b) et François Couturier, écriture d’arrangements à partir de la musique de Michel Legrand.
  • Participation au groupe de Mimi Lorenzini (g) avec Ann Ballester (p) et Jean-Luc Ponthieux (b).
  • Pour A.A. Rec. création d’un nouveau quartette et enregistre dans la collection “Live au Petit Faucheux” avec Jacques Di Donato (sax, bcl, cl), Jean-Jacques Avenel (b) et Simon Goubert (dms).
  • Création pour le Festival “Sons d’Hiver” 1996 : spectacle construit autour des modes d’improvisation pour ce quartette augmenté de François Couturier et d’une soixantaine d’enfants.

1998-1999

  • Création d’un quintet avec Jacques Di Donato, François Couturier, François Méchali, Daniel Humair et de “…Et la Tosca passa…” autour des mélodies de Puccini.
  • Participation à “Carte blanche à François Méchali” (Festival de La Seyne-sur Mer) avec Larry Schneider (sax), Adam Nussbaum (dms), François Laizeau (dms), Louis Winsberg (g).

2000-2003

  • Enregistrement de “Le Chant des Dionysies” en duo avec François Méchali (b) et de« Et la Tosca passa » avec Di Donato, Couturier, Méchali, Humair pour Charlotte Productions.
  • Concert avec Phil Minton (invité par le duo Edelin/Méchali à l’Europa Jazz Festival du Mans).
  • Concerts avec Chris Hayward (flûtes), Philippe Decshepper (guitare) et Jean-Jacques Avenel (contrebasse).
  • Création du duo « Écrit - Impro » avec la flûtiste Bénédicte Alexandre-Gil : improvisations autour de pièces baroques et contemporaines.

2004-2005

  • Création de « Words Song » autour des mots de Michaux, Leiris, Queneau, Prévert… etc avec André Minvielle (vx et perc), François Couturier (p), François Méchali (b), Jacques Di Donato (anches et perc).
  • « Flûte Machine » avec Chris Hayward (flûtes, percussions, loopers, harmonizers).
  • « Flutes unit » avec Magic Malik (fl), Sophia Domancich (p) et Jean-Jacques Avenel (b).
  • Commande d’écriture pour la compagnie Camargo (chorégraphe : Dominique Rebaud, scénographe : Arnaud Sauer) en résidence au Théâtre de Cachan. Enregistrement avec Steve Potts (a sax, sopr sax), Thomas Savy (sax, bass cl), Daniel Casimir (tb), Chris Hayward ( perc, afl,C fl), Jean-Jacques Avenel (double bass, kora).
  • A l’occasion d’un concert pour l’émission d’Anne Montaron (« A l’improviste ») au studio 106 de la Maison de la Radio, constitution d’un quartet : Jean-Luc Cappozzo (tp, bg), Camel Zekri (g, synth), François Méchali (contrebasse)

2006

  • Création du New Quintet avec Steve Lehman (alto sax -USA), Thomas Savy (bass clar), Jean-Jacques Avenel (basse,) Simon Goubert (dms).
  • Participation à la Rencontre Internationale des flûtes actuelles (Duo avec Carlos Bechegas et workshop).

