Chronique

Tony wilson

Lowest Note

Wilson (g), Dylan Van Der Schyff (d), Paul Blaney (b), Peggy Lee (cello), Dave Say (ts), Kevin Elaschuk (tp), guest : François Houle (cl).

Label / Distribution : Spool

On est tenté de mettre en relation la présente réalisation et le disque de Peggy Lee chroniqué la semaine dernière, car l’orchestration est voisine, et le personnel parfois identique. Reste donc l’écriture, qui est peut-être moins manifestement lyrique/débridée chez Wilson, mais qui circule dans des climats marqués plus fortement par l’inquiétude et l’urbanité. « Lowest Note » en est un bon exemple, avec son énoncé en douceur (et en sourdine à la trompette), équilibré par l’ambiance orientale de « The Gong Song ». « Untitled # 1 » est d’une violence plus manifeste, plusieurs pièces sont dédiées à des musiciens disparus (« For Albert », « For Chet Baker ») sans que jamais l’hommage soit littéral. Du savoir, de l’application, on attendra la suite pour voir si Tony Wilson confirme ces bonnes dispositions.

par // Publié le 27 mai 2001