Trio d’en bas + Kej

Aïnara

Samuel Bourille ; Piano ; Philippe Gloaguen : guitares ; Arnaud Rouanet : Sax Tenor, clarinettes ; Yoann Scheidt : Batterie, Euphonium ; Pierrick Tardivel : Contrebasse, bigouden’s goni ; Jean Luc Thomas : Flûtes traversières en bois

Distribution / Label : Autoproduction

Aïnara signifie « hirondelle » en basque et de fait, un avant-goût printanier chatouille les oreilles à l’écoute de ce disque. Exit la grisaille, bonjour le soleil, le Trio d’en bas propose un jazz d’aujourd’hui, sans frontières, né de rencontres artistiques et personnelles et de voyages sous toutes les latitudes. Détournant peut-être la trop célèbre raffarinade de « la France d’en bas », les musiciens se veulent porteurs d’une musique universelle, sans codes, qui saurait toucher le cœur avant l’esprit.

Et c’est réussi ! Ici les airs sont euphorisants comme une bouteille de bon champagne ; neuf instruments dialoguent, se conjuguent, dansent et ensorcellent au gré d’un jazz teinté de musique traditionnelle et d’improvisation qui mêle parfois l’intimité de la musique de chambre à la mélancolie des airs slaves. Une belle entente, un plaisir partagé et une imagination certaine persistent tout au long de ces six morceaux : deux airs traditionnels, deux compositions du pianiste Samuel Bourille, les autres étant signées Arnaud Rouannet et Phillippe Gloaguen. Le tout pour une aventure réellement collective au fil de laquelle le contrebassiste Pierrick Tardivel révèle toute la beauté de sa sonorité et de ses lignes.