2007

  • Trio avec John Betsch et Jean-Jacques Avenel.
  • “Flûte Machine Orchestra” et “Dance & Movie Unit” (Chris Hayward : flûtes, percussions, Olivier Sens : ordinateur, Olga Plaza : danse contemporaine, Eric Angels : video interactive).
  • Festival « Jazz à Vienne » avec Steve Potts Quintet (Sophia Domancich, Bruno Rousselet, Simon Goubert).
  • Festival « Jazz à Porquerolles », hommage à Siegfried Kessler (avec Archie Shepp, Michel Marre, André Minvielle, Jean-Jacques Avenel, Simon Goubert… etc) et Waraba (JJ Avenel, Amada Condé, Ibrahim Soumalou).
  • Sunside American Jazz Festival « Homage to John Coltrane » avec le quartette de Ronnie Lynn Patterson (Stéphane Kerecki, Jeff Boudreaux)
  • Festival « Labeaume en Musiques » (festival de musique classique) avec « Et la Tosca passa … »
  • « Guirlandophone » sur l’invitation de Serge de Laubier (méta-instrument).
  • Participations à :
  • Waraba, groupe de Jean-Jacques Avenel (contrebasse, kora) avec Yakhouba Sissokho (kora) et Lansiné Kouyaté (balafon). Enregistrement du cd Waraba pour Songlines Rec.
  • Steve Pott units
  • Soliste invité par l’Orchestre Régional de Jazz d’Alsace (dir. Bernard Struber)
  • Duo avec Carlos Bechegas (flûtes, Portugal). Enregistrement de “Open Frontiers ” (Forward Rec)

Festivals Internationaux :

  • Montreux, Vienne (F),
  • Paris - La Villette,
  • Europa Jazz Festival Le Mans,
  • Rencontres Internationales de Jazz de Nevers,
  • Banlieues Bleues,
  • Uzeste Musical,
  • Lausanne,
  • Orléans Jazz,
  • Parthenay - Jazz au Fil de L’eau,
  • Nancy « Jazz Pulsations »,
  • La Seyne sur Mer,
  • Festival de Montpellier,
  • Jazz en Franche-Comté,
  • Jazz à Mulhouse,
  • Jazz à Tourcoing,
  • Jazz en Nord,
  • Another Jazz (Neuchâtel),
  • Jazz sur Lie,
  • Jazz à Porquerolles,
  • Labeaume en Musiques … etc

On peut lire :

  • JAZZ MUSICIANS FROM FRANCE - CENAM Ed .p 44
  • LES GRANDS CRÉATEURS DE JAZZ (Bordas) p 183
  • « Interview » dans IMPROJAZZ N°34
  • « Interview » sur CITIZEN JAZZ

Daniel Humair
Batteur et compositeur suisse

  • Il commence enfant l’étude de la théorie musicale et de la clarinette et s’intéresse au jazz traditionnel et au cor des Alpes. A quinze ans, il décide de devenir musicien professionnel et se produit derrière ses premiers tambours
    dans les bals.
  • En 1958, il remporte plusieurs prix au Festival de Jazz de Zurich. Premières tournées européenne, avec Don Byas, Guy Lafitte, Jacques Plezer, Nico Bunnik. En novembre 1958, il s’installe à Paris où il travaille avec Barney Wilen puis avec Lucky Thompson et Michel Hausser. Premiers enregistrements avec Hausser. Il quitte la formation du vibraphoniste pour le trio de Martial Solal avec qui il travaille jusqu’en février 1965. Il enregistre avec Solal sept albums ainsi que plusieurs musiques de film.
  • Simultanément, il travaille comme sideman et enregistre en 1960 deux albums sous son nom : “The Connection” et “Humair-Urtreger-Michelot” ainsi que d’autres disques notamment avec les “Double-six”, Elek Bacsik, Jean-Luc Ponty, Attila Zoler, etc. En quelques années, il s’impose comme l’un des tous premiers batteurs européens alors que son style d’abord proche des grands drummers bop s’inscrit désormais dans la lignée d’Elvin Jones.
  • En 1965, il commence à travailler avec les Swingle Singers tout en continuant pour ses concerts, comme pour ses disques, une carrière de sideman de plus en plus impressionnante. - En 1968, il joue en trio avec Eddy Louiss et Ponty. Il combine alors l’influence de Tony Williams à celle d’Elvin Jones.
  • En 1968, Phil Woods l’engage au sein de son European Swing Machine que complètent George Grunz et Henri Texier, ultérieurement remplacés par Gordon Beck et Ron Matthewson. Au cours de ses quatre années d’existence la formation de Wood connaît un grand succès, donne de nombreux concerts notamment en festivals (Montreux en particulier) et signe plusieurs albums remarquables. Daniel Humair enregistre par ailleurs avec Jim Hall, Barney Kessel, Lee Konitz, Ray Nance… etc. Ce qui ne l’empêche pas de développer à partir de 1965 une carrière parallèle de peintre abstrait dont témoignent des expositions régulières. Après la dissolution de l’European Swing Machine, il travaille en trio avec Beck et Matthewwon et également avec Joachim Kühn avec qui il enregistre en 1973. Il commence aussi à apparaître dans les différents units de Michel Portal et poursuit sa carrière de sideman auprès des grands solistes américains sans négliger une activité régulière dans les studios.
  • A la fin des années 70 et au début des années 80, il se produit égulièrement et enregistre avec François Jeanneau et Henri Texier. Il commence aussi à la même époque à collaborer avec le vibraphoniste David Friedman avec qui il enregistre en tant que leader Triple Hip Trip (1979).
  • A partir de 1985, il commence une collaboration régulière avec Joachim Kühn et Jean-François Jenny-Clark. Sans nul doute l’un des meilleurs batteurs du monde, Humair a, en trente ans de carrière, joué avec tous ceux qui, de Stéphane Grapelli à Eric Dolphy, comptent sur la scène du jazz ou presque, puisque lui-même a observé que manquaient sur la liste de ses partenaires Sonny Rollins et Miles Davis. Ce qui ne l’empêche pas d’inviter dans diverses formules de sa “Réunion” de jeunes instrumentistes encore à “découvrir” comme à Zurich, en 1993, le guitariste Noël Akchoté.

