Il y a ici du blues, de la soul, du jazz et bien plus encore. Mais il faut le dire : bien que June Milo ait une voix claire, ductile et puissante, ce disque n’entretient qu’un lointain cousinage avec le jazz (hormis « Leaving Town »). Si nous en parlons ici, c’est pour dire que vous feriez bien d’écouter son « My Man » à elle (ou « Unwelcome Host » et « Seven Heaven »). C’est entraînant, enjoué et magnifiquement chanté (en anglais et en français). Sûrement une chanteuse qui, si elle tient toutes ses promesses sur scène, fera bientôt parler d’elle. Reste à espérer que son talent ne sera pas prisonnier de son éclectisme dans un pays qui préfère mettre les artistes dans des cases plutôt que dans des boîtes (de jazz).
