
Donc ce sera plutôt « nothing » en ce qui nous concerne... Et non à la consensualité en barres...
On vise cette fois un public plus jeune, celui des bars branchés, avec une alternance de thèmes parlés-chantés sur un salmigondis soul-jazz-pop-rap. Une batterie bien devant, “à l’américaine” comme aurait dit le facteur de “jour de fête”, un son travaillé limite garage, très réverbéré, gratuitement agressif. Si Caroline Henderson a une bonne voix soul (tendance criarde), elle en a aussi les tics, ornements et vibrato non justifiés. Le disque est sauvé par un joli standard à deux voix et guitare, mais cet éclectisme ne sert pas de propos artistique.