“Virtuose né, Daniel Humair bénéficie du fait d’être gaucher naturel et pratiquement ambidextre, ce qui lui a permis de développer une technique personnelle reposant sur un placement non-orthodoxe des éléments de batterie. Au-delà de l’influence d’Elvin Jones et de Tony Williams, il a développé un style totalement original reposant sur une grande maîtrise de la continuité rythmique et du tempo, même lorsqu’ils sont implicites, doublé d’une distribution complexe asymétrique des accents ainsi que d’un travail extraordinairement varié du timbre qui rappelle souvent celui des percussionnistes. Victoire de la Musique 2000.” © Dictionnaire du Jazz (Laffont)

Discographie : plus de 250 disques à son actif …

François Couturier
Pianiste et compositeur

  • En 1977, après de longues études de piano classique et universitaires (CAPES de musicologie), il se consacre au jazz et fonde le groupe Impression.
  • 1978 : il rencontre J.P Celea, au sein de l’orchestre de J. Thollot. Ils décident de jouer en duo, participent à de nombreux festivals (Antibes, La Grande Motte, Nîmes, St Rémy de Provence, Belgrade, Berlin…) et enregistrent leur premier disque en duo. Il joue également en trio avec Daniel Humair et dans diverses formations de François Jeanneau (trio, quartet avec Katia Labèque, Pandémonium).
  • 1980 : Il obtient le prix Django Reinhardt de l’Académie du Jazz et participe à diverses formations :
  • Portal Unit,
  • Didier Lockwood,
  • Michel Edelin « Flûtes Rencontre »…

1981

Il rencontre John Mac Laughlin qui forme le groupe Translators (J.P Celea, K. Labèque, T. Campbell). Tournées mondiales : USA (Carnegie Hall, Hollywood Bowl), Italie, Allemagne, France. Ils enregistrent ensemble deux disques.

1982-83

  • Il crée avec J. P Celea un quintet, « The Game », avec F. Jeanneau, P. Macé, A. Ceccarelli

1984-88

  • “Black Moon" Quartet avec Dominique Pifarely et François Laizeau.
    Tournées : Algérie, Tunisie, Finlande, La Réunion, Festivals de Pori, Vienne, Paris…
  • « Multicolor Feeling » d’Eddy Louiss (concerts à Antibes, Amiens, Angoulême…).

