Portrait

Matthieu Donarier


Le saxophoniste Matthieu Donarier, membre de plusieurs groupes de premier plan, est aussi (et surtout) le leader d’un trio qui fête son dixième anniversaire en s’offrant l’enregistrement d’un album en public dans les Pays de la Loire.

La perspective que Nantes rejoigne (enfin ?) la région Bretagne est un sujet de conversation récurrent dans les bars ligériens, mais actuellement, ce n’est pas la principale préoccupation de Matthieu Donarier.

En effet, celui-ci est occupé à la réalisation d’un tout autre projet : la production d’un disque important, une « milestone » dans la vie de son trio ; moins qu’un bilan (qui en annoncerait la fin), c’est un exercice de style, une proposition artistique en nuancier, un codex musical.

Cet événement verra son déroulement limité dans le temps et l’espace. En trois dates (de décembre 2008 à janvier 2009) et trois rendez-vous publics dans des salles triées sur le volet (Le Fanal de St-Nazaire, le Pannonica de Nantes, le Jazz Club d’Angers), le trio fait le pari de collecter assez de matière brute pour pouvoir en tirer quelques pépites qu’on espère déjà brillantes.

Vu l’imminence du projet et la proximité géographique, l’équipe nantaise de Citizen Jazz popose donc un triptyque rédactionnel, une petite enquête en trois parties dont les conclusions devraient aboutir à la découverte de l’objet disque, le support irréfragable d’une alchimie bouillonnante.

En premier lieu, ce sont les raisons et les choix d’un tel projet que Matthieu Donarier nous explique, tandis que nous présentons la première pièce du dossier, le compte rendu de la première séance au Fanal de St-Nazaire.

Puis à l’occasion du compte-rendu du second concert à Nantes, au Pannonica nous publions la deuxième partie de l’interview.

La troisième partie de l’interview est augmentée du compte rendu du troisième et dernier concert lié à l’enregistrement, au Jazz Club d’Angers, ainsi que de l’entretien avec Boris Darley, l’ingénieur du son du projet.