François Thuillier Brass Trio

Vous vouliez le programme ? Le voici.

Première Partie

1. « Die prealpen » ? (Casimir). Morceau de mise en jambe.
2. « Don has gone » (Casimir). Hommage à Don Cherry. Subtil, émouvant, une comptine comme
Don aimait à les jouer.
3. « Equilibre indifférent » (Thuillier). Le leader nous a expliqué la différence rythmique entre son
jeu et celui de Daniel Casimir. Pas évident au départ pour les illettrés du solfège comme moi mais
je pense que j’ai compris.
4. « Doctor Brass » (Adam). Hommage à Lester Bowie. J’étais à son dernier concert, à Lyon. La
mort planait sur la scène. Pas ici. Un beau solo de trompette wa wa. Un hommage à Buber Miley,
au passage ?
5. « Folka miona » ? (Thuillier). Hommage à sa grand-mère polonaise. Elle devait être bien cette
femme vu la manière dont son petit fils de tubiste l’évoque.
6. « Matciao » ? (Adam). Mélange de Satchmo, Macho et Ciao pour conclure la première partie en
beauté.


Deuxième Partie

1. « Africa Bass » (Thuillier). Hommage à qui, selon vous ?
2. « Le Homard Bleu » (Thuillier). Hommage à un restaurant gastronomique des bords de Manche
(vers Le Tréport, pour vous situer l’endroit). François Thuillier nous fait du digeridoo au tuba. Il
manque de sens mystique pour ce genre de musique.
3. « Beautiful losers » (Casimir). Hommage aux Indiens du Canada tiré du roman éponyme.
4. « Jungle Team » (Adam). Hommage à la musique jungle, celle de l’an 2000, pas celle de Bubber
Miley. Très rigolo. Le scratch des platines avec des cuivres, sans micro, sans synthé, c’est
chouette.
5. « Roses de Picardie ». Hommage à la Picardie dont est originaire François Thuillier, professeur
au Conservatoire National de Région à Amiens.

Deux rappels très chauds. Des encouragements prodigués aux jeunes musiciens. Un public
familial, curieux, captivé. Rien que des hommages et pas une minute d’ennui. Quand est ce que
ces gars là remplacent la musique de la Garde Républicaine pour le 14 juillet ?