1989

  • Pour la tournée « Passion Jazz », création du Celea-Couturier Special Project. « Passaggio » ( F. Kubler : voix, A. Angster : anches, W. Reisinger : batterie) Tournées et festivals : Musica, Dresde, Nevers, Amiens, Lyon, Auditorium du Châtelet, festival Banlieue Bleue, Le Mans, C.D « Passaggio » (Label Bleu)
  • Parallèlement, il joue en trio acoustique avec J. P Celea et W. Reisinger (tournée au Japon en Avril 1989). Participe à plusieurs formations : D. Pifarely Quartet, S.S.S de D. Levallet… et compose des musiques pour l’audiovisuel.

1992

  • Plusieurs représentations et enregistrement de l’opéra-jazz pour enfants « Ze Blue Note » de Michel Edelin, avec les enfants du CREA (dir. Didier Grojsman).

1995-97

  • Celea-Couturier Quintet : Passaggio (Leverkusen, Londres, tournée en France Mars 96), C.D « L’Ibère » Acte IV (F. Méchali, J. M. Larché, F. Laizeau), C.D chez Charlotte Records.
  • Duo de Piano avec J. P. Chalet : Radio France, Gueret, Orléans, Tours, Blois, Soissons, C.D Pianisphère.
  • Avec le violoniste D. Pifarely : concerts en duo et improvisations sur le film de Joséphine Baker La sirène du Mississipi (collaboration avec la Cinémathèque de la Danse : Paris, Lyon, Vienne, Lisbonne…).
  • Participation au C.D et récitals de trois contre-ténors (A. Scholl, D. Visse, P. Bertin).
  • Opéra de F. Méchali : L’Archipel
  • Michel Edelin Quintet : Round about les parapluies de Cherbourg.

1998-1999

  • Enregistrement de Poros, chez ECM : Duo Couturier-Pifarely. Concerts en France et à l’étranger (Octobre 98, tournée au Japon ; Londres, Batz, Vienne, Milan, Munich..)
  • Création de Michel Edelin sur l’opéra de Puccini, Tosca (Daniel Humair, Jacques Di Donato, François Méchali).
  • Composition d’un opéra comique contemporain sur un livret de Philippe Gumplowicz, « Mozart Wolfgang Suite et Fugue », pour orchestre symphonique, choeur mixte, le contre ténor Dominique Visse, et deux comédiens Didier
    Sauvegrain et Isabelle Hurtin. Direction : Philippe Nahon. Tournée : Scènes Nationales de Montbéliard, Lorient, Quimper, Roanne et Orléans.

2000-2001

  • Quartet « Correspondances » avec Larry Scheider, François Méchali, François Laizeau sur des musiques de Federico Monpou.
  • Création du Wolfwang Trio avec J. M Larche (saxo soprano) et J.L. Matinier (accordéon). Concerts aux festivals de Coutances, Besançon, Rome…
  • Création d’un Octet au Festival d’Orléans, avec le Wolfwang Trio + Jacques Di Donato et un Quatuor à Cordes.
  • Autour du Duo Couturier-Pifarely, concerts avec différents invités : Michel Godard, Louis Sclavis, François Corneloup.

2002

  • Enregistrement de Et la Tosca passa… Michel Edelin Quintet (Charlotte Production)

DISCOGRAPHIE SELECTIVE

en leader ou co-leader :

-* POROS D. Pifarély/F. Couturier(ECM)

  • CORRESPONDANCES Couturier/Laizeau/Mechali/Schneider
  • L’IBERE Passaggio (LABEL BLEU)
  • PASSAGGIO Passaggio (LABEL BLEU)
  • BLACK MOON J.P. Celea/F. Couturier (BLUE SILVER)
  • THE GAME J.P. Celea/F. Couturier(JMS)
  • CELEA-COUTURIER J.P. Celea/F. Couturier (JMS)

et…

-* ET LA TOSCA PASSA Michel Edelin (Charlotte Prod)

  • KHOMSA A. Brahem (ECM)
  • OBLIQUE D. Pifarély (IDA 034)
  • « ROUND ABOUT LES PARAPLUIES DE CHERBOURG » Michel Edelin (Charlotte Prod)
  • INSULA DULCAMARA D. Pifarély (Nocturne)
  • MUSIC SPOKEN HERE J.Mc Laughin
  • BELO HORIZONTE J.Mc Laughin
  • CINQ HOPS J. Thollot (FREE BIRD)

François MÉCHALI
Contrebassiste et compositeur

“Contrebassiste polyvalent et grand technicien, François Méchali s’exprime avec un égal talent dans des contextes aussi divers que le jazz classique, les musiques modales et la musique improvisée européenne. Son style repose
sur la solidité, la vélocité, l’intensité narrative et le sens du risque…” © Dictionnaire du jazz (Laffont)

  • En dehors de son activité d’instrumentiste, il compose de nombreuses musiques pour le théâtre et le cinéma dont “Oratorio autour d’Ani Maamin d’Elie Wiesel,” Rencontre de Peter Nadas”, "Yes Peut-être” de Marguerite Duras, ”le Transsibérien” de Blaise Cendrars (Avignon 1986, 88, 92,) “En attendant Godot “de Samuel Beckett (Festival de Fort de France), etc. Son bagage technique et son expérience lui permettent de participer à de nombreuses créations de musique contemporaine (“Ubu” à l’Opéra, “lectures de Michaux” d’Antoine Duhamel, pièces d’Aperghis, Elliot Schwartz, Histoire du Soldat de Stravinski, Le Rouge et le Noir, Opéra de Claude Prey, etc)
  • Très actif et présent sur la scène européenne, il participe à la plupart des festivals internationaux ( Montreux, Antibes, North Sea Jazz Festival, New York, Hong Kong, Berlin, Shangaï, Nîmes, Angoulême, Paris, Carte Blanche à La Seyne-sur-Mer en 1998…).
  • Il a joué avec :
  • Anthony Braxton (LP Rings Records et tournée en big band et petites formations),
  • Joachim Kühn, Kenny Wheeler (Nato Rec et nombreuses formations), Charle Mariano (Cd Celp + tournée),
  • Daniel Humair, (nombreux Cds et orchestre),
  • Dave Valentin,
  • Martial Sola (Cd Charlotte Rec + concerts),
  • André Ceccarelli, Hervé Sellin (Tribute to Mingus Cd Charlotte Rec + concerts),
  • Didier Lockwood, André Jaume (Nombreux Cd Hat Hut, Celp, tournées), Buddy Collette,
  • Michel Edelin (chez Marge “Flutes Rencontre”, “chez Open”, “Un Vol d’Ibis”, chez Charlotte Prod. “Ze blue Note”, “Round about les Parapluies de Cherbourg”, “Le Chant des Dionysies”, nombreux concerts du duo au nonet),
  • Michel Petrucciani,
  • Stu Martin,
  • Tony Coe,
  • Fredy Studer
  • Il a été élu par un jury de critiques parmi les meilleurs musiciens de l’année 1989. Il a enregistré plus de 50 albums dont trois en tant que leader (“Orly and Bass”, album solo, “Détachements d’Orchestre”, ensemble à cordes Ars Nova + Daniel Humair et Larry Schneider, Archipel, opéra pour choeurs,
    orchestre et voix solistes). Diverses commandes d’écriture émanant de différents partenaires : “Détachement d’orchestre”, ” Détachement
    Ensemble” (Double quatuor et contrebasse), “Caractère Emblématique” (Quintet de trompettes et trio), ”L’ Archipel”, “Le Dibouk” (Oratorio pour choeurs polyphoniques, quatuor à cordes, contrebasse et percussions) avec résidence à Thiais en 1998, “La Transméditerranéenne “(Résidence à Thias en 2000, à Fontenay-aux-Rose en 2001). Il a été directeur avec Barry Altschul de l’ORJ de Lorraine en 1992 et 1993.

Il joue régulièrement avec :

  • Michel Edelin en duo et dans le quintet du flûtiste Et la Tosca passa… (Di Donato, Couturier, Humair),
  • Jef Sicard trio (avec François Laizeau),
  • “Correspondances” avec Larry Schneider, Couturier, Laizeau,
  • Quartet Lété,
  • La Contrebasse dans tous ses États
  • Il joue actuellement avec Larry Schneider, Youval Micenmacher, Eric Barret, Jef Sicard, François Couturier, Michel Edelin, Daniel Humair, Michel Portal, François Laizeau, Pierre Blanchard.
  • Il anime également des stages d’instrumentistes et de compositeurs en France (Valence, Aix en Provence) et à l’étranger (Belgique, Chine).

Jacques DI DONATO

Débroussailleur-en-composition, saxophoniste, clarinettiste, batteur, accessoiriste, activiste subversif.

  • Jacques Di Donato débute à l’âge de douze ans dans l’orchestre de bal de son père et joue de la batterie avant de découvrir le saxophone, puis la clarinette dont il poursuit l’étude jusqu’au CNSM de Paris où il obtient ses premiers prix de clarinette et de musique de chambre. Simultanément, il joue dans les grands orchestres de Jacques Hélian, court le cachet aux Folies Bergères, au Casino de Paris… Musicien de studio, il travaille avec les plus grandes personnalités du showbiz de l’époque : Maurice Chevalier, Jacques Brel, Barbara, Laura Minelli, Charles Trenet et fait une rencontre capitale en la personne de Bernard Lubat, condisciple du conservatoire et futur tchatcheur universel. “…tu joues du jazz ? Si on faisait le boeuf ?” Le la est donné. Les expériences vont se multiplier tous azimuts, dans l’orchestre - pépinière de Jef Gilson, les big bands d’Ivan Julien, de Jean-Claude Naude, de Michel Legrand
  • Sa formation de clarinettiste-concertiste (soliste du Nouvel Orchestre Philharmonique de Radio France de 1978 à 1990, des ensembles 2E2M et Musique Vivante), lui fait rencontrer des musiciens tels que R. et B. Pasquier, M. Dalberto, R. Pidoux, G. Pludermacher, S. Accardo, B. Giurana, B. Canino, C. Ivaldi, R. Streich, B. Hendricks (Semaines Internationales de Musique de Chambre, Festival de Montreux…) et les compositeurs les plus marquants de notre époque : G. Amy, L. Berio, P. Boulez, J. Cage, P. Mefano, V. Globokar, O. Messiaen… (Festival de La Rochelle, Donauschingen, Darmstadt…). Membre de l’ensemble Contraste composé de R. Pasquier, C. Lavoix, A. Meunier, A. Ringart, R. François (oeuvres de Schoenberg, Berg, Webern, Messiaen, Bartók, Stravinski…).
  • Professeur successivement au Conservatoire National de Musique de Saint-Germain-en-Laye, de la ville d’Avray et au CNSM de Lyon depuis 1984. Il enseigne également aux Etats-Unis et au Japon. Son souci constant est de privilégier la création et l’improvisation. Cela le conduit à rencontrer des personnalités telles que Daniel Humair, Jean-François Jenny-Clark… Il fonde le Quatuor de Saxophones avec Jean-Louis Chautemps, François Jeanneau, Philippe Maté (leur album Mad Sax 2 obtient le grand prix Charles Cros) et le Trio de Clarinettes avec A. Angster et Louis Sclavis. Membre du Grand Orchestre de Martial Solal et du Pandémonium de François Jeanneau, il s’associe à la Compagnie Lubat et à la Compagnie de théâtre F. Lazaro pour laquelle il écrit la musique du spectacle “Les portes du regard”.
  • Il est invité par les festivals les plus prestigieux : Banlieues Bleues, Le Mans, Sons d’Hiver, Antibes, Uzeste Musical, Nîmes, Amiens, Moers, Berlin, La Réunion… De ses débuts de batteur autodidacte, Jacques Di Donato a gardé un sentiment d’urgence rythmicienne qu’il conjugue au sein de son propre quintette aux côtés de Xavier Charles, Philippe Deschepper, Claude Tchamitchian et Eric Echampard ou dans le trio DDW avec Deschepper et C. Wodraska ou le Mhère Quartet (X. Charles, F. Charles et L.M. Marion ) en tant que batteur.
  • En 1995, il crée le “Système Friche“ (quinze musiciens). Il fonde en 1996 le duo “Du Slavon Glagol”, en co-direction avec X. Charles. A cette même époque, il est invité par Michel Edelin à participer à son nouveau quartette en compagnie de Jean-Jacques Avenel et Simon Goubert et au quintette pour “Round About Les Parapluies de Cherbourg”, et à “Et la Tosca passa”) avec François Couturier, François Méchali et Daniel Humair. Président de l’Association “Fruits de Mhère”.

Discographie :

-* R Schumann, B.Bartók, V. Globakar, O. Messiaen, E. Donnot (concerto de clarinette)

  • Quatuor de Saxophones
  • A. Hodeir (Big band de M. Solal)
  • Pandémonium (F. Jeanneau)
  • Trio de clarinettes
  • “Clic !” (J. Di Donato Quintet)
  • “Round About les Parapluies de Cherbourg” (M. Edelin Quintet)
  • “Déblocage d’émergence” (M. Edelin Quartet)
  • “Du Slavon Glagol” (Di Donato / X. Charles Duo)
  • “Système Friche” ( Di Donato / X. Charles)

LA PRESSE : MICHEL EDELIN :

“Il explore les méandres du jazz jusqu’à tracer sa propre route. Elle croise ici les avenues du répertoire, là, les chemins de traverse où s’égaillent toutes les audaces. Plus loin encore l’infinité des digressions modales. Mais toujours
tissé d’énergie et de nuance, son parcours demeure éminemment musical. Pari sans cesse rejoué et si souvent gagné par celui qui vous fera dire flûte ! sans dépit, amertume ou remord, mais par simple expression du plaisir” in
Jazz Musicians from France - © Xavier Prévost

“Un final en apothéose : Michel EDELIN, 10/10 de musicalité, d’autorité discrète et de lyrisme échevelé…(il) avait ouvert les oreilles du public au bonheur. Un flûtiste, enfin, qui ne joue rien d’autre et qui sait mettre de la dynamite dans ce roseau d’argent, fait pleurer la ballade et rugir les tempi rapides… quelle élégance !” © Le Matin

“…De grands moments, de belles surprises et beaucoup de belle musique , sans jamais aucun effet, aucune chose factice ou artificielle. C’était vraiment très plein et très subtil” © Claude Carrière - France Musique

“Michel Edelin puise intelligemment dans les racines du jazz et dans le dialogue constant entre les sources passées et présentes de cette musique, c’est toujours pour y trouver l’énergie nécessaire à tracer sa propre route. Dans cette forêt de symboles qu’est le jazz, il a su non seulement choisir ceux qui lui convenaient, mais aussi en créer de nouveaux. Cette originalité plurielle se traduit par un phrasé pétillant d’intelligence, de beauté et d’humour, par des mélodies inspirées et une énergie sans tricherie. Les compositions de Michel EDELIN apparaissent comme un moment passionnant
de la courbe du jazz et son interprétation des standards constitue une relecture pleine d’audace. La résultante de ces forces donne une des plus belles musiques qui se puissent entendre aujourd’hui sur le marché peu
commun des solistes européens." © Jean-Claude Quéroy – Jazz Magazine

LA PRESSE : LE DISQUE :

  • “… un album d’autant plus passionnant qu’on l’écoute en regard de l’opéra. Lecture de l’opéra et mise en question du jazz ou l’inverse… la beauté est autant dans ce vertige que dans la maîtrise sans faille des musiciens”.
  • "… une musique s’insinuant avec bonheur entre jazz et classique : jamais ennuyeuse et parfois tranchante. L’un des meilleurs concerts du festival (Rencontre Internationales de Jazz de Nevers)”. © Impro Jazz
  • “Deux musiques populaires se joignent, deux types de créations intemporelles sont reliées par le pont de l’universalité… Au-delà de ce lien,on pourra apprécier toutes les potentialités de la flûte dans le monde du jazz…(Michel Edelin) vient magnifier ce son, qu’on aurait pu croire fluet mais qui s’impose au final avec magnificence…” © Repères

Michel Edelin Quintet :

Flûtiste inventif, ingénieux même, Michel Edelin est un compositeur et un instrumentiste important du jazz en France. Il est aussi un arrangeur de premier plan (ainsi son remarquable travail à partir de la musique et de l’univers des Parapluies de Cherbourg), ce dont on se rendra compte à nouveau avec « Et la Tosca passa … », évocation par un quintette de jazz de l’oeuvre de Puccini. Et quel quintette ! Jacques Di Donato à la clarinette, François Couturier au piano, François Méchali à la contrebasse (avec lequel Edelin vient d’enregistrer le très sensible Chant des Dionysies, Charlotte Productions) et Daniel Humair à la batterie. Peu de solistes peuvent rêver mieux aujourd’hui. © Le Monde


Michel EdelinEt la Tosca passa … :
4 étoiles ****


« Les flûtistes exclusifs manquent dans le jazz. Hubert Laws , Herbie Mann, Jeremy Steig, James Newton, Maraca Valle (issu d’une tradition plus riche en flûtistes), sans oublier chez nous Denis Barbier et Michel Edelin ici… Lorsque l’un d’entre eux enregistre, il convient de dresser l’oreille. Pour ce « Round Tosca », Michel Edelin s’est entouré de deux anciens complices, François Couturier (piano) et François Méchali (contrebasse), auxquels se sont joints Jacques Di Donato (clarinettes et saxophones soprano) et Daniel Humair (batterie). Parfois, les improvisations collectives aboutissent à l’expression d’un thème emprunté à l’opéra, parfois, c’est le contraire : le thème conduit à l’improvisation. Et toujours cette folle liberté de chaque instant, de chaque note. Et toujours cet espace renforcé par une prise de son admirable. Avouons-le tout net : l’émotion qui se dégage ici (on n’est pas loin des larmes sur “E qual via sciegliete”) nous gagne d’avantage qu’à l’écoute du travail, certes différent, qu’avait effectué Enrico Rava sur Tosca (“Rava l’opéra va“).Si proche, si loin du thème, Michel Edelin s’est engagé dans ce projet “pour rêver que la silhouette de Maria Callas passera, traversant lentement la scène, au bras d’Albert Ayler ou de John Coltrane“. Avec cet enregistrement, tous les rêves sont permis. » © Renaud Czarnes - Jazzman


  • 30 NOVEMBRE 2007 20h30
    Théâtre de Vénissieux - Maison du peuple
    8, boulevard Laurent Gérin
    BP 209 - 69631 Vénissieux cedex
    04 72 90 86 6 - 04 72 90 86 69 (fax)
    resa-venissieux@wanadoo.fr
    durée 1h30
    de 6,5 E à 15 E ou 2 cases de la Carte*
    Billetterie / Réservation : 04 72 90 86 68